LA HAYE - Voici les principales déclarations de Laurent
Gbagbo, qui a dénoncé lundi les conditions de son arrestation "sous les bombes
françaises" le 11 avril, lors de la première comparution de l'ex-président
ivoirien, devant la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye :
."Mes conditions de détention ici à La Haye sont correctes, les conditions
normales de détention d'un être humain (...) ce sont les conditions de mon
arrestation qui le sont moins".
."J'ai été arrêté le 11 avril 2011 sous les bombes françaises".
. "Le 11 avril, pendant qu'on bombardait la résidence qui était déjà à
terre, pendant qu'on se cachait, une cinquantaine de chars français ont
encerclé la résidence pendant que les hélicoptères la bombardait. C'est dans
ces conditions-là que j'ai été arrêté (...) c'est l'armée française qui a fait
le travail".
."J'ai vu devant moi mourir mon ministre de l'Intérieur. Mon fils aîné, qui
est encore détenu en Côte d'Ivoire, je sais pas pourquoi on l'a arrêté,
peut-être parce qu'il est mon fils, je l'ai vu battu".
Sur ses conditions de détention en Côte d'Ivoire :
."J'étais logé dans une maison, j'avais un lit, une moustiquaire, une
douche, j'avais deux repas par jour (...) mais je ne voyais pas le soleil. Je
ne savais ce qu'il se passait dans le ciel que quand il pleuvait sur le toit."
."Maître Altit (son avocat, ndlr) est venu jusqu'à Korhogo pour me voir et
on l'a empêché de me rencontrer. Ca a été tout le temps comme ça : une
bataille entre mes avocats et mes geôliers."
."Ca, ce n'était pas correct. Là aussi, je vais m'arrêter parce que ce
n'est pas une séance pour apitoyer les gens, j'essaie de décrire ce qu'il y a
à dire : l'enfermement sans pouvoir marcher, sous pouvoir voir le ciel, sans
pouvoir sortir".
."J'ai eu de nouvelles pathologies en plus de celles que j'avais déjà. Et
je ne suis plus un jeune homme, comme vous le voyez madame, je ne suis plus un
jeune de 20 ou 30 ans. J'ai aujourd'hui 66 ans. Aujourd'hui, j'ai mal à
l'épaule, j'ai mal à tout le poignet".
M. Gbagbo a en outre assuré ne pas avoir été prévenu de son transfert dans
la nuit de mardi à mercredi, au centre de détention de la CPI :
."Je suis venu sans rien, sauf avec ma chemise et mon pantalon, sans rien
du tout".
Gbagbo, qui a dénoncé lundi les conditions de son arrestation "sous les bombes
françaises" le 11 avril, lors de la première comparution de l'ex-président
ivoirien, devant la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye :
."Mes conditions de détention ici à La Haye sont correctes, les conditions
normales de détention d'un être humain (...) ce sont les conditions de mon
arrestation qui le sont moins".
."J'ai été arrêté le 11 avril 2011 sous les bombes françaises".
. "Le 11 avril, pendant qu'on bombardait la résidence qui était déjà à
terre, pendant qu'on se cachait, une cinquantaine de chars français ont
encerclé la résidence pendant que les hélicoptères la bombardait. C'est dans
ces conditions-là que j'ai été arrêté (...) c'est l'armée française qui a fait
le travail".
."J'ai vu devant moi mourir mon ministre de l'Intérieur. Mon fils aîné, qui
est encore détenu en Côte d'Ivoire, je sais pas pourquoi on l'a arrêté,
peut-être parce qu'il est mon fils, je l'ai vu battu".
Sur ses conditions de détention en Côte d'Ivoire :
."J'étais logé dans une maison, j'avais un lit, une moustiquaire, une
douche, j'avais deux repas par jour (...) mais je ne voyais pas le soleil. Je
ne savais ce qu'il se passait dans le ciel que quand il pleuvait sur le toit."
."Maître Altit (son avocat, ndlr) est venu jusqu'à Korhogo pour me voir et
on l'a empêché de me rencontrer. Ca a été tout le temps comme ça : une
bataille entre mes avocats et mes geôliers."
."Ca, ce n'était pas correct. Là aussi, je vais m'arrêter parce que ce
n'est pas une séance pour apitoyer les gens, j'essaie de décrire ce qu'il y a
à dire : l'enfermement sans pouvoir marcher, sous pouvoir voir le ciel, sans
pouvoir sortir".
."J'ai eu de nouvelles pathologies en plus de celles que j'avais déjà. Et
je ne suis plus un jeune homme, comme vous le voyez madame, je ne suis plus un
jeune de 20 ou 30 ans. J'ai aujourd'hui 66 ans. Aujourd'hui, j'ai mal à
l'épaule, j'ai mal à tout le poignet".
M. Gbagbo a en outre assuré ne pas avoir été prévenu de son transfert dans
la nuit de mardi à mercredi, au centre de détention de la CPI :
."Je suis venu sans rien, sauf avec ma chemise et mon pantalon, sans rien
du tout".