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Politique Publié le lundi 12 décembre 2011 | L’Inter

Justin Koua (JFPI) : « Ce n’est pas un Parlement pour des démocrates »

© L’Inter Par Emma
Rôle de la jeunesse dans la nouvelle sphère politique: le président de l’Alliance pour le changement (APC), Alphonse Soro rencontre le secrétaire national par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoire (JFpi), Justin Koua
Samedi 29 octobre 2011. Abidjan, siège du Cnrd.
Le secrétaire national par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), Justin Koua, a présidé samedi 10 décembre 2011 une assemblée générale au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD) à Cocody, pour indiquer la conduite à tenir lors du scrutin législatif d’hier dimanche. M. Koua a estimé que ces élections législatives n’étaient pas celles auxquelles devraient participer des démocrates, assurant que les dés étaient pipés. « Ce qui va se passer demain (dimanche 11 décembre 2011, NDLR) n’est pas une élection. La liste des 255 députés est déjà faite. J’ai la liste des 255 députés. Ce n’est pas une Assemblée nationale à laquelle des démocrates peuvent participer », a-t-il déclaré. A l’en croire, le régime d’Alassane Ouattara « a tué » la démocratie. « Nous avons le devoir de reprendre le combat pour la réinstauration de la démocratie. Nous sommes en deuil », a-t-il soutenu, ajoutant que la Côte d’Ivoire observe un deuil depuis le transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI). Mais pour lui, il faut que l’opposition s’arme de courage pour les batailles futures. «Il faut qu’à partir du 12 décembre (ce lundi, NDLR), chacun se réengage au combat. Que la position de Laurent Gbagbo à la CPI ne nous afflige point. Son combat est installé dans le système impérialiste. Laurent Gbagbo n’est pas loin de gagner », a-t-il affirmé devant des jeunes convaincus. Il a rappelé le mot d’ordre du FPI/CNRD de ne pas participer au vote d’hier dimanche. Justin Koua a demandé que les patrons de l’ex-rébellion soient traduits aussi devant la CPI pour que la vérité éclate.

Hervé KPODION
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