Le général de division Soumaïla Bakayoko rassure la population que la sécurité sera garantie le jour du vote et ordonne aux militaires, gendarmes et policiers d’accomplir leur mission sans considération partisane aucune.
Les sceptiques peuvent être rassurés. Le général de division Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major général (Cemg) des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) demande à la population d’aller voter sereinement le jour du scrutin. « J’aimerais rassurer les citoyens que des dispositions sont prises pour garantir la sécurité lors des élections. La police, la gendarmerie et l’armée sont là pour garantir leur sécurité », a-t-il réitéré, hier, à l’occasion d’une conférence de presse à l’état-major général de l’armée sur le plan de sécurisation des législatives. Il a soutenu que tous ceux qui voudront créer l’insécurité lors de ces élections trouveront la grande muette sur leur chemin. Le Cemg a invité les candidats à ne pas se faire encadrer de militaires pour la campagne. Il a ordonné à ces derniers de garder une stricte neutralité lors de ces élections. « La mission doit s’accomplir sans considération ethnique, religieuse ou politique. Aucun militaire ne doit soutenir un candidat. A partir du moment où nous sommes en tenue, nous sommes des soldats à la disposition de la Nation », a-t-il instruit. « Nous voulons, à la suite de ces élections, laisser l’image d’une armée républicaine, d’une gendarmerie et d’une police dignes de ce nom », a expliqué l’intervenant. « Nous ne permettrons pas que des brebis galeuses qui sont de passage dans nos rangs, salissent l’image des forces républicaines, de la gendarmerie et de la police. Nous sanctionnerons tous ceux qui ne respecteront pas les consignes. Nous irons jusqu’à la radiation pour ceux qui commettront des fautes graves telles que des meurtres », a-t-il prévenu. Le général Soumaïla Bakayoko a révélé que l’opération de sécurisation des législatives baptisée « Phoenix » mobilisera dix mille policiers (premier niveau de sécurité), dix mille gendarmes (second niveau de sécurité), cinq mille militaires (troisième niveau de sécurité) et sept mille soldats onusiens. L’opération, a-t-il commenté, porte ce nom parce que l’armée, à l’instar de cet oiseau de la mythologie grecque qui renaît de ses cendres, veut jouer pleinement son rôle pour le succès du prochain scrutin ; en gagnant le pari de la sécurité. Le Cemg a souligné que le pays a été divisé en dix zones avec dix postes de commandement (Pc) secondaires et un Pc principal basé à Abidjan. Il a souligné que chaque Pc est composé d’officiers de chacune des forces. Le général Bakayoko était assisté des généraux Kouassi Gervais, commandant supérieur de la gendarmerie, Béréna Gnakoudé de l’Onuci, du contrôleur général de la police nationale, Brédou Mbia et du colonel Jaunin, commandant de la Licorne.
Bamba K. Inza
Les sceptiques peuvent être rassurés. Le général de division Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major général (Cemg) des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) demande à la population d’aller voter sereinement le jour du scrutin. « J’aimerais rassurer les citoyens que des dispositions sont prises pour garantir la sécurité lors des élections. La police, la gendarmerie et l’armée sont là pour garantir leur sécurité », a-t-il réitéré, hier, à l’occasion d’une conférence de presse à l’état-major général de l’armée sur le plan de sécurisation des législatives. Il a soutenu que tous ceux qui voudront créer l’insécurité lors de ces élections trouveront la grande muette sur leur chemin. Le Cemg a invité les candidats à ne pas se faire encadrer de militaires pour la campagne. Il a ordonné à ces derniers de garder une stricte neutralité lors de ces élections. « La mission doit s’accomplir sans considération ethnique, religieuse ou politique. Aucun militaire ne doit soutenir un candidat. A partir du moment où nous sommes en tenue, nous sommes des soldats à la disposition de la Nation », a-t-il instruit. « Nous voulons, à la suite de ces élections, laisser l’image d’une armée républicaine, d’une gendarmerie et d’une police dignes de ce nom », a expliqué l’intervenant. « Nous ne permettrons pas que des brebis galeuses qui sont de passage dans nos rangs, salissent l’image des forces républicaines, de la gendarmerie et de la police. Nous sanctionnerons tous ceux qui ne respecteront pas les consignes. Nous irons jusqu’à la radiation pour ceux qui commettront des fautes graves telles que des meurtres », a-t-il prévenu. Le général Soumaïla Bakayoko a révélé que l’opération de sécurisation des législatives baptisée « Phoenix » mobilisera dix mille policiers (premier niveau de sécurité), dix mille gendarmes (second niveau de sécurité), cinq mille militaires (troisième niveau de sécurité) et sept mille soldats onusiens. L’opération, a-t-il commenté, porte ce nom parce que l’armée, à l’instar de cet oiseau de la mythologie grecque qui renaît de ses cendres, veut jouer pleinement son rôle pour le succès du prochain scrutin ; en gagnant le pari de la sécurité. Le Cemg a souligné que le pays a été divisé en dix zones avec dix postes de commandement (Pc) secondaires et un Pc principal basé à Abidjan. Il a souligné que chaque Pc est composé d’officiers de chacune des forces. Le général Bakayoko était assisté des généraux Kouassi Gervais, commandant supérieur de la gendarmerie, Béréna Gnakoudé de l’Onuci, du contrôleur général de la police nationale, Brédou Mbia et du colonel Jaunin, commandant de la Licorne.
Bamba K. Inza
