Malgré le sourire qui illumine son visage, hier, face à la presse, Léon Konan Koffi, candidat indépendant aux législatives, dans la commune du Plateau, dit être inquiet. « Il est inconcevable que des personnes tapies dans l’ombre soient un danger pour les électeurs », a-t-il regretté, lors d’une conférence. Soixante-douze heures après l’ouverture de la campagne, vendredi dernier, à 00 h 01mn, il observe que les populations ne sont pas en sécurité parce qu’elles ont été menacées. Mais, la sérénité devrait revenir chez elles après la sensibilisation des uns et des autres, selon lui. Ainsi, «l’intimidation » qu’il a notée de samedi à mardi, ne devrait plus retenir les habitants du Plateau de soutenir leurs choix. Pour les intéresser, il développe trois axes de campagne. La santé, l’hygiène-salubrité et le diagnostic de l’emploi. Ce mercredi, une équipe médicale offre des bilans de santé aux électeurs. Le candidat va curer caniveaux et balayer les rues de la commune. Et les jours à venir, il engage un des échanges avec des associations de jeunes. Léon K. Koffi compte les sensibiliser à produire des projets d’emplois. A terme, ils devraient pouvoir rédiger un livre blanc de l’emploi. Toujours au titre des rencontres, le prétendant à l’hémicycle a partagé du garba (mets local) avec les ‘’djosseurs de nama‘’ (débrouillards dans les parkings). Le candidat a intéressé ses compagnons d’un jour à sa politique d’auto-insertion. Il faut un encadrement à ces jeunes qu’il a connus depuis 1998 qu’il travaille, préconise l’ancien conseiller spécial de primature. Outre une micro-assurance, il veut amener les ‘’djosseurs‘’ à épargner en ouvrant des comptes bancaires et à investir pour ne plus être des cas sociaux.
B.I.
B.I.