On les voyait venir. Ils ont versé, des jours durant, dans l’intoxication et la désinformation. Les partisans de Laurent Gbagbo ont, en effet, écrit que leur champion avait exigé que sa première comparution soit retransmise en direct à la télévision parce qu’il avait des vérités à dire. Lesquelles ? Hier, devant le juge, Laurent Gbagbo a laissé entrevoir ce que sera sa défense tout au long de ce procès qui s’annonce long. Mais, les observateurs l’auront compris. Gbagbo diversion. Il a expressément refusé que le juge de la CPI lise publiquement les charges retenues contre lui et préféré accuser la France d’avoir « fait tout le travail » pour le renverser. L’axe de défense est donc tout trouvé. Il n’a d’ailleurs pas varié. Même si les avocats Dumas et Vergès, ne sont plus Gbagbo, leur stratégie demeure : exporter la guerre anti-France et se porter victime d’un néo-colonialisme qui a pu émouvoir certains esprits à courte vue. Pourtant, à la Haye, il ne s’agit pas du procès sur les conditions de son arrestation. Gbagbo est accusé d’avoir fait massacrer directement ou indirectement, plus de milliers de personnes du fait de son obstination à denier le droit du peuple ivoirien qui a voté contre la reconduction de son mandat. Là se trouve le vrai débat. La Cour Pénale Internationale ne saurait se laisser distraire ou émouvoir par ce vrai faux nationaliste africain qui, depuis des années, exploite et instrumentalise la lutte anticoloniale à des fins politiciennes. Or, il est désormais admis que Gbagbo n’a pas fait mieux que la plupart des Chefs d’Etat africains qui ont pillé des milliards de fonds publics pour entretenir des relations politiques dans l’hexagone. C’est un autre procès qui peut s’ouvrir.
Gbagbo ignore Simone
Le compte à rebours à commencer pour l’ex-Chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo. Hier, à la Cpi (Cour pénale internationale), Gbagbo, lors de l’audience de comparution initiale à la Haye (Hollande), a rappelé à la juge présidente, Silvia Fernandez de Gurmendi, les conditions de son arrestation. Pendant l’audition et l’on a pu le remarquer, l’ex-président ivoirien n’a pas fait cas de son épouse Simone, lorsqu’il citait des noms de personnes, victimes des effets collatéraux de son arrestation, le 11 avril 2011. En effet, Gbagbo a eu une compassion pour son ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, décédé lors de ces évènements, son fils Michel et son médecin personnel. Soit celui qu’on appelle communément ‘‘ le Woody de Mama’’ a ignoré sa femme par mépris, soit c’est une simple omission qui pourrait traduire le stress qu’il a voulu cacher. Mais à l’analyse, la première hypothèse semble la plus plausible puisque depuis l’hôtel du Golf, où le couple avait été admis suite à son arrestation, il avait refusé que sa femme Simone parte avec lui à Korhogo. Son vœu a été exaucé et il a pris le chemin de Korhogo et elle la route d’Odienné. Selon des indiscrétions, Laurent Gbagbo après son arrestation avait une rage contre son épouse à qui il attribuerait sa mésaventure. Confiant même à des personnes à Korhogo que dans la vie, il faudrait savoir choisir son épouse. Cette première comparution à la Cpi a donc mis à nue ‘‘ le divorce’’ entre les deux individus. Il est clair, à la lumière de ce qui s’est passé hier, que l’ex-Chef d’Etat ivoirien en veut à Simone. Sinon, une personne avec laquelle l’on n’a passé le plus clair de son temps, une personne qui a partagé sa vie syndicale et sa vie conjugale ne saurait être royalement ignorée. Mais, même pas un petit mot de compassion pour Simone qui le 11 avril 2011 a été aussi arrêtée dans les mêmes conditions que son mari et qui était avec lui dans le bunker de la résidence de Cocody. Ce comportement de Gbagbo est à n’en point douter, la face visible de la crise qui prévaut dans ce couple.
JEA
Gbagbo ignore Simone
Le compte à rebours à commencer pour l’ex-Chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo. Hier, à la Cpi (Cour pénale internationale), Gbagbo, lors de l’audience de comparution initiale à la Haye (Hollande), a rappelé à la juge présidente, Silvia Fernandez de Gurmendi, les conditions de son arrestation. Pendant l’audition et l’on a pu le remarquer, l’ex-président ivoirien n’a pas fait cas de son épouse Simone, lorsqu’il citait des noms de personnes, victimes des effets collatéraux de son arrestation, le 11 avril 2011. En effet, Gbagbo a eu une compassion pour son ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, décédé lors de ces évènements, son fils Michel et son médecin personnel. Soit celui qu’on appelle communément ‘‘ le Woody de Mama’’ a ignoré sa femme par mépris, soit c’est une simple omission qui pourrait traduire le stress qu’il a voulu cacher. Mais à l’analyse, la première hypothèse semble la plus plausible puisque depuis l’hôtel du Golf, où le couple avait été admis suite à son arrestation, il avait refusé que sa femme Simone parte avec lui à Korhogo. Son vœu a été exaucé et il a pris le chemin de Korhogo et elle la route d’Odienné. Selon des indiscrétions, Laurent Gbagbo après son arrestation avait une rage contre son épouse à qui il attribuerait sa mésaventure. Confiant même à des personnes à Korhogo que dans la vie, il faudrait savoir choisir son épouse. Cette première comparution à la Cpi a donc mis à nue ‘‘ le divorce’’ entre les deux individus. Il est clair, à la lumière de ce qui s’est passé hier, que l’ex-Chef d’Etat ivoirien en veut à Simone. Sinon, une personne avec laquelle l’on n’a passé le plus clair de son temps, une personne qui a partagé sa vie syndicale et sa vie conjugale ne saurait être royalement ignorée. Mais, même pas un petit mot de compassion pour Simone qui le 11 avril 2011 a été aussi arrêtée dans les mêmes conditions que son mari et qui était avec lui dans le bunker de la résidence de Cocody. Ce comportement de Gbagbo est à n’en point douter, la face visible de la crise qui prévaut dans ce couple.
JEA