Les lampions se sont éteints sur le 1er Salon international des arts plastiques d’Abidjan (SIAPA), le samedi 10 décembre 2011, au Palais de la Culture Bernard Dadié, par une conférence de presse animée par le commissariat général dudit salon. Il s’est agi pour Madame Guirandou-N’diaye Simone et ses collaborateurs d’annoncer de bonnes perspectives pour l’art contemporain en Côte d’Ivoire. « Mission accomplie », dira Madame le commissaire général, en guise de réponse au bilan pour le SIAPA 2011. En matière d’engouement, Guirandou-Ndiaye Simone a relevé que le salon a été un facteur d’échanges interactifs entre professionnels et étudiants. Aussi, en termes de rentabilité économique, le commissaire général du SIAPA a affirmé que les résolutions issues du salon seront adaptées et pourront ainsi booster l’économie du marché de l’art contemporain en Côte d’Ivoire. Ce qui, précisera-t-elle, passera par la mise en place d’une véritable industrie de commercialisation des œuvres d’art. Par voie de conséquence, elle devrait permettre aux artistes formés dans les écoles d’art (Beaux arts) d’être des réels commissaires priseurs à même de monnayer leurs talents. S’interrogeant sur la contribution des arts et de la culture à la réconciliation en cours en Côte d’Ivoire, Simone Guirandou a été sans équivoque. « Le salon a été conçu pour nous unir parce que nous avions besoin de sortir de la grisaille. La pédagogie et la didactique qui sous-tendent ce salon ont été participatives de la réconciliation. Il faut profiter des moments qui nous rassemblent comme ce salon. Nous devons être conscients que nous devons aller de l’avant et nous réunir autour de certaines valeurs », a commenté le commissaire général du SIAPA. L’archéologue espagnol, Blanco Fernandez José Luis, a révélé à l’assistance l’effet fédérateur qui a réuni les amateurs et les professionnels de culture au moyen de l’Art. « Nous n’avons parlé que d’art et de culture et tout le monde en a profité de cette décrispation. C’est un investissement important pour le pays à moyen terme», a-t-il acquiescé. Patrick Krou
Art et Culture Publié le lundi 12 décembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan