Les grandes surfaces et autres centres commerciaux se préparent activement pour les fêtes de fin d’année. Et les tout-petits doivent s’attendre à des innovations merveilleuses.
Les fêtes de fin d’année approchent et les grandes surfaces ne veulent plus perdre de temps. Comme si elles s’étaient passées le mot, elles annoncent déjà chacune de son côté les couleurs. Pour attirer un maximum de clients, ces grands centres commerciaux ont entrepris de grands aménagements à l’intérieur tout comme à l’extérieur de leurs locaux. Guirlandes lumineuses de jour comme de nuit, agrandissement des rayons réservés aux jeux d’enfants, affichage de posters géants, bref, ils ne semblent rien négliger pour attaquer de plain-pied les festivités marquant la clôture de l’année 2011.
Des innovations !
C’est le constat fait ce mercredi 30 novembre à l’hypermarché Sococe. Cette grande surface s’est refaite en l’espace de quelques jours, une seconde beauté pour captiver parents et enfants. De géants sapins avec des jeux de lumière multicolores et autres décorations, la musique distillée soft, des hôtesses bien vêtues swinguent pour capter l’attention de tous, un décor qui plonge les clients dans l’ambiance de fête sont autant d’atours divers de célébration. Outre les jouets traditionnels (vélos, poupées, voitures,…) dont l’achalandage a commencé, les responsables de cet hypermarché ont décidé d’investir beaucoup plus dans les jouets à caractère éducatif ou instructif (……). Pour ces types de jeux, les prix varieront entre 2.000 et 250.000 Fcfa, fait remarquer Touré B., responsable commercial à Sococe. «Nous avons décidé de préparer très rapidement les fêtes de fin d’année pour aider les clients et surtout les gamins à oublier le traumatisme de la crise que le pays vient de traverser. C’est pourquoi, nous allons offrir une gamme variée de jouets à caractère instructif à des prix abordables», argumente-t-il. Mais eu égard aux effets de la crise sur le pouvoir d’achat des ménages, poursuit M.Touré, sa structure entend limiter ses commandes pour éviter la mévente. A Cap sud également situé en bordure du boulevard Valéry Giscard d’Estaing à Marcory, le décor est quasiment le même. Mais, ici, une affiche géante placarde les façades donnant un avant-goût des fêtes à venir aux nombreux visiteurs ou clients. A l’intérieur, des assistants-jouets (des agents) guident les clients dans le choix de leurs articles. «Je viens voir ce que je peux offrir à mes enfants comme jouets de société (poupées, voitures…)», a indiqué Awa Kéita, une cliente. Mohamed Essaid, opérateur économique, venu avec son fils de trois ans environ, estime que les prix sont abordables contrairement à l’année dernière. «Je veux offrir des jouets à mon fils. Mais pour l’instant, je suis venu voir si la tendance est acceptable au niveau des prix. Je reviendrai donc vers le 20 du mois pour l’achat de cadeaux. Sinon, si je le fais maintenant, mon fils risque d’abîmer son jouet», explique-t-il. En effet, une chose frappe à vue d’œil à Cap sud, c’est que les jouets de type pistolet ou autres armes sont invisibles des rayons. Selon François Abo, responsable section dans ce supermarché, c’est une option qu’a choisie sa structure pour ne pas rappeler les souvenirs de la guerre aux tout-petits. «Depuis quelques années, nous limitons les stocks à ce niveau. Et cette année, il n’y aura véritablement pas de jouets sous forme d’arme», précise-t-il. En face, c’est-à-dire, à Orca déco, autre commerce, comme innovation, c’est une grande salle qui a été aménagée au 1er étage pour accueillir les parents et leurs enfants. Cet espace comprend une buvette pour agrémenter les visites des clients. Au dire d’Abbas Abdul Ghani, l’un des responsables d’Orca, un père Noël et des artistes vont égayer les enfants pendant la période des fêtes. Au rez-de-chaussée, les articles sont achalandés dans les différents rayons. Ici, les prix varient entre 2000 et 500.000 Fcfa en fonction du type de jouet.
L’inquiétude des parents
De plus, ce centre commercial propose aussi des décorations intérieures et extérieures pour les fêtes. Très optimiste, M. Ghani a espoir que, d’ici quelques jours, sa structure sera prise d’assaut par de nombreux clients. «Nous ne sommes qu’au début et nous avons pris toutes nos dispositions pour préparer l’arrivée des clients. Nous sommes convaincus qu’avec nos nouvelles offres, nous serons envahis dans quelques semaines», soutient-il. Pour le moment, certains parents sont encore dans le dilemme. D’autant qu’ils n’ont pas encore fini avec les problèmes liés à la rentrée des classes. «A cause des effets de la crise postélectorale, la rentrée scolaire prévue pour octobre n’a été effective pour de nombreux enfants qu’au mois de novembre. Et c’est une période pendant laquelle nous dépensons sans compter! Donc pour les fêtes, j’hésite encore en ce qui concerne l’achat de cadeaux », souligne Apollinaire N., fonctionnaire, père de 7 enfants. Selon lui, c’est seulement les tout-petits (au nombre de deux) qui seront privilégiés.
