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Politique Publié le vendredi 9 décembre 2011 | L’expression

Transfèrement de Gbagbo à la CPI : La presse bleue s’en prend aux Ong

© L’expression
Justice: Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale
Photo: M. Laurent Koudou Gbagbo lors de l’audience de comparution initiale devant la CPI le 5 décembre 2011
Depuis que leur mentor a été mis au frais dans les geôles de La Haye, les journaux bleus, proches du Fpi, selon des organisations des droits humains, donnent dans l’intox. Ils veulent faire porter le chapeau des déboires de Laurent Gbagbo à des boucs-émissaires. De fait, ils s’en prennent à des Ong de défense des droits de l’Homme. Dans cet acharnement contre ces Organisations de la société civile (Osc), «Le Nouveau Courrier», selon ces organisations, n’a pas cherché midi à quatorze heure. Il a trouvé en la Coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (Ci-Cpi) la cible parfaite. Pour le confrère, le procureur de La Haye n’aurait mené aucune enquête sur le terrain mais se serait appuyé sur la Ci-Cpi pour trouver des preuves contre le ‘‘boulanger’’ d’Abidjan. «Ocampo n’a donc eu recours ni à la Division des droits de l’Homme de l’Onuci ni à des magistrats envoyés par la Cpi. Mais a collaboré avec des Ong dont la plus douteuse est la coalition pour la Cpi, une structure dirigée par Ali Ouattara, un bras séculier du Rdr», écrit Théophile Kouamouo dans le n° 380 du 1er décembre du «Nouveau Courrier». Si le procureur de La Haye avait eu recours aux résultats des enquêtes de l’Onuci, le même journal crierait au «complot international» et traiterait la mission onusienne de «partialité». Toute enquête qui incrimine l’ancien chef de l’Etat ne trouverait pas crédit aux yeux de ces journalistes chargés de défendre bec et ongles le chef de la secte impliquée dans de « sales » affaires. Or, font remarquer les animateurs des Ong, si ce journal avait poussé un peu loin ses investigations, il aurait su que la Ci-Cpi est soumise à la stricte neutralité en ce qui concerne les violations des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Et, que c’est une plate-forme qui est composée de plusieurs Ong dont l’Association pour la promotion des droits de l’Homme (Apdh) qui a ouvertement pris fait et cause pour Laurent Gbagbo. Son ancien président, Me Gouaméné Hervé, fait partie des avocats qui défendent le prisonnier de La Haye.

Nomel Essis
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