Les résultats ne sont pas encore officiels, mais les estimations sont très bonnes pour le RDR. Pour sa deuxième participation à des élections législatives, le RDR a fait mouche. Selon des résultats n’ont encore officiels, le RDR aurait près de 130 sièges. 130 sièges auxquels il faudra ajouter une demi-dizaine d’indépendants qui lui sont proches. Après le RDR vient le PDCI avec quelques de 100 élus. L’UDPCI et les indépendants proches du FPI se tiennent au coude au coude avec une dizaine d’élus. Mieux, le parti d’Alassane Ouattara a démontré qu’il est un parti national.
Ses élus sont, en effet, issus de toutes les régions du pays. Le sud, le nord, l’est, l’ouest, et le centre ont offert des députés au PDCI. A Abidjan, la capitale politique, seuls deux sièges, ceux de Cocody ont échappé au RDR. Des villes comme Grand-Bassam, Dabou et Bingerville ont été conquis au sud. Idem pour Man, Duékoué, Guiglo, San Pedro, Daloa, Gagnoa, Issia et Vavoua à l’ouest. A l’est, le RDR a triomphé à Bondoukou et Agnibilékrou, pour ne citer que ces deux villes. Au centre, la capitale politique, Yamoussoukro est aux mains du RDR.
Dans son fief naturel qu’est le nord, seules les villes de Katiola et de Napié ont échappé au RDR. Un triomphe aux deux conséquences majeures. Primo, le futur président de l’Assemblée nationale sera issu du RDR. Secondo, ADO pourra dérouler son programme de gouvernement tranquillement. Et ce sera tant mieux. Car, pour tenir les engagements qu’il a faits aux Ivoiriens, le président de la République a vraiment besoin d’une Assemblée nationale homogène et d’un environnement propice à l’hémicycle. Il faut le rappeler, le parlement qui le deuxième pouvoir, est le lieu de l’expression de la démocratie par excellence.
C’est à l’Assemblée nationale que les textes de loi sont adoptés. Les propositions de loi que les députés eux-mêmes estiment nécessaires pour le devenir de la Nation et les projets de loi que leur soumet le gouvernement pour se donner les armes juridiques essentiels pour faire tourner la machine étatique. En outre, c’est au Parlement que le budget annuel qui permet d’allouer les différents fonds à chaque démembrement de l’Etat et à mieux gérer ses ressources financières, est voté. Le rôle donc de cette Assemblée nationale apparait donc crucial.
Car son contrôle permettra au président élu par les Ivoiriens de gouverner avec moins de tension. C’est pourquoi, les résultats plus que rassurants de ces élections législatives apparaissent indubitablement comme une véritable lueur d’espoir pour les populations de Côte d’Ivoire. Mieux ils permettent aux Ivoiriens qui ont beaucoup souffert ces dernières de se projeter avec beaucoup d’assurance dans l’avenir. C’est le cas de l’écrire.
La Côte d’Ivoire avec ces élections législatives qui se sont déroulées « dans l’équité et la transparence », selon les observateurs internationaux, ferme la parenthèse de sang de l’ère Gbagbo qui a duré une décennie. Et ouvre une nouvelle page de son histoire qui s’annonce glorieuse. Certainement. Les prémices sont là pour l’attester avec les premiers mois de gouvernance du président Alassane Ouattara. Les élus de la Nation sont maintenant connus. Le président Alassane Ouattara est plus qu’assurée de la majorité absolue. C’est tant mieux. Les choses sérieuses peuvent maintenant commencer.
Thiery Latt
Ses élus sont, en effet, issus de toutes les régions du pays. Le sud, le nord, l’est, l’ouest, et le centre ont offert des députés au PDCI. A Abidjan, la capitale politique, seuls deux sièges, ceux de Cocody ont échappé au RDR. Des villes comme Grand-Bassam, Dabou et Bingerville ont été conquis au sud. Idem pour Man, Duékoué, Guiglo, San Pedro, Daloa, Gagnoa, Issia et Vavoua à l’ouest. A l’est, le RDR a triomphé à Bondoukou et Agnibilékrou, pour ne citer que ces deux villes. Au centre, la capitale politique, Yamoussoukro est aux mains du RDR.
Dans son fief naturel qu’est le nord, seules les villes de Katiola et de Napié ont échappé au RDR. Un triomphe aux deux conséquences majeures. Primo, le futur président de l’Assemblée nationale sera issu du RDR. Secondo, ADO pourra dérouler son programme de gouvernement tranquillement. Et ce sera tant mieux. Car, pour tenir les engagements qu’il a faits aux Ivoiriens, le président de la République a vraiment besoin d’une Assemblée nationale homogène et d’un environnement propice à l’hémicycle. Il faut le rappeler, le parlement qui le deuxième pouvoir, est le lieu de l’expression de la démocratie par excellence.
C’est à l’Assemblée nationale que les textes de loi sont adoptés. Les propositions de loi que les députés eux-mêmes estiment nécessaires pour le devenir de la Nation et les projets de loi que leur soumet le gouvernement pour se donner les armes juridiques essentiels pour faire tourner la machine étatique. En outre, c’est au Parlement que le budget annuel qui permet d’allouer les différents fonds à chaque démembrement de l’Etat et à mieux gérer ses ressources financières, est voté. Le rôle donc de cette Assemblée nationale apparait donc crucial.
Car son contrôle permettra au président élu par les Ivoiriens de gouverner avec moins de tension. C’est pourquoi, les résultats plus que rassurants de ces élections législatives apparaissent indubitablement comme une véritable lueur d’espoir pour les populations de Côte d’Ivoire. Mieux ils permettent aux Ivoiriens qui ont beaucoup souffert ces dernières de se projeter avec beaucoup d’assurance dans l’avenir. C’est le cas de l’écrire.
La Côte d’Ivoire avec ces élections législatives qui se sont déroulées « dans l’équité et la transparence », selon les observateurs internationaux, ferme la parenthèse de sang de l’ère Gbagbo qui a duré une décennie. Et ouvre une nouvelle page de son histoire qui s’annonce glorieuse. Certainement. Les prémices sont là pour l’attester avec les premiers mois de gouvernance du président Alassane Ouattara. Les élus de la Nation sont maintenant connus. Le président Alassane Ouattara est plus qu’assurée de la majorité absolue. C’est tant mieux. Les choses sérieuses peuvent maintenant commencer.
Thiery Latt
