Qu’est-ce qui motive votre candidature à la prochaine élection législative ?
Je voudrais d’abord vous remercier pour l’occasion que vous me donnez pour m’exprimer dans vos colonnes. Pour répondre à votre question, ma candidature aux législatives du 11 décembre prochain est motivée par la suite logique de l’idéal qui m’a poussé de 2002 à 2011 a adhéré pleinement au combat des Forces Nouvelles. Il s’agit du désir de la liberté, de la justice, de la démocratie et de l’équité pour tous les ivoiriens quelque soit leur origine. Je pense que le combat des Forces Nouvelles n’est pas totalement terminé même si les ivoiriens ont pu aller grâce à elles aux élections présidentielles après avoir obtenu de nouvelles cartes nationales d’identité biométriques et sécurisées. Nous voulions à l’époque un nouvel ordre politique que nous avons baptisé le NOP. Aujourd’hui je pense que ce débat doit se poursuivre à l’Assemblée Nationale, le socle des institutions ivoiriennes.
D’aucuns disent que votre passage à la CEI comme vice présidente a boosté votre candidature ?
C’est possible parce que les quatre ans passés à la vice-présidence de cette institution m’ont permis de lui apporter mon expertise en matière électorale et de maitriser ses rouages. J’avais perçu ma cooptation pour la CEI, comme une mission importante. Dieu merci aujourd’hui je pense humblement que cette mission a été accomplie dans la mesure où nous avons pu inscrire les ivoiriens sur la liste électorale, nous avons pu donner aux ivoiriens de nouvelles cartes nationales d’identité biométriques et sécurisées.
Un nouveau découpage électoral dans la perspective des prochaines élections a été fait. Ce qui est tout de même avantageux pour vous ?
L'Assemblée nationale ivoirienne, pour la prochaine législature, comptera 255 députés, soit une augmentation de 30 nouveaux sièges, au lieu de 225 jusqu'ici. Mais je ne crois que ce découpage soit un atout pour moi dans la mesure où ma circonscription électorale c’est-à-dire Bouaké commune n’a véritablement pas bénéficié de nouveau siège.
Sous quelle bannière politique engagez-vous dans cette élection législative ?
C’est sous la bannière du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) que je suis engagée pour cette élection législative. Après le conclave des Forces Nouvelles tenue les 10 et 11 novembre 2011 à Bouaké, il a été décidé que des cadres du mouvement devraient se présenter aux élections législatives aux côtés du RHDP dont nous sommes un allié important. Dès lors il a été loisible pour les prétendants à un poste de député d’aller dans un parti politique du RHDP de leur choix.
Pensez-vous avoir le soutien populaire et suffisant des populations pour gagner ?
Depuis une décennie nous travaillons sur le terrain. Et d’ailleurs ma candidature à Bouaké est perçue comme une bouée de sauvetage. Après une semaine de campagne sur le terrain, cela indéniable. Vous savez que le pays est engagé dans un vaste chantier de reconstruction et de réconciliation nationale. Chacun à son niveau est appelé à apporter une contribution dans cette entreprise nationale et exaltante. Ces ambitions trempées dans l’encre de la compétence, de la rigueur, de la transparence et du développement prônés par le président de la République Alassane Ouattara, justifient mon engagement pour ces législatives. Pour moi, il s’agira de vendre un programme aux populations tout en jetant un regard rétrospectif sur ce qui a été fait de façon concrète par telle ou telle personne dans la circonscription de Bouaké commune.
Et si vous n’êtes pas élue que ferriez-vous ?
J’ai toutes les chances d’être élue dans ma ville natale de Bouaké. Tous les indices le précisent et je souhaite que ces élections soient transparentes et ouvertes par ce que des velléités de tricheries se profilent déjà à l’horizon. Mais nous sommes vigilants.
Quels sont vos chances dans cette compétition ?
Je pense qu’étant fille de Bouaké où j’ai fais tout mon cursus scolaire et mené le combat de la justice et de la liberté aux côtés des Forces Nouvelles, mes chances de gagner sont énormes. Les résultats des actions posées sont palpables sur le terrain. Vous pouvez apprécier quelques-unes sur mon site internet de campagne www.fatoumatatraore.org .
Quel a été votre argumentaire de campagne ?
Pour moi, le développement national de la Côte d’Ivoire partira du développement local. C’est-à-dire qu’il faut développer localement pour être dans le global. Je suis Docteur en Sciences et Techniques des Productions végétales et alimentaires. Autant vous dire, qu’à la différence de bons nombres de politiciens, je n’ai pas besoin de la politique pour vivre.
