Hier, lendemain du jour des élections législatives,des enseignants étaient absents dans certains établissements scolaires. Ils étaient superviseurs de la Commission électorale indépendante (Cei).
Des cris de joie résonnent dans la cours de l’école. Les élèves courent dans tous les sens. Ils sont visiblement heureux de ne pas rejoindre les classes. Ce matin du lundi 12 décembre, il est 8 h 30 au Groupe scolaire Satigui Sangaré d’Adjamé. Normalement à cette heure, tous les élèves sont dans leurs classes. Mais aujourd’hui, beaucoup d’élèves de ce groupe scolaire ont la journée libre. Cet établissement était un centre de vote pour les législatives dans la journée du 11 décembre.
Les séquelles y sont encore perceptibles. Sur les portes, on voit toujours affichés les numéros des bureaux de vote ainsi que le décret relatif à cette élection. Les élèves les décollent et se chahutent avec. Seuls quelques instituteurs essaient tant bien que mal de ramener l’ordre. K. A., instructrice, est parmi ceux-ci. Elle explique que beaucoup de ses collègues étaient présidents dans des centres. «Le dépouillement s’est fait très tard et, ce n’est pas évident de se présenter le lendemain pour dispenser un cours », explique-t-elle. Selon elle, plusieurs d’entre eux ont été représentants de partis politiques, superviseurs de la Commission électorale indépendante (Cei) dans d’autres communes. « Ils ne sont pas venus ce matin. La situation a amené plusieurs écoliers à repartir chez eux.
Certains sont revenus avec leurs parents à qui j’ai expliqué la situation. Ce sont les élections. Demain, les choses vont certainement rentrer dans l’ordre », affirme-t-elle. Le constat est le même dans plusieurs écoles. Il est 7 heures 30 au Lycée Pierre Gadié de Yopougon. Des élèves d’une classe de seconde sont à pied d’œuvre pour rendre propre les salles de cours. Pendant que les filles décollent les affiches des portes des salles de classe du bâtiment. Les garçons, eux, nettoient le tableau. On y aperçoit encore le décompte des différentes voies des candidats. Selon eux, le prof de maths est absent. Il était président dans un centre. « Ils ont fini très tard. Et, ce matin nous avons appris qu’il est allé chercher son dû à la Cei », explique Konaté Ibrahim un élève.
S.S (stagiaire)
Des cris de joie résonnent dans la cours de l’école. Les élèves courent dans tous les sens. Ils sont visiblement heureux de ne pas rejoindre les classes. Ce matin du lundi 12 décembre, il est 8 h 30 au Groupe scolaire Satigui Sangaré d’Adjamé. Normalement à cette heure, tous les élèves sont dans leurs classes. Mais aujourd’hui, beaucoup d’élèves de ce groupe scolaire ont la journée libre. Cet établissement était un centre de vote pour les législatives dans la journée du 11 décembre.
Les séquelles y sont encore perceptibles. Sur les portes, on voit toujours affichés les numéros des bureaux de vote ainsi que le décret relatif à cette élection. Les élèves les décollent et se chahutent avec. Seuls quelques instituteurs essaient tant bien que mal de ramener l’ordre. K. A., instructrice, est parmi ceux-ci. Elle explique que beaucoup de ses collègues étaient présidents dans des centres. «Le dépouillement s’est fait très tard et, ce n’est pas évident de se présenter le lendemain pour dispenser un cours », explique-t-elle. Selon elle, plusieurs d’entre eux ont été représentants de partis politiques, superviseurs de la Commission électorale indépendante (Cei) dans d’autres communes. « Ils ne sont pas venus ce matin. La situation a amené plusieurs écoliers à repartir chez eux.
Certains sont revenus avec leurs parents à qui j’ai expliqué la situation. Ce sont les élections. Demain, les choses vont certainement rentrer dans l’ordre », affirme-t-elle. Le constat est le même dans plusieurs écoles. Il est 7 heures 30 au Lycée Pierre Gadié de Yopougon. Des élèves d’une classe de seconde sont à pied d’œuvre pour rendre propre les salles de cours. Pendant que les filles décollent les affiches des portes des salles de classe du bâtiment. Les garçons, eux, nettoient le tableau. On y aperçoit encore le décompte des différentes voies des candidats. Selon eux, le prof de maths est absent. Il était président dans un centre. « Ils ont fini très tard. Et, ce matin nous avons appris qu’il est allé chercher son dû à la Cei », explique Konaté Ibrahim un élève.
S.S (stagiaire)