Certains ne se sentent pas "concernés" par les législatives de dimanche en Côte d`Ivoire. Souvent des sympathisants de l`ex-président Laurent Gbagbo. Les autres sont allés voter pour tourner la page et avoir enfin la paix et la stabilité.
"Nous ne ne sommes pas concernés, car il n`y a pas de compétition", lance Agry, un militant pro-Gbagbo, accoudé dans un bar, une bière fraîche à la main, dans le quartier populaire de Yopougon, à Abidjan.
Ce fonctionnaire de 40 ans s`est installé dans un maquis (restaurant populaire), en compagnie de plusieurs camarades, dans ce quartier, fief des partisans de l`ancien homme fort ivoirien.
"Nous respectons le mot d`ordre (de boycott) de notre parti, le Front populaire ivoirien (FPI)", affirme-t-il, habillé d`un T-shirt, caquette vissée sur la tête, autour de plusieurs bouteilles de bière.
La formation de l`ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI), avait appelé à boycotter ce scrutin censée clore une décennie de crise politico-militaire atant abouti à des violences post-électorales ayant fait 3.000 morts.
"Tu penses qu`après cette élection on pourra parler de démocratie en Côte d`Ivoire?", se demande un de ses voisins.
Michel Kouamé Kouassi est le président d`un bureau de vote dans le collège William Ponty de Yopougon. Il accueille "à comptes gouttes" les électeurs. "Pas grand monde ici, à midi, nous avons enregistré une dizaine de votants sur près de 400 inscrits", a-t-il déploré, tout en saluant l`absence d`incident.
On ne se bousculait pas non plus devant les bureaux de vote d`Abobo, un quartier populaire d`Abidjan, favorable au président ivoirien Alassane Ouattara.
un "nouveau visage"
"J`ai voté pour la stabilité de mon pays, ce scrutin va donner de nouvelles institutions à la Côte d`Ivoire, la nouvelle Côte d`Ivoire démocratique. Et c`est bon ainsi", se réjouit Awa Bamba, étudiante, après avoir mis le bulletin dans l`urne.
"Je suis venu voter pour donner un nouveau visage à la Côte d`Ivoire", renchérit sa voisine, Sali Sangaré.
La paix, la stabilité sont souvent mis en avant. "Je suis venu voter pour que la Côte d`Ivoire retrouve la paix", indique ainsi Mathieu Kouakou, mécanicien, après avoir voté dans le quartier d`Adjamé à Abidjan.
La circulation automobile était très faible dimanche à Abidjan, la métropole de cinq millions d`habitants, alors que des patrouilles de la Mission de l`ONU (Onuci) étaient visible dans les grandes artères de la capitale économique ivoirienne.
Environ 5,7 millions d`inscrits sont appelés aux urnes pour ce vote à un tour. Il s`agit du premier scrutin organisé depuis la présidentielle de novembre 2010 et des premières législatives depuis 2000.
Les bureaux ont progressivement ouvert à partir de 07H00 (locales et GMT) et doivent fermer à 17H00.
"Il n`y a personne dans les rues, aujourd`hui rien ne marche, il me sera difficile de faire une recette", maugrée un chauffeur de taxi.
"Nous ne ne sommes pas concernés, car il n`y a pas de compétition", lance Agry, un militant pro-Gbagbo, accoudé dans un bar, une bière fraîche à la main, dans le quartier populaire de Yopougon, à Abidjan.
Ce fonctionnaire de 40 ans s`est installé dans un maquis (restaurant populaire), en compagnie de plusieurs camarades, dans ce quartier, fief des partisans de l`ancien homme fort ivoirien.
"Nous respectons le mot d`ordre (de boycott) de notre parti, le Front populaire ivoirien (FPI)", affirme-t-il, habillé d`un T-shirt, caquette vissée sur la tête, autour de plusieurs bouteilles de bière.
La formation de l`ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI), avait appelé à boycotter ce scrutin censée clore une décennie de crise politico-militaire atant abouti à des violences post-électorales ayant fait 3.000 morts.
"Tu penses qu`après cette élection on pourra parler de démocratie en Côte d`Ivoire?", se demande un de ses voisins.
Michel Kouamé Kouassi est le président d`un bureau de vote dans le collège William Ponty de Yopougon. Il accueille "à comptes gouttes" les électeurs. "Pas grand monde ici, à midi, nous avons enregistré une dizaine de votants sur près de 400 inscrits", a-t-il déploré, tout en saluant l`absence d`incident.
On ne se bousculait pas non plus devant les bureaux de vote d`Abobo, un quartier populaire d`Abidjan, favorable au président ivoirien Alassane Ouattara.
un "nouveau visage"
"J`ai voté pour la stabilité de mon pays, ce scrutin va donner de nouvelles institutions à la Côte d`Ivoire, la nouvelle Côte d`Ivoire démocratique. Et c`est bon ainsi", se réjouit Awa Bamba, étudiante, après avoir mis le bulletin dans l`urne.
"Je suis venu voter pour donner un nouveau visage à la Côte d`Ivoire", renchérit sa voisine, Sali Sangaré.
La paix, la stabilité sont souvent mis en avant. "Je suis venu voter pour que la Côte d`Ivoire retrouve la paix", indique ainsi Mathieu Kouakou, mécanicien, après avoir voté dans le quartier d`Adjamé à Abidjan.
La circulation automobile était très faible dimanche à Abidjan, la métropole de cinq millions d`habitants, alors que des patrouilles de la Mission de l`ONU (Onuci) étaient visible dans les grandes artères de la capitale économique ivoirienne.
Environ 5,7 millions d`inscrits sont appelés aux urnes pour ce vote à un tour. Il s`agit du premier scrutin organisé depuis la présidentielle de novembre 2010 et des premières législatives depuis 2000.
Les bureaux ont progressivement ouvert à partir de 07H00 (locales et GMT) et doivent fermer à 17H00.
"Il n`y a personne dans les rues, aujourd`hui rien ne marche, il me sera difficile de faire une recette", maugrée un chauffeur de taxi.