Gagnoa – Les populations de Gagnoa, contrairement à l’ambiance de la fête de Noël, sont sorties nombreuses les 30 et le 31 décembre pour d’abord faire leurs courses, et ensuite célébrer le réveillon pour la nouvelle année 2012, en dépit des séquelles de la crise postélectorale et de difficultés économiques.
Gagnoa a connu la fièvre de la Saint Sylvestre avec de chaudes journées de préparation et de célébration du réveillon du nouvel an. Dans le quartier de Garahio, le quartier des "maquis" (gargote) et bars restaurants, les populations sont sorties nombreuses pour une folle nuit de veillée, durant laquelle les jeunes, filles et hommes, se sont défoulés sans retenue sur les pistes de danse et parfois dans la rue.
Les magasins ont été pris d’assaut par les personnes sorties dans les journées du 30 et du 31 décembre faire des courses en préparation de la fête, au point que les voies d’accès au marché et les rues du quartier Commerce ont connu de longs embouteillages.
Les individus rencontrés ont confié, dans leur grande majorité, ne pas avoir les moyens pour faire une véritable fête. Ils disent avoir décidé, tout de même, de célébrer le nouvel an, selon M. Apka Rodrigue, « en raison de l’espoir qu’il suscite et du symbole qu’il représente en tant qu’une année nouvelle venant pour aider à faire oublier la douloureuse année 2011, synonyme de crise postélectorale traumatisante pour les Ivoiriens ».
A côté de cette célébration profane du nouvel an, des veillées de prières ont été organisées dans les temples et les paroisses de la ville, notamment à la paroisse Ste Marie, où une vigile a rassemblé des centaines de jeunes catholiques venus de plusieurs localités du diocèse.
Tous les vœux et les prières pour cette année 2012 sont résumés de ceux du géomètre Konan Bernabé, qui prie pour que « la Côte d’Ivoire retrouve sa stabilité politique et que tous les Ivoiriens se réconcilient ».
Gagnoa a connu la fièvre de la Saint Sylvestre avec de chaudes journées de préparation et de célébration du réveillon du nouvel an. Dans le quartier de Garahio, le quartier des "maquis" (gargote) et bars restaurants, les populations sont sorties nombreuses pour une folle nuit de veillée, durant laquelle les jeunes, filles et hommes, se sont défoulés sans retenue sur les pistes de danse et parfois dans la rue.
Les magasins ont été pris d’assaut par les personnes sorties dans les journées du 30 et du 31 décembre faire des courses en préparation de la fête, au point que les voies d’accès au marché et les rues du quartier Commerce ont connu de longs embouteillages.
Les individus rencontrés ont confié, dans leur grande majorité, ne pas avoir les moyens pour faire une véritable fête. Ils disent avoir décidé, tout de même, de célébrer le nouvel an, selon M. Apka Rodrigue, « en raison de l’espoir qu’il suscite et du symbole qu’il représente en tant qu’une année nouvelle venant pour aider à faire oublier la douloureuse année 2011, synonyme de crise postélectorale traumatisante pour les Ivoiriens ».
A côté de cette célébration profane du nouvel an, des veillées de prières ont été organisées dans les temples et les paroisses de la ville, notamment à la paroisse Ste Marie, où une vigile a rassemblé des centaines de jeunes catholiques venus de plusieurs localités du diocèse.
Tous les vœux et les prières pour cette année 2012 sont résumés de ceux du géomètre Konan Bernabé, qui prie pour que « la Côte d’Ivoire retrouve sa stabilité politique et que tous les Ivoiriens se réconcilient ».