Je pourrais très bien gagner ma vie dans un grand groupe occidental. Mais plutôt que cette vie, j’ai préféré choisir de me battre en politique pour arriver à remettre au cœur des débats, les vrais problèmes de demain.
Pour moi, il y a des combats plus utiles et bien plus intelligents que celui de défendre ses intérêts personnels.
Il y a celui de la recherche de l’autosuffisance alimentaire qui est celui qui a défini mon choix d’étude, celui de la communication et de l’information qui est celui qui m’a donné envie de créer le groupe de presse FT2ICOM dont Radio Phénix et ICI TV en sont pour l’instant des produits.
Mon combat pour l’accession des femmes et des jeunes à des nouvelles responsabilités justifient mon engagement dans bien des associations notamment l’Actions pour le Développement de l’Islam en Côte d’Ivoire (ADICI) que j’ai créée en 2004.
Sous quel signe placez-vous cette échéance électorale de dimanche ?
C’est sous le signe de l’espérance et de la renaissance de Bouaké que je place ces élections législatives. Par ailleurs, en briguant la députation de ma ville natale, j’ambitionne de porter au concert national, les préoccupations et les attentes de ma circonscription électorale.
Pour moi, les élections législatives sont avant tout « des choix populaires et locaux » permettant dans le cas d’un pays sortant d’une absence de démocratie, de lever les vrais problèmes du local pour être efficace dans le global.
Je voudrais porter haut et fort, les problèmes, c’est-à-dire les pulsions, les cris, les peines, les besoins de Bouaké, sur la voie de son développement et du bonheur de ses populations. Il s’agira pour moi de contribuer à réinstaurer le leadership et à améliorer les conditions de vie des populations en étant une véritable courroie et une force de coordination des projets pour celles-ci.
Brièvement quel est votre back grounds politique qui vous fera gagner ?
Aux premières heures du déclenchement de la crise du 19 septembre 2002, après avoir activement participé aux accords de Marcoussis, ou de Kléber, tenus du 15 au 26 janvier 2003 en France à Linas-Marcoussis, j’ai regagné Bouaké, ma ville natale qui a servi de quartier général aux Forces Nouvelles.
Depuis lors, j’ai travaillé avec âpreté, pugnacité et intégrité, toute situation qui m’a valu selon certains camarades ma nomination comme seule femme au sein du directoire politique des Forces Nouvelles où j’occupe le poste de Secrétaire Nationale à l’identification.
A ce titre, j’ai parcouru toutes les zones (60% du territoire national) régentées par les Forces Nouvelles de Bouaké à Man en passant notamment par Korhogo, Odienné, Séguéla et Bouna pour expliquer les enjeux et les contours de l’opération d’identification des populations qui devrait à aboutir à la délivrance des Nouvelles cartes nationales d’identité pour mettre fin à l’exclusion identitaire.
J’ai également participé aux nombreuses réunions des ex-forces belligérantes (FAFN-FDS) sur le processus de désarmement confié en son temps à la Commission Nationale de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion (CNDDR) des ex combattants, dirigé par Alain Donwahi.
En outre, j’ai été Vice présidente de la CEI et Secrétaire Nationale à la Solidarité et aux Victimes de Guerre (Ex Ministère de la Solidarité et des Victimes de Guerre).
Enfin, j’ai dirigé la commission « législative » lors du conclave des Forces Nouvelles tenu les 10 et 11 septembre dernier à Bouaké.
Quel est le bilan d’une semaine de campagne ?
Vous m’avez suivi dans ma campagne et vous avez vu la mobilisation des populations autours de moi. Je pense humblement que le bilan est largement positif en dehors de quelques provocations auxquelles j’ai demandé aux militants et sympathisants de ne pas répondre.
Votre mot de fin ?
C’est de dire aux bouakéens et aux bouakéennes que ma campagne a été illustrée auprès de chacun d’eux par les actions concrètes déjà réalisées. Juste un rappel des souvenirs que nous avons partagés ensemble pour confirmer mon attachement à ma ville natale dans le quartier de Koko ; ma fidélité et ma présence permanente auprès de ces populations ; mon implication dans la recherche des solutions aux problèmes se présentant à eux ; mon espoir de voir Bouaké retrouver sa place de toujours. Bouaké doit voter juste et utile en votant massivement dimanche la liste de sa fille liste.
