La gratuité des frais d'inscription dans le Primaire Public décidée n'est par le gouvernement Ivoirien n'est pas appliquée. Des chefs d'établissements, de connivence avec les responsables des Coges continuent de racketter les parents d'élèves. Dans cet entretien, le Directeur de cabinet du Ministre de l'Education Nationale, M.Kabran Assoumou invite les chefs d'établissements à se ressaisir au risque d'être relevé de leur fonction.
Le Patriote : Pourquoi la gratuité des frais d'inscription n'est pas respectée dans le Primaire public ?
Kabran Assoumou : Au niveau du Primaire public, nous disons et nous l'affirmons, les inscriptions sont gratuites. Nous ne demandons absolument rien du tout pour inscrire un élève dans les classes du Primaire. Ce qui nous revient, c'est que dans certaines écoles, les comités de Gestion (Coges) se réunissent et estiment qu'il y a des travaux à réaliser à l'école. Et c'est la réalisation de ces travaux qui nécessitent, disent- ils, les cotisations. C'est ce qui est dangereux. Ce sont des pratiques que nous ne cautionnons pas. Pour qu'un élève ait accès à la classe, on ne doit absolument rien exiger de lui. Cette situation empêche les enfants d'avoir accès à nos établissements parce qu'il y a une levée de cotisations dans tous les sens. Il est inconcevable qu'on administre des taxes aux élèves.
L.P. : Quel sort réservez-vous alors aux chefs d'établissement qui contreviennent à cette décision de gratuité de l'école ?
K A : Des sanctions sont prévues ! Lorsque quelqu'un doit faire des levées de cotisations, il y a toute une série de procédure à respecter. Mais des gestionnaires d'écoles et Coges font lever des cotisations au mépris de cette procédure-là. Si quelqu'un s'adonne à ces pratiques sans un minimum de procédure, bien entendu, il sera purement et simplement relevé de ses fonctions. Ceux qui se feront prendre seront sanctionnés et renvoyés. La rentrée des classes se déroulent chaque année. Et nous disons chaque fois aux chefs d'établissement d'abandonner ces pratiques parce qu'elles empêchent les enfants d'avoir accès à l'école. Et si vous les en empêcher, vous tronquez le temps de travail. Il faut que les enfants soient en classe. Si l'établissement exprime des besoins, l'Inspecteur de l'Enseignement primaire doit être saisi. Et si c'est au secondaire, le Directeur régional de l'Éducation nationale (DREN) doit être informé. Il y a aussi des cas où le cabinet doit être d'abord informé. On ne se lève pas de façon hasardeuse et lever des cotisations à tout bout de champ. Ça ne se fait pas ! Le Ministère de l'Education nationale s'érige contre ces pratiques qui ne font que retarder les inscriptions et le démarrage des cours dans nos différentes écoles.
LP : Les inscriptions en ligne ont suscité également beaucoup de débats. Comment se déroule cette opération?
K A : C'est vrai, il y a eu des débats. Je tiens à préciser que deux cas de figures se présentaient à nous. Le premier, avec une compagnie de téléphonie mobile et la Direction de l'Education nationale d'Abidjan 1. Et le deuxième, avec Celpaid. J'avoue que dans toute innovation, il y a des écueils et des résistances. En réalité, je voulais confesser qu'il y a eu manque de communication autour de ce projet. Il aurait fallu préparer suffisamment les esprits pour que les gens puissent y adhérer facilement. Mais aujourd'hui, ceux qui ont eu accès à ce site ont compris que par le biais de ces inscriptions en ligne, il y a toute une base de données qui est désormais disponible. La communication a peu être manqué, mais le principe est bon. Nous comptons aller le plus loin possible avec cette opération. Nous ne pouvons pas gérer si nous ne maitrisons pas l'effectif des élèves en Côte d'Ivoire. De mon bureau, il m'est possible à partir de mon ordinateur, de connaître le dernier des élèves qui vient de s'inscrire. Cette inscription en ligne nous permettra donc d'être très efficaces et de faire toute sorte de simulation en temps réel. Je rassure la population que c'est une décision qui a été prise en connaissance de cause. Il était bon de rompre avec les anciennes pratiques et de maitriser définitivement l'effectif des élèves de Côte d' Ivoire.
