On ne dispose pas encore de chiffres officiels sur le taux de participation aux législatives du 11 décembre 2011 en Côte d’Ivoire. Mais le constat est quasi-général : les électeurs ne se sont pas bousculés pour aller choisir leurs représentants à l’hémicycle. Comme on l’a constaté lors des deux tours de la présidentielle de 2010. Les chiffres officiels -ceux de la Commission électorale indépendante (Cei)- indiquaient 83% de taux de participation au premier tour de la présidentielle et 81% au second tour. Devant le peu d’affluence dans la matinée d’hier dimanche, certains ont pensé, du fait du culte de dimanche observé chez les chrétiens, que les électeurs allaient sortir nombreux dans l’après-midi. Cela n'a pas été le cas ! On a observé, un peu partout en Côte d’Ivoire, que l’engouement n’était pas total. Est-ce le mot d’ordre de boycott du Front populaire ivoirien (Fpi) et de ses alliés qui a été respecté ou simplement des électeurs ont fait librement le choix de ne participer à ces élections ? Pour des analystes, le Fpi, par ses appels répétés et incessants, a « tué » ces législatives. Ceux-là rappellent opportunément que, selon encore les chiffres de la Cei, Laurent Gbagbo, fondateur dudit parti, a eu 46% au second tour de la présidentielle. Ils précisent que les derniers développements de l’actualité notamment son transfert à la Cour pénale internationale (Cpi), a découragé ceux de ses partisans qui voulaient prendre part au vote. Et que même en prison, l’ex-chef de l’Etat ivoirien continue d’influencer la politique dans son pays.
Pour d’autres, les élections locales, contrairement aux présidentielles, enthousiasment rarement les électeurs. Donc, argumentent-ils, on ne devrait pas s’attendre au même taux de participation que pendant le choix du président de la République. Quoi qu’il en soit, si le taux de participation est bas (en dessous par exemple de 40%), le Fpi et les pro-Gbagbo feront les gorges chaudes. Et revendiqueront « cette victoire » électorale. Mais on attend de voir…
SYLLA A.
Pour d’autres, les élections locales, contrairement aux présidentielles, enthousiasment rarement les électeurs. Donc, argumentent-ils, on ne devrait pas s’attendre au même taux de participation que pendant le choix du président de la République. Quoi qu’il en soit, si le taux de participation est bas (en dessous par exemple de 40%), le Fpi et les pro-Gbagbo feront les gorges chaudes. Et revendiqueront « cette victoire » électorale. Mais on attend de voir…
SYLLA A.