L`ex-président ghanéen a condamné "l`humiliation" de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo qui a comparu pour la première fois lundi devant la Cour Pénale Internationale (CPI).
L`ex-président ghanéen Jerry Rawlings a déclaré avoir appris avec "consternation" les informations sur le transfert de Laurent Gbagbo devant la CPI "à la suite d`une mise en accusation hâtive, en totale violation du code des procédures internationales", dans un e-mail transmis à l`AFP.
L`ancien président ivoirien, soupçonné de crimes contre l`humanité, a accusé l`armée française d`avoir orchestré son arrestation lors de sa première comparution lundi devant la CPI.
"C`est l`armée française qui a fait le travail", a-t-il affirmé, relatant pour la première fois son arrestation.
Laurent Gbagbo est soupçonné d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts. Des élections législatives sont prévues le 11 décembre en Côte d`Ivoire.
L`ex-président ghanéen Jerry Rawlings a déclaré avoir appris avec "consternation" les informations sur le transfert de Laurent Gbagbo devant la CPI "à la suite d`une mise en accusation hâtive, en totale violation du code des procédures internationales", dans un e-mail transmis à l`AFP.
L`ancien président ivoirien, soupçonné de crimes contre l`humanité, a accusé l`armée française d`avoir orchestré son arrestation lors de sa première comparution lundi devant la CPI.
"C`est l`armée française qui a fait le travail", a-t-il affirmé, relatant pour la première fois son arrestation.
Laurent Gbagbo est soupçonné d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts. Des élections législatives sont prévues le 11 décembre en Côte d`Ivoire.