LA HAYE - La comparution lundi de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI) est "une erreur judiciaire", "une tromperie", a dénoncé son conseiller Toussaint Alain.
"La présence du président Laurent Gbagbo dans le box des accusés est manifestement une erreur judiciaire, une tromperie", a déclaré M. Alain dans un communiqué transmis à l`AFP avant de tenir une conférence de presse à La Haye.
"Nous dénonçons le parti pris dune procédure insensée, prétendument judiciaire, qui a conduit au transfèrement illégal et à lincarcération tout aussi illégale du président Gbagbo, victime expiatoire dune justice politique", a-t-il poursuivi.
Le président ivoirien Alassane Ouattarra a, "par la seule volonté de la France", remis Laurent Gbagbo à la CPI "en violation de la constitution et des lois ivoiriennes". "Cest un procès de type néo-colonial", s`est-il élevé.
Soupçonné de crimes contre l`humanité commis à la suite de l`élection présidentielle de novembre 2010, Laurent Gbagbo doit comparaître pour la première fois lundi devant la CPI.
Lors de cette audience les juges doivent notamment vérifier son identité et sassurer quil a été informé clairement des charges portées contre lui et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome, traité fondateur de la Cour.
Premier ancien chef d`Etat remis à la Cour, entrée en fonction en 2002, Laurent Gbagbo, 66 ans, avait été écroué mercredi au centre de détention de la CPI, qui siège à La Haye, en vertu d`un mandat d`arrêt délivré par la CPI.
"La présence du président Laurent Gbagbo dans le box des accusés est manifestement une erreur judiciaire, une tromperie", a déclaré M. Alain dans un communiqué transmis à l`AFP avant de tenir une conférence de presse à La Haye.
"Nous dénonçons le parti pris dune procédure insensée, prétendument judiciaire, qui a conduit au transfèrement illégal et à lincarcération tout aussi illégale du président Gbagbo, victime expiatoire dune justice politique", a-t-il poursuivi.
Le président ivoirien Alassane Ouattarra a, "par la seule volonté de la France", remis Laurent Gbagbo à la CPI "en violation de la constitution et des lois ivoiriennes". "Cest un procès de type néo-colonial", s`est-il élevé.
Soupçonné de crimes contre l`humanité commis à la suite de l`élection présidentielle de novembre 2010, Laurent Gbagbo doit comparaître pour la première fois lundi devant la CPI.
Lors de cette audience les juges doivent notamment vérifier son identité et sassurer quil a été informé clairement des charges portées contre lui et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome, traité fondateur de la Cour.
Premier ancien chef d`Etat remis à la Cour, entrée en fonction en 2002, Laurent Gbagbo, 66 ans, avait été écroué mercredi au centre de détention de la CPI, qui siège à La Haye, en vertu d`un mandat d`arrêt délivré par la CPI.