Réélu député à Katiola, le Général Gaston Ouassénan Koné se réjouit du bon climat qui a prévalu lors du déroulement des législatives 2011 aussi bien dans sa circonscription que sur l’ensemble du territoire national. Sera-t-il candidat pour l’occupation du perchoir à l’Hémicycle? Il estime qu’il ne faut pas aller vite en besogne. Quoiqu’ambitieux.
Mon Général, quelles sont vos impressions après votre brillante élection à la circonscription électorale de Katiola, Fronan et Timbé ?
Je suis d’abord heureux que les choses se soient bien passées comme je le souhaitais. Comme je l’avais dit à un de vos confères, l’élection du député n’est pas pareille à l’élection du président de la république. Au niveau du président de la république, c’est une élection qui se place à un très haut niveau où le candidat n’est pas connu physiquement par tous les électeurs. Alors que pour l’élection des députés, le candidat, c’est quelqu’un qui doit être en contact permanent avec les populations. D’abord, c’est un fils de la région. Et donc, pratiquement, tout le monde le connait et que j’avais dit que ce n’est pas le représentant d’un parti qu’on va élire. C’est le fils de la région qu’on veut avoir comme représentant à l’Assemblée nationale.
Justement, mon général, comment est-ce que les populations de Katiola ont réagi face à votre candidature ?
La réaction, c’est celle qui s’est trouvée dans les urnes. Et, je pense que les urnes ont parlé. Les urnes ont indiqué la réaction des populations face à ma candidature qui est celle où je suis majoritaire par rapport à mon adversaire.
Comment vous avez vécu les campagnes électorales ?
Moi, je me suis toujours contenté de dire, ce que je vais faire, si je suis élu. Et donc, c’est ce que j’ai fait. Je ne m’occupe pas de ce que dit mon adversaire. S’il fait la même chose que moi, tant mieux. Mais s’il se lance dans des espèces de dénigrements, ça, je ne m’en occupe pas. Moi, j’ai dit aux populations ce que je comptais faire. Je me rappelle dans un village, quand j’ai fini de parler, il y a un vieux qui a dit : Voilà, c’est ça qu’on appelle la campagne électorale. Le candidat dit ce qu’il va faire. Mais, ça ne sert à rien de venir parler du mal de l’adversaire.
Est-ce qu’à un moment donné, la campagne a été dure pour vous ?
Dure dans quel sens ?
Certains disaient que c’est le candidat du Rdr qui serait en bonne position à Katiola ?
Pour moi, ça n’a pas été difficile. Il n’y a pas un village où je ne suis jamais entré. Dans tous les quartiers, les gens me connaissent. Et, pendant ma longue carrière, aussi bien à la gendarmerie nationale qu’au gouvernement, j’ai eu quand même à poser des actes à l’endroit des populations ici. Et, elles me connaissent suffisamment. Ce qui fait qu’à aucun moment, je n’ai eu de doute.
Qu’est-ce que vous pensez de ces élections législatives 2011 pour le PDCI RDA et au plan national?
Nous n’avons pas encore les résultats. Pour moi, il y aura informations que ce qui va venir de la Cei. Or la Cei n’a pas encore dit quels sont les élus et quels sont ceux qui ne sont pas élus. En plus de cela, j’ai appris qu’il y a eu beaucoup de réserves, beaucoup de plaintes, beaucoup de contestations. Donc, il faut que nous attendions pour voir vraiment tous les résultats avant de faire un commentaire qui soit valable.
Mon général, après votre brillante élection, est-ce que vous avez des ambitions pour le perchoir ? C'est-à-dire, est-ce que vous avez une ambition pour la présidence de l’Assemblée Nationale ?
Je ne réponds pas à cette question. Pourquoi ? Parce que je dis qu’on ne sait pas encore quels sont les élus. Donc, pour le moment, je ne peux rien vous dire. Je ne sais pas mais il faut qu’on ait tous les résultats officiels. Même là, je n’aurais pas dû répondre parce que la CEI n’a pas reconnu ma victoire. Est-ce que vous voyez ? Donc, pour le moment, attendons d’avoir tous les résultats et puis après, si vous posez des questions, nous verrons.
Mais, est-ce que vous avez des ambitions au cas où la Cei confirmerait votre élection ?
Mais, je vous ai dit d’attendre, pourquoi vous êtes pressé. De toute façon, tout homme politique doit être ambitieux. Si on n’est pas ambitieux, on n’est pas politicien. Donc, c’est clair.
Avez-vous un message particulier à l’endroit de toutes les populations de Katiola ?
Je les félicite d’avoir été disciplinées et surtout de n’avoir pas fait de provocation. Il y a eu un petit incident mais vraiment que je considère comme mineur. En dehors de ça, sur l’ensemble de la circonscription eh bien, les choses se sont bien passées! Les gens se sont comportés en citoyen responsable. Et, je voudrais très sincèrement les féliciter. Et puis les remercier du résultat provisoire que nous avons en attendant la confirmation de la Cei nationale.
Un mot à l’endroit de tous les militants du Pdci qui vous ont soutenu de partout à l’intérieur du pays pendant la campagne électorale ?
Je voudrais les remercier d’avoir eu le souci de ma réélection ici. Cela montre que les militants du Pdci-Rda, nous sommes, avant tout, les fils du président Houphouët-Boigny et nous avons le souci de perpétuer l’œuvre du père fondateur. Je suis donc très heureux que les frères se soient inquiétés de l’élection du candidat à Katiola.
