Le Front populaire ivoirien (Fpi), parti de l’ex-président Laurent Gbagbo a réaffirmé, hier, son intention de ne pas participer aux élections législatives cette année à condition qu’elles soient reportées. C’était au cours d’une conférence animée par le président par intérim dudit parti, Miaka Oureto, au siège du Cnrd à Cocody. En effet, Miaka Oureto a confirmé la somme de 125 millions Fcfa reçue par son parti dans le cadre du financement des partis politiques et qui pourrait permettre au Fpi de présenter des candidats aux élections législatives. «C’est un tapage qui est fait autour des 125 millions Fcfa pour faire croire que le Fpi a empoché de l’argent et malgré cela, il n’a pas participé aux élections. Mais pour ces élections, les listes sont arrêtées, le processus est clos depuis longtemps, et c’est à deux jours des élections qu’on nous remet cet argent. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? Qu’on aille aux élections ? Dans ce cas, que le scrutin du 11 décembre soit annulé et décalé de deux mois au moins pour nous permettre de confectionner notre liste et on participera aux élections. Il n’y a pas de problème à cela.», a déclaré le président par intérim du Fpi. Non sans rappeler les conditions pour lesquelles cette décision de ne pas participer aux élections avait été prise. «Ces conditions, faut-il le rappeler, sont liées à la sécurité, au retour des exilés et à la libération des détenus, à l’équilibre au sein de la Cei , au découpage électoral, à la révision de la liste électorale…», a-t-il indiqué avant de souligner que nombreuses de ces préoccupations n’ont jusque-là pas été prises en compte par le Gouvernement. En attendant, la direction du Fpi a tenu à réaffirmer sa non-participation au scrutin du 11 décembre avant de fustiger certains de ses cadres engagés dans la course. Pour ce faire, il a appelé les militants du Fpi «à ne pas se sentir concernés par ces élections parce qu’elles ne sont pas inclusives».
Se prononçant sur le transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye, Miaka Oureto a laissé entendre que ce n’est que le début du combat. «Laurent Gbagbo n’est pas mort. Le temps est arrivé pour nous de mener la bataille intellectuelle et juridique. Nous entendons mener cette bataille qui a déjà commencé. Nous allons nous mobiliser pour le soutenir et qu’à partir de lui, il y ait une jurisprudence (…) avec Laurent Gbagbo, vous verrez qu’on peut aller à la Cpi et revenir être Président de la République.», a-t-il soutenu. Tout en annonçant dans les jours à venir une grande mobilisation des partisans de l’ex-président. Miaka Oureto s’est, par ailleurs, consolé à travers le fait que des preuves suffisantes existent pour inculper également ceux qui ont commis des crimes en 2002 et 2004.
Lance Touré
Se prononçant sur le transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye, Miaka Oureto a laissé entendre que ce n’est que le début du combat. «Laurent Gbagbo n’est pas mort. Le temps est arrivé pour nous de mener la bataille intellectuelle et juridique. Nous entendons mener cette bataille qui a déjà commencé. Nous allons nous mobiliser pour le soutenir et qu’à partir de lui, il y ait une jurisprudence (…) avec Laurent Gbagbo, vous verrez qu’on peut aller à la Cpi et revenir être Président de la République.», a-t-il soutenu. Tout en annonçant dans les jours à venir une grande mobilisation des partisans de l’ex-président. Miaka Oureto s’est, par ailleurs, consolé à travers le fait que des preuves suffisantes existent pour inculper également ceux qui ont commis des crimes en 2002 et 2004.
Lance Touré