LA HAYE - Plusieurs centaines de partisans de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l`humanité commis lors des violences post-électorales fin 2010-début 2011, étaient rassemblés samedi devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, a constaté une journaliste de l`AFP.
"Nous sommes ici pour manifester notre soutien au président Gbagbo", a déclaré à l`AFP Seri Zokou, l`un des organisateurs du rassemblement, avocat à Bruxelles et membre de l`équipe de défense de l`ex-chef d`Etat.
Les manifestants, venus principalement de France, étaient rassemblés autour d`un podium installé dans la rue longeant la CPI où la circulation avait été coupée par la police néerlandaise.
"Nous demandons à la Cour pénale internationale de faire venir ici les vrais responsables des massacres en Côte d`Ivoire, MM. Alassane Ouattara, Soro et les chefs militaires" a poursuivi M. Zokou.
Premier ex-chef d`Etat remis à la CPI, entrée en fonction en 2002, Laurent Gbagbo, 66 ans, est écroué à La Haye depuis le 30 novembre. Il était auparavant détenu dans le nord de la Côte d`Ivoire.
Il avait participé lundi à une première audience, de comparution initiale, au cours de laquelle il avait notamment dénoncé les conditions de son arrestation "sous les bombes françaises" le 11 avril à Abidjan.
Laurent Gbagbo est soupçonné par la CPI d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts. Des élections législatives sont prévues dimanche en Côte d`Ivoire.
mlm/pb
"Nous sommes ici pour manifester notre soutien au président Gbagbo", a déclaré à l`AFP Seri Zokou, l`un des organisateurs du rassemblement, avocat à Bruxelles et membre de l`équipe de défense de l`ex-chef d`Etat.
Les manifestants, venus principalement de France, étaient rassemblés autour d`un podium installé dans la rue longeant la CPI où la circulation avait été coupée par la police néerlandaise.
"Nous demandons à la Cour pénale internationale de faire venir ici les vrais responsables des massacres en Côte d`Ivoire, MM. Alassane Ouattara, Soro et les chefs militaires" a poursuivi M. Zokou.
Premier ex-chef d`Etat remis à la CPI, entrée en fonction en 2002, Laurent Gbagbo, 66 ans, est écroué à La Haye depuis le 30 novembre. Il était auparavant détenu dans le nord de la Côte d`Ivoire.
Il avait participé lundi à une première audience, de comparution initiale, au cours de laquelle il avait notamment dénoncé les conditions de son arrestation "sous les bombes françaises" le 11 avril à Abidjan.
Laurent Gbagbo est soupçonné par la CPI d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts. Des élections législatives sont prévues dimanche en Côte d`Ivoire.
mlm/pb