F.S (stagiaire)
Les fêtes de fin d’année approchent et les grandes surfaces ne veulent plus perdre de temps. Comme si elles s’étaient passées le mot, elles annoncent déjà chacune de son côté les couleurs. Pour attirer un maximum de clients, ces grands centres commerciaux ont entrepris de grands aménagements à l’intérieur tout comme à l’extérieur de leurs locaux. Guirlandes lumineuses de jour comme de nuit, agrandissement des rayons réservés aux jeux d’enfants, affichage de posters géants, bref, ils ne semblent rien négliger pour attaquer de plain-pied les festivités marquant la clôture de l’année 2011.
Des innovations !
C’est le constat fait ce mercredi 30 novembre à l’hypermarché Sococe. Cette grande surface s’est refaite en l’espace de quelques jours, une seconde beauté pour captiver parents et enfants. De géants sapins avec des jeux de lumière multicolores et autres décorations, la musique distillée soft, des hôtesses bien vêtues swinguent pour capter l’attention de tous, un décor qui plonge les clients dans l’ambiance de fête sont autant d’atours divers de célébration. Outre les jouets traditionnels (vélos, poupées, voitures,…) dont l’achalandage a commencé, les responsables de cet hypermarché ont décidé d’investir beaucoup plus dans les jouets à caractère éducatif ou instructif (……). Pour ces types de jeux, les prix varieront entre 2.000 et 250.000 Fcfa, fait remarquer Touré B., responsable commercial à Sococe. «Nous avons décidé de préparer très rapidement les fêtes de fin d’année pour aider les clients et surtout les gamins à oublier le traumatisme de la crise que le pays vient de traverser. C’est pourquoi, nous allons offrir une gamme variée de jouets à caractère instructif à des prix abordables», argumente-t-il. Mais eu égard aux effets de la crise sur le pouvoir d’achat des ménages, poursuit M.Touré, sa structure entend limiter ses commandes pour éviter la mévente. A Cap sud également situé en bordure du boulevard Valéry Giscard d’Estaing à Marcory, le décor est quasiment le même. Mais, ici, une affiche géante placarde les façades donnant un avant-goût des fêtes à venir aux nombreux visiteurs ou clients. A l’intérieur, des assistants-jouets (des agents) guident les clients dans le choix de leurs articles. «Je viens voir ce que je peux offrir à mes enfants comme jouets de société (poupées, voitures…)», a indiqué Awa Kéita, une cliente. Mohamed Essaid, opérateur économique, venu avec son fils de trois ans environ, estime que les prix sont abordables contrairement à l’année dernière. «Je veux offrir des jouets à mon fils. Mais pour l’instant, je suis venu voir si la tendance est acceptable au niveau des prix. Je reviendrai donc vers le 20 du mois pour l’achat de cadeaux. Sinon, si je le fais maintenant, mon fils risque d’abîmer son jouet», explique-t-il. En effet, une chose frappe à vue d’œil à Cap sud, c’est que les jouets de type pistolet ou autres armes sont invisibles des rayons. Selon François Abo, responsable section dans ce supermarché, c’est une option qu’a choisie sa structure pour ne pas rappeler les souvenirs de la guerre aux tout-petits. «Depuis quelques années, nous limitons les stocks à ce niveau. Et cette année, il n’y aura véritablement pas de jouets sous forme d’arme», précise-t-il. En face, c’est-à-dire, à Orca déco, autre commerce, comme innovation, c’est une grande salle qui a été aménagée au 1er étage pour accueillir les parents et leurs enfants. Cet espace comprend une buvette pour agrémenter les visites des clients. Au dire d’Abbas Abdul Ghani, l’un des responsables d’Orca, un père Noël et des artistes vont égayer les enfants pendant la période des fêtes. Au rez-de-chaussée, les articles sont achalandés dans les différents rayons. Ici, les prix varient entre 2000 et 500.000 Fcfa en fonction du type de jouet.
L’inquiétude des parents
De plus, ce centre commercial propose aussi des décorations intérieures et extérieures pour les fêtes. Très optimiste, M. Ghani a espoir que, d’ici quelques jours, sa structure sera prise d’assaut par de nombreux clients. «Nous ne sommes qu’au début et nous avons pris toutes nos dispositions pour préparer l’arrivée des clients. Nous sommes convaincus qu’avec nos nouvelles offres, nous serons envahis dans quelques semaines», soutient-il. Pour le moment, certains parents sont encore dans le dilemme. D’autant qu’ils n’ont pas encore fini avec les problèmes liés à la rentrée des classes. «A cause des effets de la crise postélectorale, la rentrée scolaire prévue pour octobre n’a été effective pour de nombreux enfants qu’au mois de novembre. Et c’est une période pendant laquelle nous dépensons sans compter! Donc pour les fêtes, j’hésite encore en ce qui concerne l’achat de cadeaux », souligne Apollinaire N., fonctionnaire, père de 7 enfants. Selon lui, c’est seulement les tout-petits (au nombre de deux) qui seront privilégiés.
F.S (stagiaire)