Pendant que les uns rient, les autres pleurent. Ainsi pouvait-on résumer le sort réservé à chaque candidat à la proclamation des résultats des législatives. Le Rassemblement des républicains (Rdr), grand vainqueur dans la commune, n'a pas boudé son plaisir. Très tard dans la nuit, des militants sillonnaient les rues chantant et dansant à la victoire de leurs candidats.
C'étaient pour la plupart des jeunes qui ont représenté le parti dans les bureaux de vote. Pour certains d'entre eux, cette victoire ne les étonne pas, à cause, diront-ils, de la suprématie de leur parti politique. Déjà ils pensent aux municipales pour avoir une main totale et entière sur la cité du Fromager. Dans le camp des perdants, c'est tout le contraire. L'un des lieutenants du candidat Lucas Guéhi Brissi ne trouvait pas de mots pour expliquer ce qui est arrivé à son candidat. « Laissez-moi le temps de digérer ma défaite. Plus tard, on pourra discuter », nous dit Sylvestre Zéliarou. Dans le camp du parti cinquantenaire, le quartier général était presque vide de son monde lors de notre passage.
Sur les visages des militants présents, on pouvait aisément lire la déception et le découragement. Dans la ville, les commentaires vont bon train en ce qui concerne l'échec des partis autres que le Rdr. Dans l'ensemble, les militants reprochent à leur direction de campagne la mauvaise organisation. Sans oublier le manque de financement ou l'insuffisance de financement. L'un mis dans l'autre, cela expliquerait, selon eux, la débâcle enregistrée à ce scrutin.
Alain Kpapo à Gagnoa
C'étaient pour la plupart des jeunes qui ont représenté le parti dans les bureaux de vote. Pour certains d'entre eux, cette victoire ne les étonne pas, à cause, diront-ils, de la suprématie de leur parti politique. Déjà ils pensent aux municipales pour avoir une main totale et entière sur la cité du Fromager. Dans le camp des perdants, c'est tout le contraire. L'un des lieutenants du candidat Lucas Guéhi Brissi ne trouvait pas de mots pour expliquer ce qui est arrivé à son candidat. « Laissez-moi le temps de digérer ma défaite. Plus tard, on pourra discuter », nous dit Sylvestre Zéliarou. Dans le camp du parti cinquantenaire, le quartier général était presque vide de son monde lors de notre passage.
Sur les visages des militants présents, on pouvait aisément lire la déception et le découragement. Dans la ville, les commentaires vont bon train en ce qui concerne l'échec des partis autres que le Rdr. Dans l'ensemble, les militants reprochent à leur direction de campagne la mauvaise organisation. Sans oublier le manque de financement ou l'insuffisance de financement. L'un mis dans l'autre, cela expliquerait, selon eux, la débâcle enregistrée à ce scrutin.
Alain Kpapo à Gagnoa
