Les élections législatives de dimanche en Côte d`Ivoire marquent le "début du processus démocratique" dans le pays après une crise meurtrière, a estimé lundi le parti du président Alassane Ouattara.
"C`est le début du processus démocratique, le scrutin s`est déroulé dans la paix, sauf dans une ou deux régions où on nous a signalé des incidents", a déclaré à l`AFP le secrétaire général du Rassemblement des républicains (RDR), Amadou Soumahoro.
Ces élections marquent la fin d`une décennie de tourmente politico-militaire qui a atteint son paroxysme avec une crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts.
Concernant le taux de participation, qui s`annonce assez faible et en net recul par rapport à la présidentielle de novembre 2010 (plus de 80%), M.Soumahoro l`a mis sur le compte des "dures épreuves" subies par la population lors de la crise postélectorale.
La commission électorale doit publier lundi en fin d`après-midi de premiers résultats. Mais le secrétaire général du RDR s`est déjà félicité que son parti ait acquis "un poids politique significatif à l`Assemblée nationale".
Selon lui, le RDR, souvent présenté comme le parti des Ivoiriens du nord, a "démontré qu`il n`était pas cantonné dans une région mais était véritablement national".
Le Front populaire ivoirien (FPI), parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a boycotté ces législatives, estimant que les conditions n`étaient pas réunies pour une élection équitable.
La coalition présidentielle est donc assurée de rafler la majorité des 255 sièges, faute d`adversaires de poids. Mais le nouveau rapport de forces entre le RDR et son principal allié, le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) de l`ex-chef d`Etat Henri Konan Bédié, sera décisif pour l`avenir.
cpy/tmo/pb
"C`est le début du processus démocratique, le scrutin s`est déroulé dans la paix, sauf dans une ou deux régions où on nous a signalé des incidents", a déclaré à l`AFP le secrétaire général du Rassemblement des républicains (RDR), Amadou Soumahoro.
Ces élections marquent la fin d`une décennie de tourmente politico-militaire qui a atteint son paroxysme avec une crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts.
Concernant le taux de participation, qui s`annonce assez faible et en net recul par rapport à la présidentielle de novembre 2010 (plus de 80%), M.Soumahoro l`a mis sur le compte des "dures épreuves" subies par la population lors de la crise postélectorale.
La commission électorale doit publier lundi en fin d`après-midi de premiers résultats. Mais le secrétaire général du RDR s`est déjà félicité que son parti ait acquis "un poids politique significatif à l`Assemblée nationale".
Selon lui, le RDR, souvent présenté comme le parti des Ivoiriens du nord, a "démontré qu`il n`était pas cantonné dans une région mais était véritablement national".
Le Front populaire ivoirien (FPI), parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a boycotté ces législatives, estimant que les conditions n`étaient pas réunies pour une élection équitable.
La coalition présidentielle est donc assurée de rafler la majorité des 255 sièges, faute d`adversaires de poids. Mais le nouveau rapport de forces entre le RDR et son principal allié, le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) de l`ex-chef d`Etat Henri Konan Bédié, sera décisif pour l`avenir.
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