Anzoumana Cissé
Le Patriote : Pourquoi la gratuité des frais d'inscription n'est pas respectée dans le Primaire public ?
Kabran Assoumou : Au niveau du Primaire public, nous disons et nous l'affirmons, les inscriptions sont gratuites. Nous ne demandons absolument rien du tout pour inscrire un élève dans les classes du Primaire. Ce qui nous revient, c'est que dans certaines écoles, les comités de Gestion (Coges) se réunissent et estiment qu'il y a des travaux à réaliser à l'école. Et c'est la réalisation de ces travaux qui nécessitent, disent- ils, les cotisations. C'est ce qui est dangereux. Ce sont des pratiques que nous ne cautionnons pas. Pour qu'un élève ait accès à la classe, on ne doit absolument rien exiger de lui. Cette situation empêche les enfants d'avoir accès à nos établissements parce qu'il y a une levée de cotisations dans tous les sens. Il est inconcevable qu'on administre des taxes aux élèves.
L.P. : Quel sort réservez-vous alors aux chefs d'établissement qui contreviennent à cette décision de gratuité de l'école ?
K A : Des sanctions sont prévues ! Lorsque quelqu'un doit faire des levées de cotisations, il y a toute une série de procédure à respecter. Mais des gestionnaires d'écoles et Coges font lever des cotisations au mépris de cette procédure-là. Si quelqu'un s'adonne à ces pratiques sans un minimum de procédure, bien entendu, il sera purement et simplement relevé de ses fonctions. Ceux qui se feront prendre seront sanctionnés et renvoyés. La rentrée des classes se déroulent chaque année. Et nous disons chaque fois aux chefs d'établissement d'abandonner ces pratiques parce qu'elles empêchent les enfants d'avoir accès à l'école. Et si vous les en empêcher, vous tronquez le temps de travail. Il faut que les enfants soient en classe. Si l'établissement exprime des besoins, l'Inspecteur de l'Enseignement primaire doit être saisi. Et si c'est au secondaire, le Directeur régional de l'Éducation nationale (DREN) doit être informé. Il y a aussi des cas où le cabinet doit être d'abord informé. On ne se lève pas de façon hasardeuse et lever des cotisations à tout bout de champ. Ça ne se fait pas ! Le Ministère de l'Education nationale s'érige contre ces pratiques qui ne font que retarder les inscriptions et le démarrage des cours dans nos différentes écoles.
LP : Les inscriptions en ligne ont suscité également beaucoup de débats. Comment se déroule cette opération?
K A : C'est vrai, il y a eu des débats. Je tiens à préciser que deux cas de figures se présentaient à nous. Le premier, avec une compagnie de téléphonie mobile et la Direction de l'Education nationale d'Abidjan 1. Et le deuxième, avec Celpaid. J'avoue que dans toute innovation, il y a des écueils et des résistances. En réalité, je voulais confesser qu'il y a eu manque de communication autour de ce projet. Il aurait fallu préparer suffisamment les esprits pour que les gens puissent y adhérer facilement. Mais aujourd'hui, ceux qui ont eu accès à ce site ont compris que par le biais de ces inscriptions en ligne, il y a toute une base de données qui est désormais disponible. La communication a peu être manqué, mais le principe est bon. Nous comptons aller le plus loin possible avec cette opération. Nous ne pouvons pas gérer si nous ne maitrisons pas l'effectif des élèves en Côte d'Ivoire. De mon bureau, il m'est possible à partir de mon ordinateur, de connaître le dernier des élèves qui vient de s'inscrire. Cette inscription en ligne nous permettra donc d'être très efficaces et de faire toute sorte de simulation en temps réel. Je rassure la population que c'est une décision qui a été prise en connaissance de cause. Il était bon de rompre avec les anciennes pratiques et de maitriser définitivement l'effectif des élèves de Côte d' Ivoire.
Anzoumana Cissé