Arts Visuels / après18 ans les «Grafolies» : Le SIAPA rassemble les artistes

Le Salon international des arts plastiques d’Abidjan a été lancé le 1er décembre à l’Espace Anoumabo du Palais de la Culture de Treichville, en présence du président de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (Cdvr) Charles Konan Banny et du ministre Koné Bruno qui représentait Maurice Bandama. Le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie a livré de bonnes nouvelles pour la vie du Siapa. «Le gouvernement mettra tout en œuvre pour en faire une œuvre majeure », a dit Koné Bruno qui voit en ladite rencontre culturelle le retour en Côte d’Ivoire des arts visuels. «Le salon marque le retour officiel sur la scène de la Côte d’Ivoire qui redevient une terre fréquentable où il fait bon vivre ; elle devient une nation qui célèbre le beau et l’espoir», a-t-il indiqué. S’il a dit garder bon espoir pour le SIAPA, Koné Bruno a fait savoir qu’il revient aux «acteurs de la scène visuelle de ne pas décevoir».
Le SIAPA qui illustre, selon le parrain Charles Konan Banny, «l’idéal de la diversité culturelle dont la Côte d’Ivoire est porteuse», marque le retour sur la scène continentale du pays après les Grafolies en 1993. Charles Konan Banny tout en rendant hommage à Mme Simone Guirandou, commissaire générale du salon, a témoigné sa reconnaissance aux artistes. «Tout provient de l’esprit, de la création ; l’esprit de création est un don de Dieu. Tous ceux qui ont reçu ce don ont besoin de notre reconnaissance…L’art est par essence universalité. L’art est source de communion et de partage», a-t-il soutenu. Pour lui, le mécénat qui est la façon la plus convaincante de promouvoir l’activité doit être encouragé. Jusqu’au 10 décembre, des artistes d’ici et d’ailleurs exposeront leurs œuvres dans les différentes galeries de la capitale abidjanaise, à Grand-Bassam et Bingerville. A l’occasion, la Galerie Le Lab qui expose sous un autre regard l’artiste Jacobleu, a cédé hier mardi à sa réouverture. La photographie est pour le peintre Jacobleu sa nouvelle façon de s’exprimer. La veille (lundi), à l’Insaac, l’Espagnol Blanco Fernandez Jose Louis a animé une conférence sur le thème : «D’une rive à l’autre, la dérive des symboles dans les productions artistiques en bronze de l’Afrique à l’Europe méridionale».
Koné S