Le taux de participation au scrutin du 11 décembre 2011, continue de préoccuper le pouvoir et l’opposition ivoirienne. Koné Katinan Justin, porte-parole de Laurent Gbagbo s’en réjouit et donne ici des explications.
Aujourd’hui, dimanche 11 décembre 2011, le peuple ivoirien s’est clairement exprimé à l’occasion des élections législatives.
Le gouvernement de fait, qui s'est emparé du pouvoir en Côte d’Ivoire à la suite du coup d’Etat perpétré par la France le 11 avril dernier, vient d'organiser ces élections dix jours après le transfèrement illégal du Président Laurent Gbagbo à la Haye. Ce scrutin, boycotté par les partis proches du Président Laurent Gbagbo (le Fpi-Cnrd), a enregistré un taux de participation avoisinant à peine 20%, le plus faible jamais connu en Côte d’Ivoire. Cette très faible participation appelle les observations suivantes :
1) Monsieur Ouattara n’a jamais gagné les élections présidentielles en Côte d’Ivoire; son pouvoir n'a pas non seulement de base légale, mais pas de base légitime non plus. Ce très faible taux de participation ne fait donc que traduire ce que représente Alassane Ouattara dans l'électorat national qui n'a pas voulu légitimer son pouvoir illégal.
2) Les Ivoiriens, terrorisés par les armes d’Alassane Ouattara, expriment par cette révolte silencieuse, leur désaveu à son encontre pour avoir transféré illégalement le Président Laurent Gbagbo à la Haye.
3) La nécessaire réconciliation en Côte d’Ivoire ne peut se réaliser sans l’apport et la présence effectifs du Président Laurent Gbagbo, qui reste incontournable dans le débat politique et démocratique en Côte d’Ivoire. La communauté internationale ne peut pas laisser la Côte d’Ivoire dirigée par un pouvoir exécutif et un pouvoir législatif auxquels le peuple ne se reconnaît pas. Toute autre option ne pourra que rendre davantage incertain l'avenir de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, plus que jamais, la renaissance de la Côte d’Ivoire et la réconciliation nationale passent, d’abord, par l'arrêt du harcèlement judiciaire perpétré contre le Président Laurent Gbagbo, ensuite par sa libération et enfin par l’instauration d’un dialogue entre toutes les parties dans l’intérêt de tous les Ivoiriens.
Paris, le 12 décembre 2011.
Service communication du
Représentant et du Porte-parole du Président Laurent Gbagbo
Aujourd’hui, dimanche 11 décembre 2011, le peuple ivoirien s’est clairement exprimé à l’occasion des élections législatives.
Le gouvernement de fait, qui s'est emparé du pouvoir en Côte d’Ivoire à la suite du coup d’Etat perpétré par la France le 11 avril dernier, vient d'organiser ces élections dix jours après le transfèrement illégal du Président Laurent Gbagbo à la Haye. Ce scrutin, boycotté par les partis proches du Président Laurent Gbagbo (le Fpi-Cnrd), a enregistré un taux de participation avoisinant à peine 20%, le plus faible jamais connu en Côte d’Ivoire. Cette très faible participation appelle les observations suivantes :
1) Monsieur Ouattara n’a jamais gagné les élections présidentielles en Côte d’Ivoire; son pouvoir n'a pas non seulement de base légale, mais pas de base légitime non plus. Ce très faible taux de participation ne fait donc que traduire ce que représente Alassane Ouattara dans l'électorat national qui n'a pas voulu légitimer son pouvoir illégal.
2) Les Ivoiriens, terrorisés par les armes d’Alassane Ouattara, expriment par cette révolte silencieuse, leur désaveu à son encontre pour avoir transféré illégalement le Président Laurent Gbagbo à la Haye.
3) La nécessaire réconciliation en Côte d’Ivoire ne peut se réaliser sans l’apport et la présence effectifs du Président Laurent Gbagbo, qui reste incontournable dans le débat politique et démocratique en Côte d’Ivoire. La communauté internationale ne peut pas laisser la Côte d’Ivoire dirigée par un pouvoir exécutif et un pouvoir législatif auxquels le peuple ne se reconnaît pas. Toute autre option ne pourra que rendre davantage incertain l'avenir de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, plus que jamais, la renaissance de la Côte d’Ivoire et la réconciliation nationale passent, d’abord, par l'arrêt du harcèlement judiciaire perpétré contre le Président Laurent Gbagbo, ensuite par sa libération et enfin par l’instauration d’un dialogue entre toutes les parties dans l’intérêt de tous les Ivoiriens.
Paris, le 12 décembre 2011.
Service communication du
Représentant et du Porte-parole du Président Laurent Gbagbo