Abidjan - L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a fait sa première comparution, lundi, à la Cour pénale internationale (La Haye, Pays-Bas), à l’issue de laquelle l’audience de confirmation des charges retenues contre lui a été fixée au 18 juin prochain.
Manifestement décontracté et serein à la barre, Laurent Gbagbo qui a reconnu avoir été informé des charges retenues contre lui, a toutefois dénoncé ses conditions d’extradition à la CPI, qui, selon lui, s’est fait de façon hâtive, "sans avoir été informé au départ".
"Les conditions de ma détention sont correctes", a-t-il fait savoir.
Concernant la date fixée pour de la prochaine audience, ni le parquet de la CPI ni les avocats de M. Gbagbo n’y ont opposé d'objection. Cependant cette date pourrait être reportée "en fonction de l’évolution de la situation", a prévenu la juge en charge de l’affaire, l’Argentine Silvia Fernandez De Gurmendi.
L’ex-président ivoirien a été déféré le 29 novembre à La Haye (Pays-Bas), suite à un mandat d’arrêt émis à son encontre par le procureur de la Cour pénale internationale. Il est accusé de crime "contre l’humanité", pour avoir plongé la Côte d’Ivoire dans une sanglante crise postélectorale, née de son refus, après sa défaite à l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, de céder le pouvoir à son adversaire, l’actuel président Alassane Ouattara. Cette crise, rappelle-t-on, avait fait plus de 3000 morts entre décembre 2010 et avril 2011.
Manifestement décontracté et serein à la barre, Laurent Gbagbo qui a reconnu avoir été informé des charges retenues contre lui, a toutefois dénoncé ses conditions d’extradition à la CPI, qui, selon lui, s’est fait de façon hâtive, "sans avoir été informé au départ".
"Les conditions de ma détention sont correctes", a-t-il fait savoir.
Concernant la date fixée pour de la prochaine audience, ni le parquet de la CPI ni les avocats de M. Gbagbo n’y ont opposé d'objection. Cependant cette date pourrait être reportée "en fonction de l’évolution de la situation", a prévenu la juge en charge de l’affaire, l’Argentine Silvia Fernandez De Gurmendi.
L’ex-président ivoirien a été déféré le 29 novembre à La Haye (Pays-Bas), suite à un mandat d’arrêt émis à son encontre par le procureur de la Cour pénale internationale. Il est accusé de crime "contre l’humanité", pour avoir plongé la Côte d’Ivoire dans une sanglante crise postélectorale, née de son refus, après sa défaite à l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, de céder le pouvoir à son adversaire, l’actuel président Alassane Ouattara. Cette crise, rappelle-t-on, avait fait plus de 3000 morts entre décembre 2010 et avril 2011.