ABIDJAN - La présence de militaires de l`armée ivoirienne
auprès de certains candidats aux élections législatives de dimanche "fausse"
le scrutin, a affirmé vendredi le porte-parole du parti de l`ex-président
Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), qui boycotte le scrutin.
"Cette question des hommes en armes partout dans le pays fausse et faussera
tout le scrutin. Il faut qu`on aborde cette question qui a été déterminante
dans notre retrait des législatives", a indiqué à l`AFP le porte-parole, au
dernier jour de la campagne.
La présence d`hommes en armes auprès de certains candidats a été vivement
dénoncée jeudi par le gouvernement et la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire
(Onuci).
Le Premier ministre et ministre de la Défense Guillaume Soro a mis en garde
"les auteurs de l`utilisation abusive des éléments des FRCI (Forces
républicaines de Côte d`Ivoire) et des milices et leur demande d`y mettre
immédiatement fin".
La "sécurisation des législatives est le défi majeur du moment", a-t-il
insisté. Ce scrutin, boycotté par le parti de l`ex-président Gbagbo, doit
permettre à la Côte d`Ivoire de tourner la page de la grave crise
post-électorale de 2010-11 qui a fait quelque 3.000 morts.
Mais la campagne, entamée le 3 décembre, a été émaillée de plusieurs
incidents ayant fait officiellement cinq morts.
"Tout ce qu`il y a eu comme meurtres, incidents traduit la volonté de
régner par la terreur", a assuré le porte-parole du FPI. "C`est la logique du
régime de la terreur qu`on entretient. Quand il y a la terreur, il y a la
violence", a-t-il ajouté.
"On veut se donner une majorité à l`Assemblée nationale alors il faut
terroriser", a-t-il poursuivi.
La victoire du camp du président Alassane Ouattara aux législatives ne fait
pourtant guère de doute. La coalition au pouvoir devrait obtenir la majorité
des 255 sièges, ses principaux adversaires, notamment le FPI de M. Gbagbo,
boycottant le scrutin.
auprès de certains candidats aux élections législatives de dimanche "fausse"
le scrutin, a affirmé vendredi le porte-parole du parti de l`ex-président
Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), qui boycotte le scrutin.
"Cette question des hommes en armes partout dans le pays fausse et faussera
tout le scrutin. Il faut qu`on aborde cette question qui a été déterminante
dans notre retrait des législatives", a indiqué à l`AFP le porte-parole, au
dernier jour de la campagne.
La présence d`hommes en armes auprès de certains candidats a été vivement
dénoncée jeudi par le gouvernement et la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire
(Onuci).
Le Premier ministre et ministre de la Défense Guillaume Soro a mis en garde
"les auteurs de l`utilisation abusive des éléments des FRCI (Forces
républicaines de Côte d`Ivoire) et des milices et leur demande d`y mettre
immédiatement fin".
La "sécurisation des législatives est le défi majeur du moment", a-t-il
insisté. Ce scrutin, boycotté par le parti de l`ex-président Gbagbo, doit
permettre à la Côte d`Ivoire de tourner la page de la grave crise
post-électorale de 2010-11 qui a fait quelque 3.000 morts.
Mais la campagne, entamée le 3 décembre, a été émaillée de plusieurs
incidents ayant fait officiellement cinq morts.
"Tout ce qu`il y a eu comme meurtres, incidents traduit la volonté de
régner par la terreur", a assuré le porte-parole du FPI. "C`est la logique du
régime de la terreur qu`on entretient. Quand il y a la terreur, il y a la
violence", a-t-il ajouté.
"On veut se donner une majorité à l`Assemblée nationale alors il faut
terroriser", a-t-il poursuivi.
La victoire du camp du président Alassane Ouattara aux législatives ne fait
pourtant guère de doute. La coalition au pouvoir devrait obtenir la majorité
des 255 sièges, ses principaux adversaires, notamment le FPI de M. Gbagbo,
boycottant le scrutin.