Une quinzaine de candidats issus du parti de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, mais se présentant en "indépendants", ont annoncé mardi leur retrait des élections législatives de dimanche, pour ne pas cautionner la mise en place d`un "pouvoir dictatorial".
Dans un communiqué, 14 candidats "indépendants issus du FPI" (Front populaire ivoirien) expliquent leur retrait par le "refus de la concession" de la part du pouvoir du pré pour instaurer un pouvoir dictatorial".
Ils citent "la déportation" lesident Alassane Ouattara et "la volonté affichée de construire un parti unique, 30 novembre de M. Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis durant la crise post-électorale de 2010-2011.
"Nous nous rendons compte que nous ne servirons que de faire-valoir au pouvoir qui met tout en oeuvre pour sassurer une majorité absolue", ajoutent-ils, appelant leurs partisans à "s`abstenir de tout acte de vote" dimanche.
Selon des sources concordantes, il y aurait au total autour d`une centaine de candidats FPI qui ont bravé le boycott des élections par leur parti pour se présenter en "indépendants".
Cette déclaration intervient dans un climat de grande confusion, après que plusieurs personnalités issues de l`ex-coalition au pouvoir, le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), ont annoncé lundi qu`elles participeraient au scrutin.
Le CNRD, dont le FPI est le pivot, s`était aussitôt désolidarisé de cette initiative qui résultait de discussions entre les intéressés et le gouvernement.
En refusant de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, Laurent Gbagbo avait plongé le pays dans une crise, conclue par deux semaines de guerre, qui a fait quelque 3.000 morts.
tmo/jr
Dans un communiqué, 14 candidats "indépendants issus du FPI" (Front populaire ivoirien) expliquent leur retrait par le "refus de la concession" de la part du pouvoir du pré pour instaurer un pouvoir dictatorial".
Ils citent "la déportation" lesident Alassane Ouattara et "la volonté affichée de construire un parti unique, 30 novembre de M. Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis durant la crise post-électorale de 2010-2011.
"Nous nous rendons compte que nous ne servirons que de faire-valoir au pouvoir qui met tout en oeuvre pour sassurer une majorité absolue", ajoutent-ils, appelant leurs partisans à "s`abstenir de tout acte de vote" dimanche.
Selon des sources concordantes, il y aurait au total autour d`une centaine de candidats FPI qui ont bravé le boycott des élections par leur parti pour se présenter en "indépendants".
Cette déclaration intervient dans un climat de grande confusion, après que plusieurs personnalités issues de l`ex-coalition au pouvoir, le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), ont annoncé lundi qu`elles participeraient au scrutin.
Le CNRD, dont le FPI est le pivot, s`était aussitôt désolidarisé de cette initiative qui résultait de discussions entre les intéressés et le gouvernement.
En refusant de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, Laurent Gbagbo avait plongé le pays dans une crise, conclue par deux semaines de guerre, qui a fait quelque 3.000 morts.
tmo/jr