Au cinéma Yacouba Sylla de Gagnoa, les agents de la Commission électorale indépendante (Cei) ont travaillé dans des conditions pénibles. Aux premières heures de la matinée, la fourniture du courant électrique faisait défaut dans ce lieu de vote-composé de trois bureaux. Ce cinéma est construit de sorte que son intérieur est suffisamment sombre. Sans électricité, la tâche devient difficile aussi bien pour les électeurs que pour les agents de bureau. C’est donc à la lumière des lampes que les électeurs accomplissaient leur devoir civique lors de notre passage.
Pour l’un des présidents de bureau, l’absence du courant ralentit davantage le travail parce qu’il faut minutieusement vérifier les documents pour ne pas se tromper. Une heure plus tôt, nous avons rencontré le candidat indépendant, Lucas Brissi à l’école primaire publique Afridougou où il a glissé son bulletin dans l’urne du bureau de vote numéro 2. Il était le troisième votant dans un bureau où les agents se tournaient les pouces. « Ce quartier est majoritairement chrétien, donc les gens sont à l’église », a dit le candidat pour justifier le manque d’affluence.
Il se dit rassuré de la présence discrète des forces de sécurité qui veillent au bon déroulement du scrutin. Des détachements des Casques bleus de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) patrouillaient dans la ville pour le même objectif. Le secrétaire général de la préfecture a visité des bureaux de vote afin de rendre compte à sa hiérarchie de ce qui se passe sur le terrain. Le constat de façon générale est que la participation des populations à ce scrutin était faible. A preuve, jusqu’à midi très peu de bureaux de vote avaient atteint le chiffre de 100 votants.
Alain Kpapo à Gagnoa
Pour l’un des présidents de bureau, l’absence du courant ralentit davantage le travail parce qu’il faut minutieusement vérifier les documents pour ne pas se tromper. Une heure plus tôt, nous avons rencontré le candidat indépendant, Lucas Brissi à l’école primaire publique Afridougou où il a glissé son bulletin dans l’urne du bureau de vote numéro 2. Il était le troisième votant dans un bureau où les agents se tournaient les pouces. « Ce quartier est majoritairement chrétien, donc les gens sont à l’église », a dit le candidat pour justifier le manque d’affluence.
Il se dit rassuré de la présence discrète des forces de sécurité qui veillent au bon déroulement du scrutin. Des détachements des Casques bleus de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) patrouillaient dans la ville pour le même objectif. Le secrétaire général de la préfecture a visité des bureaux de vote afin de rendre compte à sa hiérarchie de ce qui se passe sur le terrain. Le constat de façon générale est que la participation des populations à ce scrutin était faible. A preuve, jusqu’à midi très peu de bureaux de vote avaient atteint le chiffre de 100 votants.
Alain Kpapo à Gagnoa