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Société Publié le mercredi 7 décembre 2011 | Le Temps

Commune de Daloa : Comment les nouvelles autorités tuent les différents travaux

«Rien ne bouge à Daloa. Les rues sont redevenues impraticables. Les travaux débutés par l’ancienne équipe municipale sont tous arrêtés. Les ordures jonchent les rues. Elles ne sont plus ramassées comme par le passé. Les feux tricolores qui faisaient la fierté de la ville n’existent que de nom». Se plaint un chauffeur de taxi dans la cité des antilopes. Il dépeint ainsi, la situation dans laquelle se trouve Daloa depuis quelques mois. Le visiteur qui foule our la première fois, le sol se rend compte de l’état dep dégradation avancée dans lequel la ville est plongée. Dans les quartiers comme Tazibouo 2, Orly, Marais 1 et 2, Huberson 1 et 2, Haoussabougou et Dioulabougou, les rues sont dégradées. Comment sommes-nous arrivés là ? Des personnes avisées de la scène politique de cette cité indiquent que cette situation incombe aux nouvelles autorités. En voulant régler des comptes personnels,ils ont crée cette situation. Ces dernières pointent un doigt accusateur vers le ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko qui a décidé de nommer une nouvelle autorité municipale, comme ça été le cas dans plusieurs autres communes. En effet, dès leur arrivée au pouvoir, les nouvelles autorités, sans aucune raison valable, ont décidé de remplacer tous les maires absents de leur commune quelques soit le motif. Ainsi, à Daloa, Ahmed Bakayoko a nommé un conseiller municipal à la place du maire titulaire. Malheureusement, ce maire nommé et qui n’est qu’un simple intérimaire ne peut engager des dépenses au compte de la municipalité. Parce qu’il n’a pas la fameuse signature du maire titulaire. «Nous n’avons pas de maire. En tout cas, celui qui est là n’a aucun pouvoir de décision. Il ne peut pas licencier, ni embaucher de nouvelles personnes. On n’a l’impression qu’il a les mains liées», lance un agent. Selon lui, c’est ce qui
explique les difficultés actuelles de la commune. Il va plus loin pour dire que, si Daloa vit ce calvaire, c’est à cause du pouvoir central. «Tout est bloqué. Tous les travaux ouverts sont arrêtés. Parce que, le maire intérimaire n’est pas habilité à signer des dossiers engageant la commune. En tout cas, son arrêté de nomination pour diriger les affaires courantes est vide de toute substance», lance un adjoint au maire, sous le couvert de l’anonymat. Ce dernier va plus loin pour dire que depuis sa nomination au mois de juin dernier, tout semble s’arrêter. Il ne peut même pas engager des travaux de réhabilitation de la voirie. «Il ne représente rien», indique un agent au service d’Etat civil. Conséquence : les ordures jonchent les rues. Les feux tricolores se s’allument plus pour une modique somme de 4 millions de Fcfa. Les travaux de construction du Black market sont juste arrêtés depuis la fondation…Plus loin, certains révèlent que le maire intérimaire n’a aucune assise politique dans la commune. A preuve, candidat aux législatives, son dossier a été rejeté au profit de plusieurs autres militants de son parti le Rdr.
Joseph Atoumgbré
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