Le maire de la commune d’Attécoubé postule à la députation. Mais là où le bât blesse, c’est qu’il se présente en indépendant et non sous la bannière du Pdci-Rda, son parti de toujours. Il s’explique…
Quels commentaires faites-vous du retour du Cnrd dans la course aux législatives 2011 ?
Comme tout le monde, j’ai appris que les pro-Gbagbo ont décidé de revenir dans la course. Tant mieux !
Comment expliquez-vous l’indifférence des populations par rapport à ces législatives ?
Ah non ! Ce n’est pas le cas à Attécoubé. Au contraire, il y a une mobilisation exceptionnelle des populations. Il faut dissocier la campagne elle-même de l’ambiance de la campagne, de l’animation populaire. En ce qui me concerne, la campagne bat son plein et mes populations sont mobilisées. Je suis candidat et la population d’Attécoubé tient à exprimer ses préoccupations.
Quelle est votre stratégie de campagne à Attécoubé. A l’ancienne avec les meetings ou le porte-à-porte ?
Nous avons privilégié comme par le passé une approche de proximité car nous sommes avant tout en contact avec les populations et nous connaissons leurs difficultés quotidiennes. Nous sommes donc restés fidèles à notre démarche de participation citoyenne. Nous rencontrons les électeurs partout. Il y aura certainement des meetings mais nous privilégions le contact.
Vous êtes déjà maire de la commune d’Attécoubé. Qu’allez-vous chercher encore à l’hémicycle ?
(Rires) Il faut faire attention. Ce sont des fonctions différentes. Notre pays sort d’une crise profonde. Il s’agira pour nous de reconstruire socialement tous les biens de la commune pour redonner à la Côte d’Ivoire sa colonne vertébrale. Les lois et les initiatives de lois constitueront le socle de notre réconciliation et de notre volonté de vivre ensemble. L’autre fonction du député est qu’il doit être actif car les enjeux de la reconstruction matérielle et économique sont devenus nombreux. Il deviendra un agent de réconciliation mais aussi un agent de développement. Il y a une loi votée chaque année, celle des finances, qui structure la vie sociale et la vie économique. C’est à travers elle que se dessine la matrice opérationnelle de l’action gouvernementale. Le député a un rôle structurant dans la vie de la nation. On sort du cadre local. Et nous avons l’expérience des doléances des populations que nous saurons formater comme projets de lois ou comme initiatives ou simplement des propositions pertinentes à l’endroit du gouvernement. Il y a une corrélation dynamique entre la fonction de maire et celle de député.
Vous attaquez les législatives en indépendant. Pourquoi ?
Ce sont les soubresauts de la vie politique. J’ai été victime d’une imposture.
Que voulez-vous dire ?
Le moment venu, je donnerai de plus amples détails.
Nous insistons…
Nous sommes là pour montrer que le poste de député est un poste de représentation des populations et non pas un poste d’une nomination politique. Nos populations diront leur mot le 11 décembre. Je ne me fais aucun souci là-dessus.
Sans le parapluie du Pdci-Rda, croyez-vous pouvoir remporter la bataille du 11 décembre ?
Un parti n’existe que par l’incarnation de ses animateurs sur le terrain. Sinon le parti n’est pas en lui-même une force. Ce sont les hommes qui l’animent qui en sont l’incarnation. Je suis un militant du Pdci. J’ai été le porte-flambeau du Rhdp comme directeur de campagne du président Alassane Ouattara. Nous ne pouvons pas baisser les bras au moment où la population a besoin d’être bien représentée au parlement. Ce n’est pas une question politique et les populations ne sont pas dupes.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Quels commentaires faites-vous du retour du Cnrd dans la course aux législatives 2011 ?
Comme tout le monde, j’ai appris que les pro-Gbagbo ont décidé de revenir dans la course. Tant mieux !
Comment expliquez-vous l’indifférence des populations par rapport à ces législatives ?
Ah non ! Ce n’est pas le cas à Attécoubé. Au contraire, il y a une mobilisation exceptionnelle des populations. Il faut dissocier la campagne elle-même de l’ambiance de la campagne, de l’animation populaire. En ce qui me concerne, la campagne bat son plein et mes populations sont mobilisées. Je suis candidat et la population d’Attécoubé tient à exprimer ses préoccupations.
Quelle est votre stratégie de campagne à Attécoubé. A l’ancienne avec les meetings ou le porte-à-porte ?
Nous avons privilégié comme par le passé une approche de proximité car nous sommes avant tout en contact avec les populations et nous connaissons leurs difficultés quotidiennes. Nous sommes donc restés fidèles à notre démarche de participation citoyenne. Nous rencontrons les électeurs partout. Il y aura certainement des meetings mais nous privilégions le contact.
Vous êtes déjà maire de la commune d’Attécoubé. Qu’allez-vous chercher encore à l’hémicycle ?
(Rires) Il faut faire attention. Ce sont des fonctions différentes. Notre pays sort d’une crise profonde. Il s’agira pour nous de reconstruire socialement tous les biens de la commune pour redonner à la Côte d’Ivoire sa colonne vertébrale. Les lois et les initiatives de lois constitueront le socle de notre réconciliation et de notre volonté de vivre ensemble. L’autre fonction du député est qu’il doit être actif car les enjeux de la reconstruction matérielle et économique sont devenus nombreux. Il deviendra un agent de réconciliation mais aussi un agent de développement. Il y a une loi votée chaque année, celle des finances, qui structure la vie sociale et la vie économique. C’est à travers elle que se dessine la matrice opérationnelle de l’action gouvernementale. Le député a un rôle structurant dans la vie de la nation. On sort du cadre local. Et nous avons l’expérience des doléances des populations que nous saurons formater comme projets de lois ou comme initiatives ou simplement des propositions pertinentes à l’endroit du gouvernement. Il y a une corrélation dynamique entre la fonction de maire et celle de député.
Vous attaquez les législatives en indépendant. Pourquoi ?
Ce sont les soubresauts de la vie politique. J’ai été victime d’une imposture.
Que voulez-vous dire ?
Le moment venu, je donnerai de plus amples détails.
Nous insistons…
Nous sommes là pour montrer que le poste de député est un poste de représentation des populations et non pas un poste d’une nomination politique. Nos populations diront leur mot le 11 décembre. Je ne me fais aucun souci là-dessus.
Sans le parapluie du Pdci-Rda, croyez-vous pouvoir remporter la bataille du 11 décembre ?
Un parti n’existe que par l’incarnation de ses animateurs sur le terrain. Sinon le parti n’est pas en lui-même une force. Ce sont les hommes qui l’animent qui en sont l’incarnation. Je suis un militant du Pdci. J’ai été le porte-flambeau du Rhdp comme directeur de campagne du président Alassane Ouattara. Nous ne pouvons pas baisser les bras au moment où la population a besoin d’être bien représentée au parlement. Ce n’est pas une question politique et les populations ne sont pas dupes.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo