Le département d’Abengourou produit à lui seul 80.000 tonnes de cacao. Malheureusement, 50.000 tonnes se retrouvent chaque année au Ghana par la faute de certains producteurs individuels, coopératives et pisteurs. Cette quantité qui traverse la frontière fait perdre plus de 10 milliards FCFA à la Côte d`Ivoire. Cette information a été livrée à Diangobo et à Niablé, le jeudi 1er décembre dernier, par Fadi Ouattara, préfet du département d’Abengourou. C’était à l’occasion de la 7ème étape de la tournée de sensibilisation qu’il entreprend depuis le 25 novembre dernier afin d’éradiquer le trafic illicite du cacao vers le Ghana. Au cours de ces différentes avec les producteurs, responsables de coopératives, Fadi Ouattara n’a pas pris de gant pour indexer les producteurs individuels et certaines coopératives qui s’adonnent à ce trafic. Selon lui, si les 50.000 tonnes ne partent pas au Ghana, l’Etat de Côte d`Ivoire gagne plus de 10 milliards FCFA. C’est pourquoi il a demandé aux uns et aux autres d’arrêter le trafic du cacao. « Cet argent que perd la Côte d`Ivoire pouvait servir à reprofiler les routes, à construire des châteaux d’eau, des centres de santé ; en clair à développer la Côte d`Ivoire. Vraiment, il faut arrêter cette pratique » a-t-il recommandé.
Pour permettre aux forces républicaines de Côte d`Ivoire basées à Abengourou d’être efficaces sur le terrain, le préfet a souhaité le renforcement des barrages afin d’empêcher toute sortie de cacao vers le Ghana. Pour se faire, des pistes ont été bien identifiées. Il s’agit notamment des pistes Niablé – Diangobo ; Niablé – Abronamoué, Toumtoum – Mamproussi et Camp. « Nous ne voulons plus entendre parler de fuite de cacao vers le Ghana. Car la loi 94-497 du 06 septembre 1994 s’applique aussi aux FRCI » a-t-il souligné.
Marcelline Boneton
Pour permettre aux forces républicaines de Côte d`Ivoire basées à Abengourou d’être efficaces sur le terrain, le préfet a souhaité le renforcement des barrages afin d’empêcher toute sortie de cacao vers le Ghana. Pour se faire, des pistes ont été bien identifiées. Il s’agit notamment des pistes Niablé – Diangobo ; Niablé – Abronamoué, Toumtoum – Mamproussi et Camp. « Nous ne voulons plus entendre parler de fuite de cacao vers le Ghana. Car la loi 94-497 du 06 septembre 1994 s’applique aussi aux FRCI » a-t-il souligné.
Marcelline Boneton