Les populations de la ville de Grand-Lahou sont encore sous le choc. Hier, elles ont vécu des moments d’enfer avec l’explosion d’une roquette dans une cour commune au quartier ‘’Faragoro’’. Le Bilan de l’éclatement de l’obus est lourd : trois personnes dont deux femmes et un homme ont été tués sur le coup, pendant que deux autres (des femmes) ont été mortellement atteintes par les éclats d’obus. Selon une source sur place, c’est la tristesse et la consternation dans la demeure qui a été le théâtre de l’incident. Du sang partout, les portes et fenêtres des maisons emportées par les éclats, le décor, selon notre interlocuteur est désolant. Mais d’où est venu le tir mortel? C’est la grande question que tout le monde se pose à Grand-Lahou. En effet, le tir qui a semé la mort aurait une origine mystérieuse, vu que personne ne peut dire avec précision sa provenance. Qui a tiré? Dans quelle position était-t-il?, les interrogations se multiplient sans jamais trouver des éléments de réponse. Certains pensent, que l’arme de guerre était sans nul doute cachée dans un coin de la cour et a cédé à la chaleur. Pendant que d’autres estiment que l’acte vient d’un criminel qui a réussi à se camoufler après le forfait. Les débats autour de l’incident sont multiformes et chacun y va de son commentaire. Selon nos sources, la police, la gendarmerie et l’armée se sont déployées sur les lieux de l’accident afin de procéder à un ratissage du périmètre. Mais aucun suspect n’a été vu. Après le constat d’usage, certainement qu’une enquête sera engagée pour élucider les circonstances de l’explosions mortelle, qui demeurent encore floues. En attendant, la peur s’est réinstallée au sein de la population, qui a encore en mémoire les affres de la crise postélectorale et surtout le passage mortel dans la ville des mercenaires libérien dans leur fuite vers leur pays. C’est le lieu d’interpeller les autorités en charge de la sécurité des ivoiriens sur le danger que court les populations avec la circulation des armes de guerre.
LO
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