Quoique super favori aux législatives à Ferkessédougou, Guillaume Soro a décidé de battre campagne, normalement. Et, cela passe par le lancement de sa campagne, samedi dernier, dans la cité du Tchologo.
Sa candidature a suscité beaucoup d’intérêts au sein des populations de Ferkessédougou, mais également dans la nation toute entière. Le Premier ministre, Guillaume Soro, devenu candidat à la députation, sur la liste du Rassemblement des républicains (Rdr), dans la cité du Tchologo, a lancé sa campagne, samedi dernier. Arrivé à 16 heures 25mns à l’espace du monument aux morts, Guillaume Soro a retrouvé une population entièrement acquise à sa cause. Il était pour l’occasion habillé d’une chemise blanche, portant l’effigie de la case républicaine, symbole du pacte d’amour signé entre les Forces nouvelles et le Rassemblement des républicains au sein de la grande famille du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Le candidat Soro était coiffé d’une casquette orange à son effigie. Après un bain de foule bien mérité, il a pris place sous la tribune des officiels. Assis à sa gauche, son directeur de campagne, le maire Koné Lancina, suivi de son colistier, Ouattara Largaton et des ministres Koné Mamadou et Koné Dossongui Mamadou. A sa droite, les ministres Coulibaly Sangafowa Mamadou, de l’Agriculture, Philippe Légré, des Sports et loisirs, Ibrahim Ouattara (dit photocopie), le frère cadet du président de la République. Devant ceux qu’il a nommés parent, frère, ami, camarade et copain, le fils prodige des Gnarafolo a donné les raisons et les motivations qui l’ont poussé à être candidat, au-delà de ce que sa liste pourra faire en terme de développement à Ferkessédougou. A savoir : « représenter en votre nom les populations de Ferkessédougou à l’assemblée nationale. Et contribuer à bâtir la Côte d’Ivoire moderne ». Pour ce faire, il a demandé aux 29.000 électeurs de la commune de Ferkessédougou, de prendre l’engagement, de donner les leviers de l’application du programme de gouvernement au président Alassane Ouattara. « Notre slogan, notre souhait, notre volonté, c’est qu’au soir du 11 décembre 2011, nous puissions gagner largement ces élections », a indiqué le candidat du Rdr. Parlant de démocratie, Guillaume Soro a balayé du revers de la main, le slogan « on gagne ou on gagne » de l’ancien parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (Fpi). Car ajoutera-t-il, « notre slogan, c’est nous allons gagner. Mais même si nous perdons, nous allons respecter le résultat des urnes. Parce que c’est la démocratie qui aura gagné ». Mais avant, le petit-frère, Guillaume Soro, a eu des mots de gratitude et de reconnaissance à l’endroit du grand-frère, Alassane Ouattara, président de la République, « pour avoir eu confiance en moi quand les temps étaient durs. En ces moments-là, des personnes ont trouvé l’occasion de médire, de mentir, de dénigrer. Alassane m’a conservé sa confiance ».
Cheick Timité, envoyé spécial à Férkessédougou
Sa candidature a suscité beaucoup d’intérêts au sein des populations de Ferkessédougou, mais également dans la nation toute entière. Le Premier ministre, Guillaume Soro, devenu candidat à la députation, sur la liste du Rassemblement des républicains (Rdr), dans la cité du Tchologo, a lancé sa campagne, samedi dernier. Arrivé à 16 heures 25mns à l’espace du monument aux morts, Guillaume Soro a retrouvé une population entièrement acquise à sa cause. Il était pour l’occasion habillé d’une chemise blanche, portant l’effigie de la case républicaine, symbole du pacte d’amour signé entre les Forces nouvelles et le Rassemblement des républicains au sein de la grande famille du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Le candidat Soro était coiffé d’une casquette orange à son effigie. Après un bain de foule bien mérité, il a pris place sous la tribune des officiels. Assis à sa gauche, son directeur de campagne, le maire Koné Lancina, suivi de son colistier, Ouattara Largaton et des ministres Koné Mamadou et Koné Dossongui Mamadou. A sa droite, les ministres Coulibaly Sangafowa Mamadou, de l’Agriculture, Philippe Légré, des Sports et loisirs, Ibrahim Ouattara (dit photocopie), le frère cadet du président de la République. Devant ceux qu’il a nommés parent, frère, ami, camarade et copain, le fils prodige des Gnarafolo a donné les raisons et les motivations qui l’ont poussé à être candidat, au-delà de ce que sa liste pourra faire en terme de développement à Ferkessédougou. A savoir : « représenter en votre nom les populations de Ferkessédougou à l’assemblée nationale. Et contribuer à bâtir la Côte d’Ivoire moderne ». Pour ce faire, il a demandé aux 29.000 électeurs de la commune de Ferkessédougou, de prendre l’engagement, de donner les leviers de l’application du programme de gouvernement au président Alassane Ouattara. « Notre slogan, notre souhait, notre volonté, c’est qu’au soir du 11 décembre 2011, nous puissions gagner largement ces élections », a indiqué le candidat du Rdr. Parlant de démocratie, Guillaume Soro a balayé du revers de la main, le slogan « on gagne ou on gagne » de l’ancien parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (Fpi). Car ajoutera-t-il, « notre slogan, c’est nous allons gagner. Mais même si nous perdons, nous allons respecter le résultat des urnes. Parce que c’est la démocratie qui aura gagné ». Mais avant, le petit-frère, Guillaume Soro, a eu des mots de gratitude et de reconnaissance à l’endroit du grand-frère, Alassane Ouattara, président de la République, « pour avoir eu confiance en moi quand les temps étaient durs. En ces moments-là, des personnes ont trouvé l’occasion de médire, de mentir, de dénigrer. Alassane m’a conservé sa confiance ».
Cheick Timité, envoyé spécial à Férkessédougou