ABIDJAN - Les Ivoiriens élisent dimanche leurs députés pour tourner la page de la meurtrière crise post-électorale de 2010-11 mais le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI), boycotte ce scrutin.
Environ 5,7 millions d'inscrits sont appelés aux urnes pour ce vote à un tour.
Les bureaux de vote seront ouverts de 07H00 à 17H00 (locales et GMT), sous
le regard de 150 observateurs internationaux et 3.000 observateurs ivoiriens.
Les résultats sont attendus en milieu de semaine.
La coalition soutenant le président Alassane Ouattara est assurée
d'emporter la majorité des 255 sièges de la nouvelle Assemblée, faute
d'adversaires de poids.
Le taux de participation et la sécurisation du vote constituent deux
importants enjeux, après une polémique sur la présence pendant la campagne
auprès de certains candidats de militaires armés, sans accord préalable de
leur hiérarchie et en violation de toutes les règles de neutralité.
La campagne a été émaillée d'incidents ayant officiellement fait cinq
morts: trois personnes tuées par un tir de roquette d'origine indéterminée
près d'un meeting, un candidat du parti présidentiel mort brûlé et un jeune
villageois tué lors d'un accrochage avec des soldats.
Quelque 25.000 membres de forces de l'ordre ivoiriennes, épaulés par 7.000
éléments de la mission de l'ONU (Onuci), veilleront à la sécurité, notamment
dans l'ouest du pays, théâtre des pires tueries lors de la crise
postélectorale.
En refusant de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010,
Laurent Gbagbo avait plongé le pays, qui espérait solder une décennie de
tourmente, dans sa plus grave crise, conclue par deux semaines de guerre.
Arrivé en avril aux commandes grâce aux ex-rebelles nordistes et aux
bombardements de la France et de l'ONU, le président Ouattara entend par ces
élections tourner un peu plus la page, consolider son pouvoir et rétablir un
fonctionnement normal des institutions.
A cause de la crise ouverte par le putsch raté de rebelles en 2002, il n'y
avait pas eu de législatives en 2005 chez le poids lourd économique de
l'Afrique de l'Ouest francophone aux 21 millions d'habitants.
Arrêté le 11 avril puis détenu à Korhogo (nord ivoirien), Laurent Gbagbo a
été transféré le 30 novembre à La Haye.
Il est soupçonné par la CPI d'être "coauteur indirect" de crimes contre
l'humanité commis par ses forces lors de la crise post-électorale.
Environ 5,7 millions d'inscrits sont appelés aux urnes pour ce vote à un tour.
Les bureaux de vote seront ouverts de 07H00 à 17H00 (locales et GMT), sous
le regard de 150 observateurs internationaux et 3.000 observateurs ivoiriens.
Les résultats sont attendus en milieu de semaine.
La coalition soutenant le président Alassane Ouattara est assurée
d'emporter la majorité des 255 sièges de la nouvelle Assemblée, faute
d'adversaires de poids.
Le taux de participation et la sécurisation du vote constituent deux
importants enjeux, après une polémique sur la présence pendant la campagne
auprès de certains candidats de militaires armés, sans accord préalable de
leur hiérarchie et en violation de toutes les règles de neutralité.
La campagne a été émaillée d'incidents ayant officiellement fait cinq
morts: trois personnes tuées par un tir de roquette d'origine indéterminée
près d'un meeting, un candidat du parti présidentiel mort brûlé et un jeune
villageois tué lors d'un accrochage avec des soldats.
Quelque 25.000 membres de forces de l'ordre ivoiriennes, épaulés par 7.000
éléments de la mission de l'ONU (Onuci), veilleront à la sécurité, notamment
dans l'ouest du pays, théâtre des pires tueries lors de la crise
postélectorale.
En refusant de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010,
Laurent Gbagbo avait plongé le pays, qui espérait solder une décennie de
tourmente, dans sa plus grave crise, conclue par deux semaines de guerre.
Arrivé en avril aux commandes grâce aux ex-rebelles nordistes et aux
bombardements de la France et de l'ONU, le président Ouattara entend par ces
élections tourner un peu plus la page, consolider son pouvoir et rétablir un
fonctionnement normal des institutions.
A cause de la crise ouverte par le putsch raté de rebelles en 2002, il n'y
avait pas eu de législatives en 2005 chez le poids lourd économique de
l'Afrique de l'Ouest francophone aux 21 millions d'habitants.
Arrêté le 11 avril puis détenu à Korhogo (nord ivoirien), Laurent Gbagbo a
été transféré le 30 novembre à La Haye.
Il est soupçonné par la CPI d'être "coauteur indirect" de crimes contre
l'humanité commis par ses forces lors de la crise post-électorale.