Le dimanche 11décembre 2011 à 23 heures, alors que les tendances donnaient vainqueur le candidat du PDCI pour le compte de la Sous-préfecture de Bouaflé, nous avons recueilli ses impressions. Pour lui, le projet de loi majeure de la nouvelle Assemblée nationale, sera de penser une Constitution consensuelle qui éloigne une fois pour toute de la Côte d’Ivoire, le spectre de la guerre, des crises politiques.
Au cours de la campagne, vous ne sembliez pas apprécier ce milieu. Vous avez même dit que c’est un milieu qui sent mauvais, avec des coups bas… Comment allez-vous vous y prendre, puisque vous êtes assuré de remporter ce scrutin ?
C’est juste quelques individus qui sèment les toxines. La politique, on peut la faire sainement, en se respectant, en évitant de faire des coups bas, en évitant les mesquineries. Moi, je ne suis pas mesquin. En face de la méchanceté, je mettrai l’amour et l’amour triomphera toujours.
Au cours de votre dernier meeting, vous avez dit que l’une des raisons de votre candidature, c’est que les députés contrôlent l’exécutif. Quelles seront vos actions quand vous serez député pour pouvoir contrôler l’exécutif ?
Ceux qui auront des budgets à gérer dans la région, me verront agir. Je ne vais pas tolérer qu’un responsable dilapide les ressources. Ils me verront, c’est tout.
Cette nouvelle fonction ne va pas un tant soit peu, augmenter le poids des responsabilités que vous avez déjà ?
Je ferai en sorte de donner le meilleur de moi-même à cette population qui m’a fait confiance. C’est un défi. La confiance que la Sous-préfecture de Bouaflé m’a donnée, est un défi et je relève toujours mes défis.
La CEI locale annonce que vous êtes député. A qui pensez-vous en premier ?
A ma mère, à ma défunte mère qui m’a dit un jour : «Je ne te verrai pas réussir». Vous avez vu comment mes parents maternels d’Aka N’guessankro m’ont accueilli. La maison de ma mère, la maison que j’ai bâtie pour elle, c’est sa dépouille qui y est entrée. Et ça, quand j’y pense, j’ai mal…
Un message aux populations de Bouaflé qui vous ont fait confiance…
J’ai dit au stade que tout ce qui est beau, c’est Bouaflé. Et je le pense vraiment.
Quel est le projet de loi qui vous tient le plus à cœur ?
Le projet de loi qui me tient à cœur, c’est la révision de la Constitution. Il faut que nous nous bâtissions une Constitution qui fasse en sorte que notre pays soit stable parce que l’instabilité d’un pays demeure dans sa Constitution. Les américains ont fait des guerres, ils ont fait la guerre de sécession, mais tout a pris fin depuis qu’ils ont bâti leur Constitution. Si vous avez remarqué, à un moment donné de leur histoire, les élections étaient coincées. La Constitution a réglé le problème. Il faut qu’on se bâtisse une Constitution fiable et crédible. Je suis d’accord avec le Président de la République. On doit réviser la Constitution de sorte que ce qui s’est passé ici (allusion à la crise postélectorale) ne nous arrive plus jamais.
Réalisée par K. Hyacinthe à Bouaflé
Au cours de la campagne, vous ne sembliez pas apprécier ce milieu. Vous avez même dit que c’est un milieu qui sent mauvais, avec des coups bas… Comment allez-vous vous y prendre, puisque vous êtes assuré de remporter ce scrutin ?
C’est juste quelques individus qui sèment les toxines. La politique, on peut la faire sainement, en se respectant, en évitant de faire des coups bas, en évitant les mesquineries. Moi, je ne suis pas mesquin. En face de la méchanceté, je mettrai l’amour et l’amour triomphera toujours.
Au cours de votre dernier meeting, vous avez dit que l’une des raisons de votre candidature, c’est que les députés contrôlent l’exécutif. Quelles seront vos actions quand vous serez député pour pouvoir contrôler l’exécutif ?
Ceux qui auront des budgets à gérer dans la région, me verront agir. Je ne vais pas tolérer qu’un responsable dilapide les ressources. Ils me verront, c’est tout.
Cette nouvelle fonction ne va pas un tant soit peu, augmenter le poids des responsabilités que vous avez déjà ?
Je ferai en sorte de donner le meilleur de moi-même à cette population qui m’a fait confiance. C’est un défi. La confiance que la Sous-préfecture de Bouaflé m’a donnée, est un défi et je relève toujours mes défis.
La CEI locale annonce que vous êtes député. A qui pensez-vous en premier ?
A ma mère, à ma défunte mère qui m’a dit un jour : «Je ne te verrai pas réussir». Vous avez vu comment mes parents maternels d’Aka N’guessankro m’ont accueilli. La maison de ma mère, la maison que j’ai bâtie pour elle, c’est sa dépouille qui y est entrée. Et ça, quand j’y pense, j’ai mal…
Un message aux populations de Bouaflé qui vous ont fait confiance…
J’ai dit au stade que tout ce qui est beau, c’est Bouaflé. Et je le pense vraiment.
Quel est le projet de loi qui vous tient le plus à cœur ?
Le projet de loi qui me tient à cœur, c’est la révision de la Constitution. Il faut que nous nous bâtissions une Constitution qui fasse en sorte que notre pays soit stable parce que l’instabilité d’un pays demeure dans sa Constitution. Les américains ont fait des guerres, ils ont fait la guerre de sécession, mais tout a pris fin depuis qu’ils ont bâti leur Constitution. Si vous avez remarqué, à un moment donné de leur histoire, les élections étaient coincées. La Constitution a réglé le problème. Il faut qu’on se bâtisse une Constitution fiable et crédible. Je suis d’accord avec le Président de la République. On doit réviser la Constitution de sorte que ce qui s’est passé ici (allusion à la crise postélectorale) ne nous arrive plus jamais.
Réalisée par K. Hyacinthe à Bouaflé