Le Rassemblement des républicains, le parti d’Alassane Ouattara, a réussi le pari de rafler la mise lors du scrutin législatif de dimanche dernier. La bataille a tourné à l’avantage du parti présidentiel, le Rassemblement des républicains (Rdr).
La formation d’origine du président de la République, Alassane Ouattara, a donc emporté la majorité à l’Assemblée nationale. Les républicains battent ainsi leurs alliés du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) avec lesquels ils étaient dans un duel à distance qui ne disait pas son nom. Car, pour beaucoup d’irréductibles alassanistes du Rdr, c’est grâce à leurs propres ressorts que les républicains ont réussi à faire triompher Alassane Ouattara à la présidentielle de l’année dernière.
Une thèse qui prend à contre-pied, l’idée qui veut que l’élection de M. Ouattara est la conjugaison de plusieurs énergies. Ces élections de dimanche, apparaissaient donc pour les ultras du Pdci et du Rdr, comme une occasion de départager les deux lourds poids du Rhdp, relativement à leur vraie force sur le terrain. Mais, au-delà du duel qu’il a remporté, le Rdr démontre à travers ces législatives qu’il est bel et bien un parti national.
Sur les 255 sièges de député mis en jeu dans la nouvelle Assemblée nationale, le parti de la Rue Lepic aurait raflé le plus grand nombre des maroquins. Toute chose qui donne de solides arguments au parti au pouvoir pour démonter les préjugés qui lui restaient collés à la peau, depuis sa création. C’est que, dans la plupart des critiques qu’on lui fait, les observateurs et, surtout ses adversaires, ont reproché au Rdr de n’être qu’un parti tribaliste, régionaliste. « Un parti de Dioula », « Le Rdr, un phénomène urbain » sont les critiques les plus récurrentes entendues ces dernières années.
Non seulement le Rdr a remporté les législatives de dimanche dernier, aussi bien avec des candidats originaires du Nord qu’avec des Ivoiriens du Sud, de l’Ouest, du Centre, etc. Outre cet acquis, le Rdr a démontré à travers de ces législatives qu’il est loin d’être un parti régionaliste, confiné notamment dans le septentrion ivoirien. Le parti dirigé par Amadou Soumahoro s’est solidement enraciné dans plusieurs localités du Centre, de l’Ouest et du Sud.
C’est notamment le cas des communes de Man, de Divo, de Treichville, de Yopougon, d’Abobo ou encore de Grand-Bassam. C’est donc la confirmation de la percée de 2001 lors des municipales de cette année-là. 18 ans après sa création, le Rdr consolide ses bases au Nord et fait une percée dans les fiefs du Pdci et même de son adversaire du Front populaire ivoirien (Fpi).
Marc Dossa
La formation d’origine du président de la République, Alassane Ouattara, a donc emporté la majorité à l’Assemblée nationale. Les républicains battent ainsi leurs alliés du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) avec lesquels ils étaient dans un duel à distance qui ne disait pas son nom. Car, pour beaucoup d’irréductibles alassanistes du Rdr, c’est grâce à leurs propres ressorts que les républicains ont réussi à faire triompher Alassane Ouattara à la présidentielle de l’année dernière.
Une thèse qui prend à contre-pied, l’idée qui veut que l’élection de M. Ouattara est la conjugaison de plusieurs énergies. Ces élections de dimanche, apparaissaient donc pour les ultras du Pdci et du Rdr, comme une occasion de départager les deux lourds poids du Rhdp, relativement à leur vraie force sur le terrain. Mais, au-delà du duel qu’il a remporté, le Rdr démontre à travers ces législatives qu’il est bel et bien un parti national.
Sur les 255 sièges de député mis en jeu dans la nouvelle Assemblée nationale, le parti de la Rue Lepic aurait raflé le plus grand nombre des maroquins. Toute chose qui donne de solides arguments au parti au pouvoir pour démonter les préjugés qui lui restaient collés à la peau, depuis sa création. C’est que, dans la plupart des critiques qu’on lui fait, les observateurs et, surtout ses adversaires, ont reproché au Rdr de n’être qu’un parti tribaliste, régionaliste. « Un parti de Dioula », « Le Rdr, un phénomène urbain » sont les critiques les plus récurrentes entendues ces dernières années.
Non seulement le Rdr a remporté les législatives de dimanche dernier, aussi bien avec des candidats originaires du Nord qu’avec des Ivoiriens du Sud, de l’Ouest, du Centre, etc. Outre cet acquis, le Rdr a démontré à travers de ces législatives qu’il est loin d’être un parti régionaliste, confiné notamment dans le septentrion ivoirien. Le parti dirigé par Amadou Soumahoro s’est solidement enraciné dans plusieurs localités du Centre, de l’Ouest et du Sud.
C’est notamment le cas des communes de Man, de Divo, de Treichville, de Yopougon, d’Abobo ou encore de Grand-Bassam. C’est donc la confirmation de la percée de 2001 lors des municipales de cette année-là. 18 ans après sa création, le Rdr consolide ses bases au Nord et fait une percée dans les fiefs du Pdci et même de son adversaire du Front populaire ivoirien (Fpi).
Marc Dossa