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Politique Publié le vendredi 9 décembre 2011 | Soir Info

Meeting du Cojep samedi - Martial Yavo (Pdt par intérim) : « Ce que nous préparons…»

Le Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep) organise, samedi 10 décembre 2010, un meeting, le premier du genre pour cette organisation depuis la chute de Laurent Gbagbo. Dans une déclaration signée de son président par intérim, Martial Yavo, dont copie nous est parvenue le jeudi 8 décembre, le Cojep a justifié sa ferme volonté d’organiser ce meeting qui aura lieu à la Place CP1 de Yopougon. «.Notre mouvement, conscient de ce qu’il ne peut y avoir de paix sans réconciliation, veut continuer à mener des actions en vue d’amener les Ivoiriens à cette réconciliation. Malheureusement, l’un des acteurs clé de ce processus, le Président Laurent Gbagbo, a été déporté à La Haye, à la Cpi depuis le mardi 29 Novembre 2011 », a regretté Martial Yavo. C’est donc pour protester contre ce qu’il a qualifié d’injustice faite au président Gbagbo que le Cojep a décidé de se faire entendre. «Nous, militants du Cojep, avons décidé de dire non à la justice des vainqueurs et de mener le combat de la démocratie. Nous allons mobiliser toutes nos bases, tous les Ivoiriens, ce samedi 10 décembre, pour exprimer notre soutien indéfectible au Président Laurent Gbagbo, à Charles Blé Goudé ainsi qu’à tous les prisonniers et exilés », a indiqué le président par intérim du Cojep dans sa déclaration. Pour son premier meeting de ce samedi 10 décembre, la structure fondée par Charles Blé Goudé invite tous les Ivoiriens épris de justice et de paix à prendre part à ce rassemblement de Yopougon. « Le Cojep demande aux Ivoiriens de se mobiliser, de sortir la peur de leur esprit, d’arrêter de pleurer, car Laurent Gbagbo n’est pas mort. La démocratie bien qu’agonisante a besoin de nous pour être réanimée. Ne ratons pas cet autre tournant de l’histoire de notre pays », a déclaré Martial Yavo. Le président par intérim du Cojep estime que la jeunesse ivoirienne n’a pas le droit de trahir. «Nous avons le devoir de mener le combat de notre génération. Nous invitons le pouvoir à faire respecter le jeu de la démocratie en encadrant cette manifestation pacifique. Un pays sans contradiction est un pays ou règne la dictature », a soutenu Martial Yavo.

COULIBALY Vamara
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