Durant sa première comparution hier, Laurent Gbagbo a royalement ignoré l’ancienne Première dame. Cet oubli n’est pas passé inaperçu vu le rôle de Simone Gbagbo dans le refus de Gbagbo de se plier au verdict des urnes.
Lors de sa première audition devant les juges de la Cpi, Laurent Gbagbo a parlé de tout le monde sauf de son épouse.
« Les forces régulières étaient alors de mon côté. Le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, est décédé sous mes yeux. Mon médecin personnel, le Dr Christophe Blé, a également failli mourir. Mon fils aîné, Michel Gbagbo, actuellement en détention - pourquoi l’a-t-on arrêté si ce n’est parce que je suis son père - a été battu sous mes yeux», a déclaré l’ancien président.
Il a évoqué le cas de son fils qui est interné à Bouna. Il a parlé de Tagro qui a été assassiné devant lui, ce qui est une grossière contrevérité puisque tout le monde a vu sur les images de télévision, Tagro ensanglanté tentant d’expliquer ce qui lui est arrivé. En ce moment précis, Gbagbo était entre les mains des forces républicaines, il ne pouvait pas voir Tagro. C’est à la Pisam ou en partance pour cet hôpital que Tagro a rendu l’âme. L’ancien ministre de l’Intérieur n’est pas mort sous les yeux de Gbagbo. Faux et archi faux. Bref, Gbagbo a abondamment parlé de lui-même et de ses conditions d’arrestation et de détention.
Seulement, l’ancien président a royalement ignoré celle qui partageait sa vie et l’a poussé droit dans le mur ; celle qui organisait les prières et faisait croire au président que l’Eternel des armées veillait sur le pouvoir frontiste. L’on se souvient que le 13 avril au moment où Laurent Gbagbo devait être envoyé à Korhogo, il a catégoriquement refusé d’aller avec Simone qui a pourtant partagé les souffrances du bunker présidentiel avec lui.
Qui n’a pas lu ces confidences de Gbagbo rapportées par notre confrère Jeune Afrique au lendemain de son transfert à Korhogo : « Chers amis, sachez choisir votre épouse ». Ceci explique-t-il cela ?
Traoré M. Ahmed
Lors de sa première audition devant les juges de la Cpi, Laurent Gbagbo a parlé de tout le monde sauf de son épouse.
« Les forces régulières étaient alors de mon côté. Le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, est décédé sous mes yeux. Mon médecin personnel, le Dr Christophe Blé, a également failli mourir. Mon fils aîné, Michel Gbagbo, actuellement en détention - pourquoi l’a-t-on arrêté si ce n’est parce que je suis son père - a été battu sous mes yeux», a déclaré l’ancien président.
Il a évoqué le cas de son fils qui est interné à Bouna. Il a parlé de Tagro qui a été assassiné devant lui, ce qui est une grossière contrevérité puisque tout le monde a vu sur les images de télévision, Tagro ensanglanté tentant d’expliquer ce qui lui est arrivé. En ce moment précis, Gbagbo était entre les mains des forces républicaines, il ne pouvait pas voir Tagro. C’est à la Pisam ou en partance pour cet hôpital que Tagro a rendu l’âme. L’ancien ministre de l’Intérieur n’est pas mort sous les yeux de Gbagbo. Faux et archi faux. Bref, Gbagbo a abondamment parlé de lui-même et de ses conditions d’arrestation et de détention.
Seulement, l’ancien président a royalement ignoré celle qui partageait sa vie et l’a poussé droit dans le mur ; celle qui organisait les prières et faisait croire au président que l’Eternel des armées veillait sur le pouvoir frontiste. L’on se souvient que le 13 avril au moment où Laurent Gbagbo devait être envoyé à Korhogo, il a catégoriquement refusé d’aller avec Simone qui a pourtant partagé les souffrances du bunker présidentiel avec lui.
Qui n’a pas lu ces confidences de Gbagbo rapportées par notre confrère Jeune Afrique au lendemain de son transfert à Korhogo : « Chers amis, sachez choisir votre épouse ». Ceci explique-t-il cela ?
Traoré M. Ahmed