Les campagnes pour les législatives sont terminées depuis hier à minuit. Finie la séduction des électeurs, finies les adversités, finis les éclats de voix et mêmes les bousculades notées çà et là. Les jeux sont presque déjà faits. Plus aucune possibilité d'influencer les choix. Demain, les 6 millions d'électeurs ivoiriens feront leur choix. Certains choisiront d'aller voter, d'autres non. En Côte d'Ivoire, le vote n'est pas une obligation. Qu'on aille dans les urnes ou pas, le choix est libre pour chaque citoyen. Nul n'a le droit d'empêcher son compatriote d'effectuer l'un de ces choix. Mais, si ne pas aller voter est une option aussi facile à prendre que se désaltérer chez soi, il y a lieu d'attirer l'attention de ceux qui auront fait ce choix sur la liberté de ceux qui choisiront d'aller voter. Pas de tentative d'intimidation ou d'agression, car cela constituerait une entrave grave aux droits de ces derniers. Dans un autre registre, l'on a eu à déplorer, outre le ton par endroit, certains actes durant ces campagnes. Koumassi, Grand-Lahou, Man Séguéla et Bouna se sont négativement illustrés au cour de cette semaine. Au point où par moment, l'on a craint des débordements. Quelques dommages ont été notés avec agressions physiques et même morts d'hommes. Fort heureusement, ces campagnes se sont terminés plus ou moins dans la gaité. Demain, le grand jour. Le jour de la vérité. Force doit rester à la voix des urnes. Le seul baromètre de la démocratie. Tous doivent s'y conformer, avec patriotisme et citoyenneté, pour la grandeur de la Côte d'Ivoire. Ce pays, qui plus que jamais, a besoin de la cohésion de ses fils, pour se relever. Alors à bas les démons de la division. A tous et à toutes, balle à terre pour que triomphe le jeu démocratique. Le seul qui vaille et qui fera le bonheur de chacun.
F.D.BONY
F.D.BONY
