Seize candidats indépendants sur les 38 qui se présentent sous la bannière du Front populaire ivoirien (Fpi) se retirent de l’élection législative. Face à la presse, ils ont déclaré avoir tenté de récupérer, en vain, leurs dossiers de la Commission électorale indépendante.
Bernard Yoan, cadre du Front populaire ivoirien (Fpi), a indiqué, hier, au nom de 15 autres de ses ‘’camarades‘’, candidats indépendants, qu’ils se retirent de la course électorale. « Nous exprimons notre refus de cautionner l’avènement d’un parti unique. Nous refusons de légitimer un pouvoir anti-démocratique, enclin à l’exclusion et affirmons dès lors notre retrait des élections législatives du 11 décembre 2011, en tant qu’indépendants », a-t-il indiqué. C’était au cours de la conférence de presse qu’il a animé au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd). Selon lui, ce sont 38 candidats indépendants ‘’frontistes‘’ qui s’étaient présentés pour les législatives. La moitié de ce lot se retire pour protester contre le régime qui a « décidé, dit-il, de rester dans sa logique de s’arroger l’entièreté du pouvoir, en refusant toute concession ». Aussi, les partisans de l’ancien président disent manifester contre « la déportation de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (Cpi)». Les 16 anciens candidats n’ont pu récupérer leurs dossiers à la Commission électorale indépendante (Cei), à en croire leur porte-parole. « Les obstacles faits par cette institution sont destinés à créditer l’idée d’une élection qui inclut des membres de l’opposition, pourtant il n’en est rien », s’est-il plaint. Bernard Yoan rappelle que les contrevenants aux consignes de la direction du parti seront sanctionnés des mesures annoncées par celle-ci. Elle avait prévenu qu’elle suspendrait tous les indépendants qui se méprennent de son mot d’ordre de boycott de la députation.
S.T.C. (stagiaire)
Bernard Yoan, cadre du Front populaire ivoirien (Fpi), a indiqué, hier, au nom de 15 autres de ses ‘’camarades‘’, candidats indépendants, qu’ils se retirent de la course électorale. « Nous exprimons notre refus de cautionner l’avènement d’un parti unique. Nous refusons de légitimer un pouvoir anti-démocratique, enclin à l’exclusion et affirmons dès lors notre retrait des élections législatives du 11 décembre 2011, en tant qu’indépendants », a-t-il indiqué. C’était au cours de la conférence de presse qu’il a animé au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd). Selon lui, ce sont 38 candidats indépendants ‘’frontistes‘’ qui s’étaient présentés pour les législatives. La moitié de ce lot se retire pour protester contre le régime qui a « décidé, dit-il, de rester dans sa logique de s’arroger l’entièreté du pouvoir, en refusant toute concession ». Aussi, les partisans de l’ancien président disent manifester contre « la déportation de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (Cpi)». Les 16 anciens candidats n’ont pu récupérer leurs dossiers à la Commission électorale indépendante (Cei), à en croire leur porte-parole. « Les obstacles faits par cette institution sont destinés à créditer l’idée d’une élection qui inclut des membres de l’opposition, pourtant il n’en est rien », s’est-il plaint. Bernard Yoan rappelle que les contrevenants aux consignes de la direction du parti seront sanctionnés des mesures annoncées par celle-ci. Elle avait prévenu qu’elle suspendrait tous les indépendants qui se méprennent de son mot d’ordre de boycott de la députation.
S.T.C. (stagiaire)