Des armes et encore des armes. L’ancien président ivoirien en a acheté à tout vent. Un important stock est entreposé au Togo. A l’occasion de sa récente visite au Togo, Ouattara en a discuté avec son homologue Faure Gnassingbé.
Un arsenal de Gbagbo découvert au Togo
C’est plus de 800 milliards de Fcfa que Laurent Gbagbo a engloutis dans les armes de destruction massive. Ce sont les estimations des experts militaires. Mais, il est fort possible que cette somme soit sous évaluée vu la quantité sans cesse croissante des armes cachées qu’on découvre après sa chute. 7 mois après sa capture et après les découvertes d’armes au palais présidentiel d’Abidjan et de Yamoussoukro, à l’aéroport de Yamoussoukro, à Bondoukou et un peu partout à l’intérieur du pays, les autorités ivoiriennes viennent d’en découvrir un important stock au Togo. La révélation nous été faite à Lomé par un officier supérieur de l’armée togolaise. Selon lui, c’était l’une des raisons de la visite d’Alassane Ouattara au pays de Faure Gnassingbé. Le président ivoirien est, en effet, allé s’informer sur les armes achetées par l’ancien président stockées dans des entrepôts togolais. Il s’agit, en effet, d’avions et hélicos de combat venus en pièces détachées. Au plus fort de la crise postélectorale, dès que l’ancien président ivoirien a appris que l’Onuci a fait venir des avions de combat MI-24, il a aussitôt commandé des bombardiers venus des pays de l’Est. Cet arsenal devrait descendre en Côte d’Ivoire via l’aéroport de Yamoussoukro. Avant même que la livraison ne soit faite, les forces impartiales ont annoncé le débarquement d’armes de guerre à Yamoussoukro. L’affaire ébruitée, le vendeur d’armes a informé le gouvernement légal de Côte d’Ivoire incarné par Alassane Ouattara et Gbagbo n’a pas pu acquérir les armes achetées. Par ailleurs, le Togo qui a fourni des contingents aux Casques bleus et qui ne voulait pas se faire complice des ravitailleurs du régime Gbagbo en armes lourdes de destruction massive, a fait bloquer toute livraison d’armes à destination d’Abidjan. L’on se souvient que c’est l’ex-gendarme de l’Elysée, Robert Montoya, qui était le principal fournisseur d’armes de Laurent Gbagbo. Cet homme de services (avec un petit ou un grand S) fait dans la “sécurité”. Il vit à Lomé où est basée sa société Sas Togo. Il a été le premier, depuis octobre 2002, à faire le pont entre le régime Gbagbo et les vendeurs d’armes est-européens - pour des hélicoptères de combat, des mortiers, des mitrailleuses, des kalachnikovs, des obus, des roquettes, etc. Montoya dispose à cet effet d’une société de transport, Darkwood Ltd, basée à Gibraltar. Il travaille avec un colonel à la retraite, Daniel Taburiaux, et une petite compagnie aérienne togolaise, Transtel, dirigée par le Belge Jean-Pierre Moraux, un ancien de Rdc.
Traoré M. Ahmed.
Le président Faure va-t-il livrer à la Côte d’Ivoire les hélicoptères de combat achetés par Gbagbo avec l’argent des Ivoiriens ?
Un arsenal de Gbagbo découvert au Togo
C’est plus de 800 milliards de Fcfa que Laurent Gbagbo a engloutis dans les armes de destruction massive. Ce sont les estimations des experts militaires. Mais, il est fort possible que cette somme soit sous évaluée vu la quantité sans cesse croissante des armes cachées qu’on découvre après sa chute. 7 mois après sa capture et après les découvertes d’armes au palais présidentiel d’Abidjan et de Yamoussoukro, à l’aéroport de Yamoussoukro, à Bondoukou et un peu partout à l’intérieur du pays, les autorités ivoiriennes viennent d’en découvrir un important stock au Togo. La révélation nous été faite à Lomé par un officier supérieur de l’armée togolaise. Selon lui, c’était l’une des raisons de la visite d’Alassane Ouattara au pays de Faure Gnassingbé. Le président ivoirien est, en effet, allé s’informer sur les armes achetées par l’ancien président stockées dans des entrepôts togolais. Il s’agit, en effet, d’avions et hélicos de combat venus en pièces détachées. Au plus fort de la crise postélectorale, dès que l’ancien président ivoirien a appris que l’Onuci a fait venir des avions de combat MI-24, il a aussitôt commandé des bombardiers venus des pays de l’Est. Cet arsenal devrait descendre en Côte d’Ivoire via l’aéroport de Yamoussoukro. Avant même que la livraison ne soit faite, les forces impartiales ont annoncé le débarquement d’armes de guerre à Yamoussoukro. L’affaire ébruitée, le vendeur d’armes a informé le gouvernement légal de Côte d’Ivoire incarné par Alassane Ouattara et Gbagbo n’a pas pu acquérir les armes achetées. Par ailleurs, le Togo qui a fourni des contingents aux Casques bleus et qui ne voulait pas se faire complice des ravitailleurs du régime Gbagbo en armes lourdes de destruction massive, a fait bloquer toute livraison d’armes à destination d’Abidjan. L’on se souvient que c’est l’ex-gendarme de l’Elysée, Robert Montoya, qui était le principal fournisseur d’armes de Laurent Gbagbo. Cet homme de services (avec un petit ou un grand S) fait dans la “sécurité”. Il vit à Lomé où est basée sa société Sas Togo. Il a été le premier, depuis octobre 2002, à faire le pont entre le régime Gbagbo et les vendeurs d’armes est-européens - pour des hélicoptères de combat, des mortiers, des mitrailleuses, des kalachnikovs, des obus, des roquettes, etc. Montoya dispose à cet effet d’une société de transport, Darkwood Ltd, basée à Gibraltar. Il travaille avec un colonel à la retraite, Daniel Taburiaux, et une petite compagnie aérienne togolaise, Transtel, dirigée par le Belge Jean-Pierre Moraux, un ancien de Rdc.
Traoré M. Ahmed.
Le président Faure va-t-il livrer à la Côte d’Ivoire les hélicoptères de combat achetés par Gbagbo avec l’argent des Ivoiriens ?