Source www.fatoumatatraore.org
Je voudrais d’abord vous remercier pour l’occasion que vous me donnez pour m’exprimer dans vos colonnes. Pour répondre à votre question, ma candidature aux législatives du 11 décembre prochain est motivée par la suite logique de l’idéal qui m’a poussé de 2002 à 2011 a adhéré pleinement au combat des Forces Nouvelles. Il s’agit du désir de la liberté, de la justice, de la démocratie et de l’équité pour tous les ivoiriens quelque soit leur origine. Je pense que le combat des Forces Nouvelles n’est pas totalement terminé même si les ivoiriens ont pu aller grâce à elles aux élections présidentielles après avoir obtenu de nouvelles cartes nationales d’identité biométriques et sécurisées. Nous voulions à l’époque un nouvel ordre politique que nous avons baptisé le NOP. Aujourd’hui je pense que ce débat doit se poursuivre à l’Assemblée Nationale, le socle des institutions ivoiriennes.
D’aucuns disent que votre passage à la CEI comme vice présidente a boosté votre candidature ?
C’est possible parce que les quatre ans passés à la vice-présidence de cette institution m’ont permis de lui apporter mon expertise en matière électorale et de maitriser ses rouages. J’avais perçu ma cooptation pour la CEI, comme une mission importante. Dieu merci aujourd’hui je pense humblement que cette mission a été accomplie dans la mesure où nous avons pu inscrire les ivoiriens sur la liste électorale, nous avons pu donner aux ivoiriens de nouvelles cartes nationales d’identité biométriques et sécurisées.
Un nouveau découpage électoral dans la perspective des prochaines élections a été fait. Ce qui est tout de même avantageux pour vous ?
L'Assemblée nationale ivoirienne, pour la prochaine législature, comptera 255 députés, soit une augmentation de 30 nouveaux sièges, au lieu de 225 jusqu'ici. Mais je ne crois que ce découpage soit un atout pour moi dans la mesure où ma circonscription électorale c’est-à-dire Bouaké commune n’a véritablement pas bénéficié de nouveau siège.
Sous quelle bannière politique engagez-vous dans cette élection législative ?
C’est sous la bannière du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) que je suis engagée pour cette élection législative. Après le conclave des Forces Nouvelles tenue les 10 et 11 novembre 2011 à Bouaké, il a été décidé que des cadres du mouvement devraient se présenter aux élections législatives aux côtés du RHDP dont nous sommes un allié important. Dès lors il a été loisible pour les prétendants à un poste de député d’aller dans un parti politique du RHDP de leur choix.
Pensez-vous avoir le soutien populaire et suffisant des populations pour gagner ?
Depuis une décennie nous travaillons sur le terrain. Et d’ailleurs ma candidature à Bouaké est perçue comme une bouée de sauvetage. Après une semaine de campagne sur le terrain, cela indéniable. Vous savez que le pays est engagé dans un vaste chantier de reconstruction et de réconciliation nationale. Chacun à son niveau est appelé à apporter une contribution dans cette entreprise nationale et exaltante. Ces ambitions trempées dans l’encre de la compétence, de la rigueur, de la transparence et du développement prônés par le président de la République Alassane Ouattara, justifient mon engagement pour ces législatives. Pour moi, il s’agira de vendre un programme aux populations tout en jetant un regard rétrospectif sur ce qui a été fait de façon concrète par telle ou telle personne dans la circonscription de Bouaké commune.
Et si vous n’êtes pas élue que ferriez-vous ?
J’ai toutes les chances d’être élue dans ma ville natale de Bouaké. Tous les indices le précisent et je souhaite que ces élections soient transparentes et ouvertes par ce que des velléités de tricheries se profilent déjà à l’horizon. Mais nous sommes vigilants.
Quels sont vos chances dans cette compétition ?
Je pense qu’étant fille de Bouaké où j’ai fais tout mon cursus scolaire et mené le combat de la justice et de la liberté aux côtés des Forces Nouvelles, mes chances de gagner sont énormes. Les résultats des actions posées sont palpables sur le terrain. Vous pouvez apprécier quelques-unes sur mon site internet de campagne www.fatoumatatraore.org .
Quel a été votre argumentaire de campagne ?
Pour moi, le développement national de la Côte d’Ivoire partira du développement local. C’est-à-dire qu’il faut développer localement pour être dans le global. Je suis Docteur en Sciences et Techniques des Productions végétales et alimentaires. Autant vous dire, qu’à la différence de bons nombres de politiciens, je n’ai pas besoin de la politique pour vivre.
