x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 13 décembre 2011 | Le Patriote

Motus : Leçons

Le Front Populaire Ivoirien n’a pas voulu participer aux législatives. Celles-ci se sont déroulées le dimanche dernier sur toute l’étendue du territoire national. Dans la tranquillité et la sérénité souhaitées. La refondation a opté pour la politique de la chaise vide et le ciel n’est pas tombé sur la Côte d’Ivoire. On n’a pas eu droit aux scènes de violence, de corruption et de vandalisme que ce parti a servi aux Ivoiriens, dans l’opposition et pendant sa décennie de pouvoir.

On n’a pas mis du temps à le comprendre ! Ce sont Gbagbo et ses camarades socialistes qui ont introduit la violence dans le landerneau politique ivoirien. Pendant tout leur règne, on n’a eu droit qu’à la belligérance et aux fractures sociales. On passerait une année à comptabiliser les délits, crimes et exactions commis par les anciennes « poches de moralité ». Il a fallu qu’ils renoncent à participer aux législatives pour que notre pays retrouve sa quiétude.

On ne le dira jamais assez ! Depuis que le FPI a fait son entrée dans la vie des Ivoiriens, officiellement en 1990, le pays n’a jamais connu la paix, toujours en proie à un effroi sans fin. Pendant deux décennies, ces hommes ont cassé, pillé, brûlé, tué et volé. Faire le bilan de leur gouvernance est synonyme de désolation et de désespoir pour la Côte d’Ivoire. Il faut sans doute les remercier de n’avoir pas pris part aux législatives. Loin de la culture de violence de la refondation, la Côte d’Ivoire a voté sans souci le dimanche dernier et les résultats ne finissent pas d’être acceptés par tous les concurrents.

On voit aisément que le FPI était le problème de notre pays, soumis pendant deux décennies aux violences estampillées « refondation ». C’est le lieu de le dire. La grande leçon de ces élections législatives, c’est que la Côte d’Ivoire peut tenir des scrutins sans heurt, pourvu que chacun des protagonistes en compétition joue sa partition, fête sa victoire ou reconnait sa défaite. Sans le FPI, les Ivoiriens ont exprimé leurs opinions sans difficulté et contrainte. La bonne tenue du scrutin consacre, sans nul doute, la descente abyssale du FPI, cette formation qui ne prospère que dans le bruit et l’affrontement
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