Les résultats des élections législatives sont connus. Le RDR est en tête, suivi du PDCI. C’est normal rétorqueront certains pour qui c’est la logique normale des choses, avec la non participation du FPI. Les adeptes de cette théorie font croire à qui veut les entendre que le FPI est un parti qui compte. Les journaux bleus ne s’en cachent d’ailleurs pas. Eux qui soutiennent que le faible taux de participation au scrutin du 11 décembre est la conséquence de l’absence du FPI. Il n’en est rien, puisque le FPI n’a jamais gagné une élection. Pour preuves, toutes les élections auxquelles le parti de Laurent Gbagbo a participé, les résultats ont été en leur défaveur.
Tout commence en 1990. Après la réinstauration du multipartisme en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo alors chef de file de l’opposition décide d’affronter le père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne. Les Ivoiriens qui considèrent cette candidature comme une offense au premier Président de la République, sanctionnent Gbagbo dans les urnes en portant leur choix sur Félix Houphouët-Boigny. Même sort pour le FPI en 2000. A cette date en effet, après avoir écarté Alassane Ouattara du RDR et Henri Konan Bédié du PDCI, le général Robert Gueï et Laurent Gbagbo s’affrontent dans les urnes. Les résultats de la Commission nationale électorale (CNE) qui donnaient 52% de voix au général sont contestés par le camp de Laurent Gbagbo.
Il intervient sur les antennes de RFI pour s’autoproclamer président de la République. Dès cette annonce, de milliers d’Ivoiriens envahissent les rues d’Abidjan. Le général fini par abdiquer et rendre le tablier. Quelques semaines plus tard, soit en décembre 2000, les Ivoiriens sont appelés aux urnes pour choisir leurs députés. Le RDR décident de boycotter les élections, suite au rejet de la candidature de son président. Se trouvent alors face à face le PDCI et le FPI. Seuls deux sièges vont les départager.
Le FPI sort avec 96 élus contre 94 pour le PDCI. Juillet 2002, les Ivoiriens ont invité à nouveau à se prononcer sur le choix des présidents des conseils généraux. Là encore le RDR étale le FPI, en obtenant 24,8 % des suffrages et 10 départements, contre 20,6 % et 18 départements pour le FPI. Le RDR confirmera en 2010 avec l’élection de son candidat à la magistrature suprême contre Laurent Gbagbo. Des résultats qui parlent d’eux-mêmes et qui montrent que le FPI est bel et bien minoritaire en Côte d’Ivoire.
TL
Tout commence en 1990. Après la réinstauration du multipartisme en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo alors chef de file de l’opposition décide d’affronter le père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne. Les Ivoiriens qui considèrent cette candidature comme une offense au premier Président de la République, sanctionnent Gbagbo dans les urnes en portant leur choix sur Félix Houphouët-Boigny. Même sort pour le FPI en 2000. A cette date en effet, après avoir écarté Alassane Ouattara du RDR et Henri Konan Bédié du PDCI, le général Robert Gueï et Laurent Gbagbo s’affrontent dans les urnes. Les résultats de la Commission nationale électorale (CNE) qui donnaient 52% de voix au général sont contestés par le camp de Laurent Gbagbo.
Il intervient sur les antennes de RFI pour s’autoproclamer président de la République. Dès cette annonce, de milliers d’Ivoiriens envahissent les rues d’Abidjan. Le général fini par abdiquer et rendre le tablier. Quelques semaines plus tard, soit en décembre 2000, les Ivoiriens sont appelés aux urnes pour choisir leurs députés. Le RDR décident de boycotter les élections, suite au rejet de la candidature de son président. Se trouvent alors face à face le PDCI et le FPI. Seuls deux sièges vont les départager.
Le FPI sort avec 96 élus contre 94 pour le PDCI. Juillet 2002, les Ivoiriens ont invité à nouveau à se prononcer sur le choix des présidents des conseils généraux. Là encore le RDR étale le FPI, en obtenant 24,8 % des suffrages et 10 départements, contre 20,6 % et 18 départements pour le FPI. Le RDR confirmera en 2010 avec l’élection de son candidat à la magistrature suprême contre Laurent Gbagbo. Des résultats qui parlent d’eux-mêmes et qui montrent que le FPI est bel et bien minoritaire en Côte d’Ivoire.
TL