Je pourrais très bien gagner ma vie dans un grand groupe occidental. Mais plutôt que cette vie, j’ai préféré choisir de me battre en politique pour arriver à remettre au cœur des débats, les vrais problèmes de demain.
Pour moi, il y a des combats plus utiles et bien plus intelligents que celui de défendre ses intérêts personnels.
Il y a celui de la recherche de l’autosuffisance alimentaire qui est celui qui a défini mon choix d’étude, celui de la communication et de l’information qui est celui qui m’a donné envie de créer le groupe de presse FT2ICOM dont Radio Phénix et ICI TV en sont pour l’instant des produits.
Mon combat pour l’accession des femmes et des jeunes à des nouvelles responsabilités justifient mon engagement dans bien des associations notamment l’Actions pour le Développement de l’Islam en Côte d’Ivoire (ADICI) que j’ai créée en 2004.
Sous quel signe placez-vous cette échéance électorale de dimanche ?
C’est sous le signe de l’espérance et de la renaissance de Bouaké que je place ces élections législatives. Par ailleurs, en briguant la députation de ma ville natale, j’ambitionne de porter au concert national, les préoccupations et les attentes de ma circonscription électorale.
Pour moi, les élections législatives sont avant tout « des choix populaires et locaux » permettant dans le cas d’un pays sortant d’une absence de démocratie, de lever les vrais problèmes du local pour être efficace dans le global.
Je voudrais porter haut et fort, les problèmes, c’est-à-dire les pulsions, les cris, les peines, les besoins de Bouaké, sur la voie de son développement et du bonheur de ses populations. Il s’agira pour moi de contribuer à réinstaurer le leadership et à améliorer les conditions de vie des populations en étant une véritable courroie et une force de coordination des projets pour celles-ci.
Brièvement quel est votre back grounds politique qui vous fera gagner ?
Aux premières heures du déclenchement de la crise du 19 septembre 2002, après avoir activement participé aux accords de Marcoussis, ou de Kléber, tenus du 15 au 26 janvier 2003 en France à Linas-Marcoussis, j’ai regagné Bouaké, ma ville natale qui a servi de quartier général aux Forces Nouvelles.
Depuis lors, j’ai travaillé avec âpreté, pugnacité et intégrité, toute situation qui m’a valu selon certains camarades ma nomination comme seule femme au sein du directoire politique des Forces Nouvelles où j’occupe le poste de Secrétaire Nationale à l’identification.
A ce titre, j’ai parcouru toutes les zones (60% du territoire national) régentées par les Forces Nouvelles de Bouaké à Man en passant notamment par Korhogo, Odienné, Séguéla et Bouna pour expliquer les enjeux et les contours de l’opération d’identification des populations qui devrait à aboutir à la délivrance des Nouvelles cartes nationales d’identité pour mettre fin à l’exclusion identitaire.
J’ai également participé aux nombreuses réunions des ex-forces belligérantes (FAFN-FDS) sur le processus de désarmement confié en son temps à la Commission Nationale de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion (CNDDR) des ex combattants, dirigé par Alain Donwahi.
En outre, j’ai été Vice présidente de la CEI et Secrétaire Nationale à la Solidarité et aux Victimes de Guerre (Ex Ministère de la Solidarité et des Victimes de Guerre).
Enfin, j’ai dirigé la commission « législative » lors du conclave des Forces Nouvelles tenu les 10 et 11 septembre dernier à Bouaké.
Quel est le bilan d’une semaine de campagne ?
Vous m’avez suivi dans ma campagne et vous avez vu la mobilisation des populations autours de moi. Je pense humblement que le bilan est largement positif en dehors de quelques provocations auxquelles j’ai demandé aux militants et sympathisants de ne pas répondre.
Votre mot de fin ?
C’est de dire aux bouakéens et aux bouakéennes que ma campagne a été illustrée auprès de chacun d’eux par les actions concrètes déjà réalisées. Juste un rappel des souvenirs que nous avons partagés ensemble pour confirmer mon attachement à ma ville natale dans le quartier de Koko ; ma fidélité et ma présence permanente auprès de ces populations ; mon implication dans la recherche des solutions aux problèmes se présentant à eux ; mon espoir de voir Bouaké retrouver sa place de toujours. Bouaké doit voter juste et utile en votant massivement dimanche la liste de sa fille liste.
Source www.fatoumatatraore.org