On a entendu le camp Gbagbo crier victoire à l’annonce du taux de participation. Pour le FPI, le taux de participation qui avoisine les 40% est dû à son mot d’ordre de boycott. Mieux, il démontre, selon le camp de l’ancien chef d’Etat, que le parti de Laurent Gbagbo est majoritaire en Côte d’Ivoire. Manipulation. Rien que pure manipulation. Car, il n’en est rien. Le taux de participation relativement faible qu’il a été donné de constater pour ces élections législatives n’est pas du tout dû au boycott du FPI. Mais plutôt au fait que les élections législatives en Côte d’Ivoire n’ont jamais intéressé les Ivoiriens.
L’Ivoirien en général vote massivement à l’élection présidentielle. Mais boude les législatives. Pour la simple raison que le régime présidentialiste de la Côte d’Ivoire accorde peu de place au parlement qui a tendance à être une caisse de résonnance de l’Exécutif. Les populations ne sont pas dupes. Pour elles, une fois que le président de la République est élu, l’essentiel est fait. Le reste n’a pas trop d’importance à leurs yeux. A preuve, depuis 1990, le taux de participation aux législatives se situe entre 25 et 45%. En 1990, le taux de participation était de 32%. En 1996, il était de 45%.
C’est d’ailleurs le plus fort taux de l’histoire des législatives. Car, en 2000, le taux est retombé à 32,7%. Les autres élections locales comme les municipales et les départementales n’échappent pas à cette réalité. Les municipales de 2001 ont enregistré 41% de taux de participation. Tandis que les départementales ont recueilli 28,1% de taux de participation. Le taux de participation de 81% de la dernière élection présidentielle est sans précédent dans l’histoire. Même Laurent Gbagbo a été élu avec 33% de taux de participation en 2000.
Donc affirmer que le taux de participation relativement bas de ces élections législatives tire sa source du refus du FPI d’aller à la compétition est un raccourci qui pue à mille lieues la manipulation et la mauvaise foi. Ces élections législatives ont été boudées par les électeurs. Parce que non seulement elles ne constituent à leurs yeux comme la présidentielle, une compétition vitale. Mais aussi, il faut avoir le courage de le mentionner, le casting du RDR pour ces élections, n’a pas été du goût de la base.
Car, presque partout, les militants et les sympathisants du RDR n’ont pas beaucoup apprécié la manière dont s’est effectué le choix de certains candidats à ces élections législatives. Beaucoup d’électeurs du RDR ont préféré donc rester chez eux. Au risque de voter pour l’adversaire.
JCC
L’Ivoirien en général vote massivement à l’élection présidentielle. Mais boude les législatives. Pour la simple raison que le régime présidentialiste de la Côte d’Ivoire accorde peu de place au parlement qui a tendance à être une caisse de résonnance de l’Exécutif. Les populations ne sont pas dupes. Pour elles, une fois que le président de la République est élu, l’essentiel est fait. Le reste n’a pas trop d’importance à leurs yeux. A preuve, depuis 1990, le taux de participation aux législatives se situe entre 25 et 45%. En 1990, le taux de participation était de 32%. En 1996, il était de 45%.
C’est d’ailleurs le plus fort taux de l’histoire des législatives. Car, en 2000, le taux est retombé à 32,7%. Les autres élections locales comme les municipales et les départementales n’échappent pas à cette réalité. Les municipales de 2001 ont enregistré 41% de taux de participation. Tandis que les départementales ont recueilli 28,1% de taux de participation. Le taux de participation de 81% de la dernière élection présidentielle est sans précédent dans l’histoire. Même Laurent Gbagbo a été élu avec 33% de taux de participation en 2000.
Donc affirmer que le taux de participation relativement bas de ces élections législatives tire sa source du refus du FPI d’aller à la compétition est un raccourci qui pue à mille lieues la manipulation et la mauvaise foi. Ces élections législatives ont été boudées par les électeurs. Parce que non seulement elles ne constituent à leurs yeux comme la présidentielle, une compétition vitale. Mais aussi, il faut avoir le courage de le mentionner, le casting du RDR pour ces élections, n’a pas été du goût de la base.
Car, presque partout, les militants et les sympathisants du RDR n’ont pas beaucoup apprécié la manière dont s’est effectué le choix de certains candidats à ces élections législatives. Beaucoup d’électeurs du RDR ont préféré donc rester chez eux. Au risque de voter pour l’adversaire.
JCC
