Après un silence de travail, Boni Gnahoré signe son retour. “Kumbélé kumbélé”. C’est le nom du futur album de 9 titres qu’il proposera dans un court délai aux mélomanes ivoiriens. Le percussionniste-chanteur et ex-membre du village Ki-Yi qui réside à Strasbourg (France), il y a bientôt trois ans, entend ainsi jouer sa partition dans le processus de réconciliation nationale.
Outre “Kumbélé”, “Gagnoa”, “Hommage à Digli Gbalou”, “Godowéli”, “Mazouma”, “Agogla Lago”, “Sakabazo”, “Abalé” et “Gbahié” figurent sur cet album dont on dit déjà beaucoup de bien dans son entourage, dans l’Hexagone. “L’album est un grand rendez-vous de rythmes, de mélodies et de percussions, où des voix se mêlent à celles d’instruments modernes. Une certaine énergie vitale se dégage de l’œuvre. Cette œuvre est aussi un regard sur le passé musical de notre pays qui a été un grand carrefour musical dans les années 70 et 80. Elle puise puise son inspiration dans le riche patrimoine bété (centre-ouest de la Côte d’Ivoire d’où il est originaire”, assure Patrice Gnadja, son manager national.
Sur cet album de Boni enregistré au studio “Anonéko” (faisons ensemblele), à Givet, une ville de la région des Ardennes (France), Boni Gnahoré a bénéficié de la collaboration de l’excellente Dobet Gnahoré, sa fille ainée. En effet, Dobet en a assuré la direction musicale. Elle a également participé aux chœurs alors que son époux, Colin Laroche de Féline, s’est chargé de la technique du son et des ressources sonores de la guitare et de la basse. Côté percussion, la touche de Jérôme Guié, ex-pensionnaire du Village Ki-Yi installé en Europe, est évidente.
“La Côte d’Ivoire vient de vivre la plus grave crise de son histoire. Les enfants d’un même pays se sont affrontés, les armes à la main, semant la mort et la désolation dans de nombreuses familles. C’est pour juguler ce mauvais sort que Boni Gnahoré veut “se faire entendre", dans le cadre de la réconciliation engagée par les autorités ivoiriennes”, commente Patrice Gnadja. “Il veut réconcilier les Ivoiriens avec la paix, la gaieté et la danse. Il veut le faire de la meilleure façon, à travers la musique, son domaine de prédilection”, insiste le manager national, promettant un grand retour de Kamandjèfor.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
Outre “Kumbélé”, “Gagnoa”, “Hommage à Digli Gbalou”, “Godowéli”, “Mazouma”, “Agogla Lago”, “Sakabazo”, “Abalé” et “Gbahié” figurent sur cet album dont on dit déjà beaucoup de bien dans son entourage, dans l’Hexagone. “L’album est un grand rendez-vous de rythmes, de mélodies et de percussions, où des voix se mêlent à celles d’instruments modernes. Une certaine énergie vitale se dégage de l’œuvre. Cette œuvre est aussi un regard sur le passé musical de notre pays qui a été un grand carrefour musical dans les années 70 et 80. Elle puise puise son inspiration dans le riche patrimoine bété (centre-ouest de la Côte d’Ivoire d’où il est originaire”, assure Patrice Gnadja, son manager national.
Sur cet album de Boni enregistré au studio “Anonéko” (faisons ensemblele), à Givet, une ville de la région des Ardennes (France), Boni Gnahoré a bénéficié de la collaboration de l’excellente Dobet Gnahoré, sa fille ainée. En effet, Dobet en a assuré la direction musicale. Elle a également participé aux chœurs alors que son époux, Colin Laroche de Féline, s’est chargé de la technique du son et des ressources sonores de la guitare et de la basse. Côté percussion, la touche de Jérôme Guié, ex-pensionnaire du Village Ki-Yi installé en Europe, est évidente.
“La Côte d’Ivoire vient de vivre la plus grave crise de son histoire. Les enfants d’un même pays se sont affrontés, les armes à la main, semant la mort et la désolation dans de nombreuses familles. C’est pour juguler ce mauvais sort que Boni Gnahoré veut “se faire entendre", dans le cadre de la réconciliation engagée par les autorités ivoiriennes”, commente Patrice Gnadja. “Il veut réconcilier les Ivoiriens avec la paix, la gaieté et la danse. Il veut le faire de la meilleure façon, à travers la musique, son domaine de prédilection”, insiste le manager national, promettant un grand retour de Kamandjèfor.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr