Le candidat indépendant Fpi, Guéhi Brissi Lucas, tient à participer aux législatives à Gagnoa malgré le boycott lancé par son parti.
Le pragmatisme semble gagner certains militants du Fpi qui ne veulent pas lier leur avenir à l’ancien président incarcéré à La Haye. Pour le secrétaire général de l’Assemblée nationale, le Fpi ne doit pas lier son sort à celui de Laurent Gbagbo. Il s’est prononcé sur cette affaire samedi au cours du lancement de sa campagne pour les législatives. «Je suis militant du Fpi et Gbagboïste. Mais j’estime que la vie ne peut pas s’arrêter avec l’arrestation de Gbagbo le 11 avril et son transfèrement le 29 décembre à La Haye », a martelé Guéhi Brissi Lucas.
Le candidat indépendant n’a pas été tendre avec ses camarades qui refusent de voir la réalité en face. « Gagnoa est ville martyre pour rien. Bilan zéro pour le Fpi à Gagnoa. Les collaborateurs de Gbagbo à Gagnoa ne sont que des prédateurs qui ont empêché la ville de Gagnoa de se développer pendant les 10 ans que notre frère Gbagbo a dirigé ce pays. Alors que Gagnoa profite de ce qui lui revient en votant la liste espoir que je conduis », a-t-il affirmé. Le SG de l’Assemblée nationale compare l’attitude de ses camarades à celle de Malcom X et du Révérend Martin Luther King.
« Malcom X voulait la liberté des noirs américains par la violence quand le Révérend Martin Luther King prônait la non-violence pour arriver au même objectif. Finalement c’est la voie de Luther King qui a triomphé. Comme quoi, la violence ne nous mène à rien et ne nous mène nulle part. Barrons donc la route aux marchands de la mort. Que Gagnoa ne tombe pas dans les mains des gens responsables de nos malheurs », a déploré Guéhi Brissi Lucas. Il a par la suite fustigé le comportement de ces frontistes qui veulent que la vie s’arrête parce que Gbagbo est en prison et qui passent de village en village pour traiter les militants Fpi qui sont candidats indépendants de traitres.
« Qu’on ne me fasse pas parler. Ce sont eux-mêmes qui sont à la base de la chute de Laurent Gbagbo. Il n’y a jamais eu de congrès depuis que Gbagbo est arrivé au pouvoir. Même pas une convention pour réorienter la lutte. Qu’on arrête de s’amuser avec la vie des Ivoiriens. Que la direction du Fpi nous respecte. Qu’ils arrêtent de nous distraire parce qu’ils sont en grande partie responsables de la chute de Gbagbo. La direction du parti n’a pas le monopole de l’intelligence.
La direction du Fpi est responsable de nos malheurs. Gbagbo a été trahi jusqu’au plus profond de son être », a-t-il accusé. Il a aussi « déchiré » la liste du Rdr conduite par Louis André Dakoury-Tabley des Forces nouvelles. « Dakoury-Tabley est sur la liste du Rdr. Le voter serait se rendre complice de la guerre et de ses affres que nous avons tous vécue », a fait remarquer « le rebelle » du Fpi.
Nomel Essis
Légende : Guéhi Brissi Lucas est très remonté contre la direction de son parti qui l’accuse de traitrise.
Le pragmatisme semble gagner certains militants du Fpi qui ne veulent pas lier leur avenir à l’ancien président incarcéré à La Haye. Pour le secrétaire général de l’Assemblée nationale, le Fpi ne doit pas lier son sort à celui de Laurent Gbagbo. Il s’est prononcé sur cette affaire samedi au cours du lancement de sa campagne pour les législatives. «Je suis militant du Fpi et Gbagboïste. Mais j’estime que la vie ne peut pas s’arrêter avec l’arrestation de Gbagbo le 11 avril et son transfèrement le 29 décembre à La Haye », a martelé Guéhi Brissi Lucas.
Le candidat indépendant n’a pas été tendre avec ses camarades qui refusent de voir la réalité en face. « Gagnoa est ville martyre pour rien. Bilan zéro pour le Fpi à Gagnoa. Les collaborateurs de Gbagbo à Gagnoa ne sont que des prédateurs qui ont empêché la ville de Gagnoa de se développer pendant les 10 ans que notre frère Gbagbo a dirigé ce pays. Alors que Gagnoa profite de ce qui lui revient en votant la liste espoir que je conduis », a-t-il affirmé. Le SG de l’Assemblée nationale compare l’attitude de ses camarades à celle de Malcom X et du Révérend Martin Luther King.
« Malcom X voulait la liberté des noirs américains par la violence quand le Révérend Martin Luther King prônait la non-violence pour arriver au même objectif. Finalement c’est la voie de Luther King qui a triomphé. Comme quoi, la violence ne nous mène à rien et ne nous mène nulle part. Barrons donc la route aux marchands de la mort. Que Gagnoa ne tombe pas dans les mains des gens responsables de nos malheurs », a déploré Guéhi Brissi Lucas. Il a par la suite fustigé le comportement de ces frontistes qui veulent que la vie s’arrête parce que Gbagbo est en prison et qui passent de village en village pour traiter les militants Fpi qui sont candidats indépendants de traitres.
« Qu’on ne me fasse pas parler. Ce sont eux-mêmes qui sont à la base de la chute de Laurent Gbagbo. Il n’y a jamais eu de congrès depuis que Gbagbo est arrivé au pouvoir. Même pas une convention pour réorienter la lutte. Qu’on arrête de s’amuser avec la vie des Ivoiriens. Que la direction du Fpi nous respecte. Qu’ils arrêtent de nous distraire parce qu’ils sont en grande partie responsables de la chute de Gbagbo. La direction du parti n’a pas le monopole de l’intelligence.
La direction du Fpi est responsable de nos malheurs. Gbagbo a été trahi jusqu’au plus profond de son être », a-t-il accusé. Il a aussi « déchiré » la liste du Rdr conduite par Louis André Dakoury-Tabley des Forces nouvelles. « Dakoury-Tabley est sur la liste du Rdr. Le voter serait se rendre complice de la guerre et de ses affres que nous avons tous vécue », a fait remarquer « le rebelle » du Fpi.
Nomel Essis
Légende : Guéhi Brissi Lucas est très remonté contre la direction de son parti qui l’accuse de traitrise.