Malgré ses faibles moyens et sa bastonnade par des éléments des FRCI, le mercredi 7 décembre 2011, à quelques mètres du camp commando d’Abobo où il a porté plainte, le candidat Mongué Emmanuel a achevé sa campagne électorale hier. Durant une semaine, le candidat de l’UDPCI à Abobo a eu des rencontres de proximité avec les électeurs de la commune, surtout dans les rangs de La Majorité Présidentielle. «Nous avons approché les militants de LMP et nous leur avons parlé. Les divisions au sein du RDR à Abobo nous est aussi profitable, parce qu’ils sont nombreux ceux qui ne sont pas d’accord avec le choix qui a été fait par le RDR», a confié Mongué Emmanuel, qui sortait d’une rencontre à la Casse d’Abobo. «Nous avons parlé avec les jeunes, des problèmes qui sont les leurs. Nous voulons être leur voix au parlement, pour qu’ils soient véritablement pris en compte par le gouvernement du Président Alassane Ouattara», a-t-il ajouté. Le candidat de l’UDPCI s’est aussi inquiété du climat dans lequel ces législatives doivent se tenir le dimanche 11 décembre prochain. «Les informations qui nous parviennent ne nous rassurent pas, parce que la violence a pris le dessus sur la campagne civilisée que les candidats devaient mener. Des mesures vigoureuses doivent être prises, parce que nous sommes à la merci des hommes en armes», a déploré Mongué Emmanuel.
Olivier Dion
Olivier Dion