« Ce que ceux qui croient faire du mal à Laurent Gbagbo qualifient de « fin », n’est en fait que le début d’une autre étape de notre combat, certes âpre, mais légitime ». Ces écrits sont de Charles Blé Goudé, chef de file des jeunes patriotes sous Laurent Gbagbo. Depuis son lieu d’exil, il décortique l’actualité en Côte d’Ivoire et (ré) affirme ses positions. Dans la lettre dont nous avons reçu copie, l’ancien leader estudiantin esquisse une réflexion à quelques heures d’une audition très attendue de son « chef », alors transféré à la Cour pénale internationale. Charles Blé Goudé écrit : « Avec Laurent Gbagbo au crachoir ce lundi et les mois à venir, n’est-ce pas le début pour que soit révélé aux yeux du monde entier ce qui s’est réellement passé en Cote d’ivoire ? La vérité que l’on tente d’étouffer et de falsifier sera enfin dite par Laurent Gbagbo. Il pointera du doigt les responsables et autres auteurs des massacres de Duékoué, des familles brulées vives dans l’église d’Anokoi kouté, des gendarmes égorgées à Bouaké, et de bien d’autres crimes que les organisations de droits de l’hommes subitement devenues muettes tentent curieusement de passer sous silence. N’est-ce pas le début de la vérité ? La vérité est qu’en Côte d’ivoire, les libertés collectives et individuelles sont aujourd’hui confisquées ». Entre convictions et projections, l’exilé politique établit que « débout, (Gbagbo) éveillera les consciences de là ou l’on croit l’avoir réduit au silence ». Il dit ceci : « le réveil de Soundjata, le lion, le fils mal aimé, maltraité mais qui finalement deviendra la fierté de la famille. Le réveil de Laurent Gbagbo, notre leader que l’on a vite fait d’enterrer et que ses propres adversaires travaillent à ressusciter sans que ces derniers s’en rendent compte ». Laurent Gbagbo, croit savoir Charles Blé Goudé, dénoncera depuis La Haye, siège de la Cpi, toutes les « injustices » faites à une catégorie de responsables africains : « l’éveil des consciences des fils d’une Afrique à qui les puissances nient et confisquent leur liberté sous le fallacieux prétexte de la démocratie qu’ils installent désormais par rebellions interposées, à coup de canons, de chars, et cela dans le chaos... Toutes ces injustices seront dénoncées par Laurent Gbagbo ».
Le fondateur du Cojep, mouvement panafricain dédié à la jeunesse, ne partage ni n’approuve cette formule reprise déjà dans la presse « Gbagbo, c’est fini », entendu qu’une fois, à la Cpi, il n’existe pas un soupçon d’espoir que Laurent Gbagbo puisse revenir sur la scène politique : « S’il est une fin qu’ils annoncent, n’est-ce pas la fin de la souffrance de Laurent Gbagbo, qui jusque-là était soumis au désidérata de ses bourreaux (…) ? N’est pas aussi la fin du mensonge, de l’usurpation et de la forfaiture ? Ce qu’ils qualifient d’être la fin, n’est-il pas le début ? ».
La lettre de Charles Blé Goudé qu’il baptise « Lettre aux Ivoiriens » se termine par cette prière : « Que Dieu bénisse la Cote d’Ivoire ! Que Dieu protège et fortifie Laurent Gbagbo ! ». Elle est signée : « Charles Blé Goudé, exilé politique ».
Kisselminan COULIBALY
Le fondateur du Cojep, mouvement panafricain dédié à la jeunesse, ne partage ni n’approuve cette formule reprise déjà dans la presse « Gbagbo, c’est fini », entendu qu’une fois, à la Cpi, il n’existe pas un soupçon d’espoir que Laurent Gbagbo puisse revenir sur la scène politique : « S’il est une fin qu’ils annoncent, n’est-ce pas la fin de la souffrance de Laurent Gbagbo, qui jusque-là était soumis au désidérata de ses bourreaux (…) ? N’est pas aussi la fin du mensonge, de l’usurpation et de la forfaiture ? Ce qu’ils qualifient d’être la fin, n’est-il pas le début ? ».
La lettre de Charles Blé Goudé qu’il baptise « Lettre aux Ivoiriens » se termine par cette prière : « Que Dieu bénisse la Cote d’Ivoire ! Que Dieu protège et fortifie Laurent Gbagbo ! ». Elle est signée : « Charles Blé Goudé, exilé politique ».
Kisselminan COULIBALY