Interview réalisée par DELMAS ABIB
Mon Général, quelles sont vos impressions après votre brillante élection à la circonscription électorale de Katiola, Fronan et Timbé ?
Je suis d’abord heureux que les choses se soient bien passées comme je le souhaitais. Comme je l’avais dit à un de vos confères, l’élection du député n’est pas pareille à l’élection du président de la république. Au niveau du président de la république, c’est une élection qui se place à un très haut niveau où le candidat n’est pas connu physiquement par tous les électeurs. Alors que pour l’élection des députés, le candidat, c’est quelqu’un qui doit être en contact permanent avec les populations. D’abord, c’est un fils de la région. Et donc, pratiquement, tout le monde le connait et que j’avais dit que ce n’est pas le représentant d’un parti qu’on va élire. C’est le fils de la région qu’on veut avoir comme représentant à l’Assemblée nationale.
Justement, mon général, comment est-ce que les populations de Katiola ont réagi face à votre candidature ?
La réaction, c’est celle qui s’est trouvée dans les urnes. Et, je pense que les urnes ont parlé. Les urnes ont indiqué la réaction des populations face à ma candidature qui est celle où je suis majoritaire par rapport à mon adversaire.
Comment vous avez vécu les campagnes électorales ?
Moi, je me suis toujours contenté de dire, ce que je vais faire, si je suis élu. Et donc, c’est ce que j’ai fait. Je ne m’occupe pas de ce que dit mon adversaire. S’il fait la même chose que moi, tant mieux. Mais s’il se lance dans des espèces de dénigrements, ça, je ne m’en occupe pas. Moi, j’ai dit aux populations ce que je comptais faire. Je me rappelle dans un village, quand j’ai fini de parler, il y a un vieux qui a dit : Voilà, c’est ça qu’on appelle la campagne électorale. Le candidat dit ce qu’il va faire. Mais, ça ne sert à rien de venir parler du mal de l’adversaire.
Est-ce qu’à un moment donné, la campagne a été dure pour vous ?
Dure dans quel sens ?
Certains disaient que c’est le candidat du Rdr qui serait en bonne position à Katiola ?
Pour moi, ça n’a pas été difficile. Il n’y a pas un village où je ne suis jamais entré. Dans tous les quartiers, les gens me connaissent. Et, pendant ma longue carrière, aussi bien à la gendarmerie nationale qu’au gouvernement, j’ai eu quand même à poser des actes à l’endroit des populations ici. Et, elles me connaissent suffisamment. Ce qui fait qu’à aucun moment, je n’ai eu de doute.
Qu’est-ce que vous pensez de ces élections législatives 2011 pour le PDCI RDA et au plan national?
Nous n’avons pas encore les résultats. Pour moi, il y aura informations que ce qui va venir de la Cei. Or la Cei n’a pas encore dit quels sont les élus et quels sont ceux qui ne sont pas élus. En plus de cela, j’ai appris qu’il y a eu beaucoup de réserves, beaucoup de plaintes, beaucoup de contestations. Donc, il faut que nous attendions pour voir vraiment tous les résultats avant de faire un commentaire qui soit valable.
Mon général, après votre brillante élection, est-ce que vous avez des ambitions pour le perchoir ? C'est-à-dire, est-ce que vous avez une ambition pour la présidence de l’Assemblée Nationale ?
Je ne réponds pas à cette question. Pourquoi ? Parce que je dis qu’on ne sait pas encore quels sont les élus. Donc, pour le moment, je ne peux rien vous dire. Je ne sais pas mais il faut qu’on ait tous les résultats officiels. Même là, je n’aurais pas dû répondre parce que la CEI n’a pas reconnu ma victoire. Est-ce que vous voyez ? Donc, pour le moment, attendons d’avoir tous les résultats et puis après, si vous posez des questions, nous verrons.
Mais, est-ce que vous avez des ambitions au cas où la Cei confirmerait votre élection ?
Mais, je vous ai dit d’attendre, pourquoi vous êtes pressé. De toute façon, tout homme politique doit être ambitieux. Si on n’est pas ambitieux, on n’est pas politicien. Donc, c’est clair.
Avez-vous un message particulier à l’endroit de toutes les populations de Katiola ?
Je les félicite d’avoir été disciplinées et surtout de n’avoir pas fait de provocation. Il y a eu un petit incident mais vraiment que je considère comme mineur. En dehors de ça, sur l’ensemble de la circonscription eh bien, les choses se sont bien passées! Les gens se sont comportés en citoyen responsable. Et, je voudrais très sincèrement les féliciter. Et puis les remercier du résultat provisoire que nous avons en attendant la confirmation de la Cei nationale.
Un mot à l’endroit de tous les militants du Pdci qui vous ont soutenu de partout à l’intérieur du pays pendant la campagne électorale ?
Je voudrais les remercier d’avoir eu le souci de ma réélection ici. Cela montre que les militants du Pdci-Rda, nous sommes, avant tout, les fils du président Houphouët-Boigny et nous avons le souci de perpétuer l’œuvre du père fondateur. Je suis donc très heureux que les frères se soient inquiétés de l’élection du candidat à Katiola.
Interview réalisée par DELMAS ABIB