Les lampions se sont éteints sur la première édition «Abidjan ville Lumière», mardi 31 janvier 2012, comme voulu par Ouattara 1er. Elle aura duré un mois et 10 jours. Que retenir de cette fête des lumières ? Pas grand chose. Ah que si. Des cars entiers remplis en provenance d’Abobo ou d’Anyama chaque nuit venaient déversés des spectateurs des luminaires. Et d’autres encore à pied d’Abobo-plaque, ou de Yopopougon Wassakara pour Plateau. Ah que c’était beau. Une belle ambiance appréciée à sa juste valeur par le fils de Férké, le premier ministre Guillaume Soro. «Elle aura permis d’émerveiller les Ivoiriens», selon ses propres termes.
Les Ivoiriens ont pu découvrir la « lumière » grâce à la magie de la première dame Dominique Ouattara. Mais un spectacle tout aussi revendiqué par le gouverneur du district d’Abidjan Beugré Mambé que par le maire du Plateau Akossi Benjo. Au lancement officiel de cette opération Dominque Ouattara avait dit qu’elle «participera à la réconciliation des Ivoiriens». Aujourd’hui les Ivoirien se réconcilient en silence sans le savoir.
Et ça c’est le président de la Cdvr, Banny, qui l’a dit. L’histoire de cette opération de charme du gouvernement ivoirien dont la facture devra être endossée par le contribuable ivoirien ressemble à celle d’un alcoolique qui, après s’être enivré de vin et qui, passé de l’état de l’irréel aux multiples problèmes qui l’assaillent, se retrouve une fois la dose passée, sur terre. Il comprend alors que ses problèmes n’ont pas bougé d’un iota. Entre cette opération « ville lumière » et le godet de l’alcoolique, il n’y a donc qu’un pas. Ce qui est sûr « Abidjan ville lumière », aura permis à l’opérateur technique « Sunnu » de se frotter les mains. Quelques dizaines de millions empochés et vive la continuité de la misère des Ivoiriens. On attend « Abidjan ville lumière version 2013 », pour se rattraper.
Eugène Kouadio
Les Ivoiriens ont pu découvrir la « lumière » grâce à la magie de la première dame Dominique Ouattara. Mais un spectacle tout aussi revendiqué par le gouverneur du district d’Abidjan Beugré Mambé que par le maire du Plateau Akossi Benjo. Au lancement officiel de cette opération Dominque Ouattara avait dit qu’elle «participera à la réconciliation des Ivoiriens». Aujourd’hui les Ivoirien se réconcilient en silence sans le savoir.
Et ça c’est le président de la Cdvr, Banny, qui l’a dit. L’histoire de cette opération de charme du gouvernement ivoirien dont la facture devra être endossée par le contribuable ivoirien ressemble à celle d’un alcoolique qui, après s’être enivré de vin et qui, passé de l’état de l’irréel aux multiples problèmes qui l’assaillent, se retrouve une fois la dose passée, sur terre. Il comprend alors que ses problèmes n’ont pas bougé d’un iota. Entre cette opération « ville lumière » et le godet de l’alcoolique, il n’y a donc qu’un pas. Ce qui est sûr « Abidjan ville lumière », aura permis à l’opérateur technique « Sunnu » de se frotter les mains. Quelques dizaines de millions empochés et vive la continuité de la misère des Ivoiriens. On attend « Abidjan ville lumière version 2013 », pour se rattraper.
Eugène Kouadio