Le jour tant attendu est enfin arrivé. Hier, Alassane Ouattara et ses compatriotes ont élu le nouveau parlement ivoirien.
Lycée Sainte Marie de Cocody. Il est exactement 12h 23, ce dimanche 11 décembre lorsque le véhicule du couple présidentiel franchit le portail de l’établissement. Alassane Ouattara et son épouse, Dominique, sont venus accomplir leur devoir civique. A peine descendent-ils du véhicule qu’ils sont accueillis par les flashes des reporters-photographes présents et autres chasseurs d’image. Ils se dirigent au bureau de vote n°7.
Comme tout le monde, Alassane Ouattara a suivi le chemin qui mène à l’urne : contrôle des pièces d’identité, remise du bulletin de vote, choix du candidat dans l’isoloir et dépôt du bulletin dans l’urne. «Ces élections sont transparentes, inclusives, parce que nous avons plus de 1000 candidatures pour 255 sièges. C’est l’occasion d’indiquer que ce sera un parlement consensuel, démocratique et qui contribuera au renforcement de la démocratie dans notre pays », a-t-il déclaré à la presse, à sa sortie du bureau de vote.
Pour le chef de l’Etat, il est important que les Ivoiriens participent massivement au scrutin. Car, a-t-il affirmé : « C’est un vote citoyen. Nous avons besoin de parlementaires qui vont travailler à faire en sorte que les lois soient adaptées à la Côte d’Ivoire nouvelle à laquelle nous aspirons. Une Côte d’Ivoire réconciliée, une Côte d’Ivoire rassemblée. Et donc, ce parlement a un rôle essentiel, d’autant plus que depuis 11 ans, les Ivoiriens n’ont pas eu l’occasion de choisir leurs représentants au parlement ».
Aussi, a-t-il souhaité que le taux de participation soit supérieur à celui des législatives de 2001 et qui était de 32,7%. Il estime, en effet, que ce serait un indicateur important pour la démocratie en Côte d’Ivoire. « Je viens de voter. Je suis heureux de l’avoir fait. Je voudrais inviter tous mes compatriotes à aller voter leurs députés et que le meilleur gagne ! », a-t-il ajouté. Avant l’arrivée du président de la République et de son épouse, le centre de Sainte Marie a reçu la visite de nombreux observateurs locaux et internationaux, au nombre desquels le patron de la mission onusienne dans le pays, Bert Koenders.
« Pour les centres que j’ai visités, je peux dire qu’en général, les bureaux de vote ont ouvert à temps. C’était assez calme. Je suis impressionné par le travail de la Commission électorale indépendante. Je vois aussi que les forces de l’ordre sont-là pour protéger les électeurs », a-t-il déclaré au terme de sa visite. Concernant la non-participation du Front populaire au scrutin, il a dit : « tous les partis politiques ont le droit de participer ou non aux élections.
Ce n’est pas à moi d’en faire le commentaire. En même temps, j’ai constaté qu’il y a beaucoup de candidatures des différents partis et aussi d’indépendants proches de ces partis, notamment de l’ancien président, Laurent Gbagbo. Ce qui veut dire que les différentes tendances politiques sont représentées ».
Finies les législatives, place maintenant aux élections municipales et régionales qui pourraient se tenir en mars-avril, si l’on s’en tient aux propos du chef de l’Etat.
Anne-Marie Eba
Lycée Sainte Marie de Cocody. Il est exactement 12h 23, ce dimanche 11 décembre lorsque le véhicule du couple présidentiel franchit le portail de l’établissement. Alassane Ouattara et son épouse, Dominique, sont venus accomplir leur devoir civique. A peine descendent-ils du véhicule qu’ils sont accueillis par les flashes des reporters-photographes présents et autres chasseurs d’image. Ils se dirigent au bureau de vote n°7.
Comme tout le monde, Alassane Ouattara a suivi le chemin qui mène à l’urne : contrôle des pièces d’identité, remise du bulletin de vote, choix du candidat dans l’isoloir et dépôt du bulletin dans l’urne. «Ces élections sont transparentes, inclusives, parce que nous avons plus de 1000 candidatures pour 255 sièges. C’est l’occasion d’indiquer que ce sera un parlement consensuel, démocratique et qui contribuera au renforcement de la démocratie dans notre pays », a-t-il déclaré à la presse, à sa sortie du bureau de vote.
Pour le chef de l’Etat, il est important que les Ivoiriens participent massivement au scrutin. Car, a-t-il affirmé : « C’est un vote citoyen. Nous avons besoin de parlementaires qui vont travailler à faire en sorte que les lois soient adaptées à la Côte d’Ivoire nouvelle à laquelle nous aspirons. Une Côte d’Ivoire réconciliée, une Côte d’Ivoire rassemblée. Et donc, ce parlement a un rôle essentiel, d’autant plus que depuis 11 ans, les Ivoiriens n’ont pas eu l’occasion de choisir leurs représentants au parlement ».
Aussi, a-t-il souhaité que le taux de participation soit supérieur à celui des législatives de 2001 et qui était de 32,7%. Il estime, en effet, que ce serait un indicateur important pour la démocratie en Côte d’Ivoire. « Je viens de voter. Je suis heureux de l’avoir fait. Je voudrais inviter tous mes compatriotes à aller voter leurs députés et que le meilleur gagne ! », a-t-il ajouté. Avant l’arrivée du président de la République et de son épouse, le centre de Sainte Marie a reçu la visite de nombreux observateurs locaux et internationaux, au nombre desquels le patron de la mission onusienne dans le pays, Bert Koenders.
« Pour les centres que j’ai visités, je peux dire qu’en général, les bureaux de vote ont ouvert à temps. C’était assez calme. Je suis impressionné par le travail de la Commission électorale indépendante. Je vois aussi que les forces de l’ordre sont-là pour protéger les électeurs », a-t-il déclaré au terme de sa visite. Concernant la non-participation du Front populaire au scrutin, il a dit : « tous les partis politiques ont le droit de participer ou non aux élections.
Ce n’est pas à moi d’en faire le commentaire. En même temps, j’ai constaté qu’il y a beaucoup de candidatures des différents partis et aussi d’indépendants proches de ces partis, notamment de l’ancien président, Laurent Gbagbo. Ce qui veut dire que les différentes tendances politiques sont représentées ».
Finies les législatives, place maintenant aux élections municipales et régionales qui pourraient se tenir en mars-avril, si l’on s’en tient aux propos du chef de l’Etat.
Anne-Marie Eba